Argumentaire le discours de la servitude volontaire Etienne de la Boetie

Dans toutes formes de relation de pouvoir il y a des dominants et des dominés, c’est d’ailleurs sur cette relation que se repose la thèse de l’auteur. Les rapports entre dominants et dominés a depuis longtemps fait l’objet de plusieurs sujets de réflexion. Le texte présente est extrait tirer de l’ouvrage rédigé par Etienne de la Boétie s’intitulant Discours de la servitude volontaire, rédiger en 1548-49 et parut en 1576 soit 13 ans après la mort de l’auteur. Mais aussi ou dans le sud-est de la France en Guyenne de forte révolte de paysans ont lieux contre le pouvoir. Étienne de la Boétie est un écrivain humaniste français née en 1530, il est né dans une famille de magistrat et grandi dans un entourage de bourgeois ce qui lui permet d’avoir accès a une très bonne éducation. L’auteur est notamment connu pour son ouvrage Discours de la servitude volontaire, dans lequel il critique le pouvoir du gouvernement et remet en cause sa légitimité. De plus, il porte un nouveau regard sur la relation dominant/dominés et critique de manière ouverte la tyrannie (les pouvoirs avec un unique « maitre »). De la Boétie dans son ouvrage a alors été amené à se demander pourquoi les dominés acceptent-ils cette domination ?

D’abord, De la Boétie montre que dans la relations dominants et dominés, il y a le consentement des dominés « qui consent à son mal ; ou plutôt qui le recherche » (p.5). La base même de cette relation repose sur ce consentement. C’est alors que De La Boétie va chercher à savoir d’où vient « cette opiniâtre volonté de servir » ? (p.6). L’auteur va alors présenter trois possibilités d’obéissances premièrement par habitude, deuxièmement l’ignorance et enfin la peur. L’obéissance devient donc une habitude, même une coutume et par la suite une zone de confort. Certaines personnes naissent dans cette obéissance, vivent dans un entourage qui n’a connu que l’obéissance et ne connaissent donc pas la liberté « la première raison pour laquelle les hommes servent volontairement, c’est qu’ils naissent serfs et qu’ils sont élevés comme tels » (p.11). Aussi certains en viennent même à développer une forme d’amour pour le tyran. Ce qui introduit la deuxième possibilité présentée par l’auteur, comment ce que l’on ne connait pas peut nous manquer ? Cette ignorance est alors maintenue par le dominants qui mettra tout en œuvre pour la garder. Car à travers le maintien de l’ignorance, il assure le maintien de son pouvoir. De la Boétie affirme que le dominant et le domine repose sur un même pied d’égalité, alors pour que le dominant garde une certaine supériorité dans sa relation avec les dominés il a besoin de les garder dans l’ignorance. Aussi le dominant va use de certains divertissements afin de garder les dominés satisfait de la situation et pour qu’il n’ait pas envie de se rebeller (l35-37 p.12). Le savoir apparait donc comme une menace pour la domination mais une force pour la liberté. C’est alors que lorsque le savoir parvient à atteindre certains dominés, une forme de résistance peut apparaitre. Afin que cela ne porte pas atteinte à la domination, c’est là que la peur entre en jeu. De la Boétie présente certains dominants qui détiennent leur pouvoir par « la force des armes » (p.7). Les armes sont les instruments qui permet au dominant de garder son statut, à travers la peur, le tyran tire son pouvoir de la crainte de ces sujets. On peut apparenter ce type de tyrannie, aux régimes totalitaires, comme le régime nord-coréen actuel où la puissance du régime ne repose que sur la crainte. Les dominés sont alors pris aux pièges et reste inactif avec ou sans le savoir « ne s’en entonner ni ne s’en plaindre, mais supporter le malheur avec patience, et se réserver pour un avenir meilleur » (p.3). Les dominés sont alors conscient de leur malheur, mais étant donne leur incapacité à pouvoir riposter ils restent inactifs. L’auteur considère l’Homme comme lâche de ne pas pouvoir se battre pour sa liberté. Aussi, De La Boétie présente la manière dont le pouvoir du tyran fonctionne. Le tyran choisi certaine personne qui ont pour rôle de propager le pouvoir

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