Les ferments de la Révolution

"Vers l’effondrement de l’Ancien Régime : les ferments de la Révolution"

I) La crise de la société

A) Une société ; 3 ordres

B) Des privilèges par ordre

II) La crise du pouvoir

A) Un régime et ses traditions, de nouvelles idéologies émergent.

B)Un régime et ses contestations, l'impuissance du Roi.

INTRO :

En 1789 la Révolution fait rage; elle balai la monarchie de l'Ancien Régime et fait de la France une République. Il est primordial de comprendre la Révolution

car c'est à partir d'elle que s'est créer notre société actuelle. Afin de comprendre la Révolution, il est préférable de d'abord se familiariser avec l'Ancien Régime :

son fonctionnement ( et ses dysfonctionnements),on trouvera alors les causes de la Révolution. Si l'on devait organiser ces "ferments" de la Révolution on obtiendrais

deux sources majeures. La crise au sein de la société notamment au niveau des ordres : les ordres en eux mêmes ainsi que les distinctions et privilèges accordés par

ordre,ainsi que la crise au sein des pouvoirs : les traditions du régime, les contestations contre le pouvoir et "l'impuissance" du roi.

I) La crise de la société

Il existait au sein même de la société un sentiment de malaise, de frustration. En effet l'organisation du système paraissait inadaptée, trop rigide et

injuste. Cela a jouer un rôle en terme de tensions : la société fais face à une crise sociale , politique et financière. Les récoltes sont mauvaises, l'économie l'est

tout autant ; chômage, famine et sentiment d'insécurité s'installent alors...Le gouvernement ( royal) est endetté et les repercussions ne seront pas des moindres.

Nous allons voir qu'en terme de crise social, la cause n'est autre que le système de tripartition en lui même; la rigidité des 3 ordres mais aussi les priviléges inclus.

A) Une société ; 3 ordres

Au sein de l'Ancien Régime le modèle, l'organisation sociale était dite trifonctionnelle : 3 ordres classés et nommés en fonction de leurs fonctions. Soit

Un ordre étant un groupe (socialement) défini par la fonction de ses membres. Cette répartition trifonctionnelle ( ou aussi dite tripartie) est composée de la sorte :

le clergé ( ceux qui prient et pratiquent la religion catholique), la noblesse ( d'épee: ceux qui combattent ou encore de robe :ceux qui achètent leur titres) , et

enfin le Tiers Etat ( ceux qui travaillent, et paient les impôts). La monarchie possede un fondement religieux : l'église catholique est omniprésente et éminente que

ce soit au sein de l'etat ou de la société, et le Roi possède sa souveraineté légitimé par Dieu. Dieu est le seul à être au dessus du Roi, car le roi est souverain.

Souverain descend de l'italien "supera" qui signifierai "suprême" (source: wiktionnary) tout les pouvoirs sont siens. On devine alors facilement l'importance du clergé

dans cette société ( ou la liberté de culte n'est pas permise). Le clergé est donc l'ordre numéro 1 : le pilier même des ordres. En ordre numéro 2 on trouve la

Noblesse. Celle d'épée qui défend le pays et obtient des titres avec honneur, fierté et bravoure. Cette Noblesse est payée pour défendre le royaume, de même que le

clergé va aussi recevoir un soutien financiers de l'Etat. N'obmettons pas la Noblesse de robe dont la "noblesse" a été achetée par le biais de charges dites

anoblissantes ce qui va créer une animosité entre celle ci et la nobellesse d'épée. De plus cette " noblesse" se transmets par la naissance ou le mariage.

On peut alors se demander : si les 2 premiers ordres ne produisent aucun bien mais recoivent un soutien financier alors qui paye ce soutien ? Paradoxalement la réponse

peut paraître évidente : le Tiers Etat s'en charge ( a contrecoeur ).

B) Des privilèges par ordre

On parle d'inégalités suite à ces ordres , en effet il existe un statut juridique particulier pour chaque ordre soit un ensemble de lois spécifiques pour

chaque ordre. Cette inégalité devant les loi représente une inégalité civile selon l'ordre. Ainsi les notions de justice, d'égalité ou encore d'équité peuvent en

paraître floutées. On parle aussi de privilèges; qui descend du latin privatae leges soit lois « privées » donc loi par ordres revients à privilèges. Par exemple ,

le tribunal qui jugera ainsi que la loi applicable dépendront de l'ordre de la personne : les clercs seront jugés par les tribunaux ecclésiastiques, les nobles le

seront par leurs « pairs » (tribunaux composés de

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