Scepticisme, Ferment Ou Antidote Du Nihilisme Contemporain ?
Mémoire : Scepticisme, Ferment Ou Antidote Du Nihilisme Contemporain ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anisometropie • 26 Avril 2013 • 417 Mots (2 Pages) • 753 Vues
Le scepticisme, ferment ou antidote du nihilisme contemporain ?
Ferment ou ressource contre le nihilisme contemporain ?
Ces deux orientation, en amont, sont orientée par des décisions philosophiques. 1) la décision de le disqualifier 2) la décision de le réhabiliter. Or ces décision, aussi louable soient elles, n'ont de sens à être prises, et n'ont de valeur à être prises que si le scepticisme est mis à l'épreuve, véritablement, examiné, pour déterminer si il est effectivement un ferment ou un antidote. Ça n'a pas de sens de se positionner dans un camp ou dans l'autre, ça n'a pas de sens de chercher par principe à disqualifier le scepticisme ou au contraire à le réhabiliter. La décision de le réhabiliter n'est pas auto certificatrice. Ce n'est pas parce qu'on décide de réhabiliter une orientation philosophique qui a pu donner dans d'autres époques des gages de sa vigueur philosophique, de sa valeur politique. Ce n'est pas parce qu'on prend cette décision qu'on a raison de la prendre. Mon propos c'est vraiment de demander si le scepticisme peut donner aujourd'hui des gages de sa consistance philosophique.
C'est pour ça que je ne m'inscris pas, je ne reprend pas, même si elle est tout à fait honorable, je ne pense pas que le projet de réhabiliter le scepticisme puisse être repris sans engager un autoexamen du scepticisme. Ça n'a pas de légitimité. Pourquoi vouloir réhabiliter le scepticisme sans avoir assumé un examen sans concession du scepticisme ? Il faut le passer au crible, et savoir si il est capable de donner des gages aujourd'hui encore de sa consistance philosophique. Donc il nous faut comprendre ce qui est mis en accusation, ce qui est mis en avant pour le disculper.
Parmi les figures contemporaines qui assument un héritage sceptique sans – et c'est pour ça que cette philosophie m'intéresse – sans afficher l'ambition de réhabiliter le scepticisme de prime abord, nous nous intéresserons en particulier à la philosophie de Marcel Conche. Marcel Conche, qui est selon Claudine Tiercelin, l'un des représentants, voire vraiment le représentant de cette tradition continental qui se réapproprie l'héritage sceptique en particulier de langue française. Or Marcel Conche a une position assez remarquable, parce qu'il considère dans un petit texte Le scepticisme philosophique et sa limite, dans un ouvrage dans lequel il a pu rassembler des textes qu'il a pu publier de manière fragmentée qui ont donné lui à des communications dans le cadre de colloque ou de conférences. Ces texte ont été rassemblés dans un ouvrage qui s'intitule Quelle philosophie pour demain ?
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