Stage au centre intégré universitaire de santé et services sociaux du Nord de l’île de Montréal (CIUSSSNIM).

Selon Sandrine Dauphin :« le travail social est loin de désigner un champ unifié. Il s’est construit selon des généalogies séparées (le service social, l’éducation spécialisée, l’animation). Chaque lignée ayant ses propres axes de clivages et ses traditions historiques (Autès,1999 cités dans Cain.info/revues information sociale). Les travailleurs sociaux exercent dans des institutions très diversifiées : centres sociaux (telle est ma situation présentement en tant que stagiaire), services d’accueil de la petite enfance, établissements pour personnes handicapées, pour personnes âgées, etc. Ils peuvent être des agents de l’État et des collectivités territoriales, mais également appartenir au monde associatif. Ce qui rassemble des missions, des pratiques et des acteurs aussi variés est sans doute la relation d’aide ou de service ». (Dauphin. S, 2009). D’après l’auteure, il n’existe pas de définition légale ou officiellement reconnue et validée, ce qui peut entretenir un certain flou tant sur les missions assignées au travail social que sur les types de professionnels assignés. En outre, la mission du travail social diffère d’une discipline à une autre.

Dans le cadre de ma formation pratique III, j’effectue mon stage au centre intégré universitaire de santé et services sociaux du Nord de l’île de Montréal (CIUSSSNIM). Spécifiquement au CLSC Ahuntsic au programme de soutien à domicile (SAD. Tout comme la politique du milieu, ma mission en tant que stagiaire c’est de chercher à promouvoir le changement social, la résolution des problèmes, la capacité et la libération des personnes afin d’améliorer le bien-être en général. Ma première vocation en tant que future travailleuse sociale, c’est d’aider à ce qu’une personne ou une famille ait accès aux droits que la société lui confère, et de créer ou de recréer des liens sociaux.

Ce présent travail sera divisé en deux grandes parties ayant des sous-parties bien définies. La première partie démontrera en particulière, mes savoirs d’expériences, la trajectoire qui m’ont mené à devenir travailleuse sociale ainsi que mon projet de formation. La seconde illustra mon projet de formation continue, pour en conclure avec les principaux constats qui concernent ma dernière année de pratique.

RÉCIT DE FORMATION

Savoirs d’expériences et trajectoire qui m’amène à devenir travailleuse sociale.

À la lumière de mes connaissances expérientielles depuis huit ans comme préposée avec les personnes âgées dans un centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD), je trouvais qu’il est important pour moi de poursuivre ma carrière professionnelle vers une autre profession. De ce fait, il y a différentes raisons qui m’ont poussées à faire le choix du travail social. Le secteur social m’attirait de plus en plus, j’ai décidé de projeter ma carrière professionnelle vers une profession ou je peux accorder du temps pour le bien-être des autres. De lutter pour la justice sociale des gens, leur redonner de l’espoir et peut-être changer leur situation sociale. Autres que mes expérientielles professionnelles, ce métier m’amènera à appréhender beaucoup de choses sur moi-même, d’entrer en contact avec différentes personnes. Je serai donc m’adapter à ces dernières, à ne pas les juger et d’avoir une vision plus positive de leur situation. C’est une discipline qui m’appréhendera la valeur des choses, ce qui est essentiel dans la vie et de voir son aspect le plus sombre.

Aspirations quand j’ai commencé ma formation en travail social.

De nos jours, il devient de plus en plus rare d’exercer la même activité tout au long de sa vie professionnelle. Chacun d’entre nous aura à s’interroger, à plusieurs occasions de sa carrière, sur son avenir professionnel. Choisir un nouveau métier est une réelle opportunité de m’épanouir dans ma vie professionnelle en identifiant le métier qui me conviendra le mieux. De ce point de vue, il ne s’agit pas de faire des rêves insensés, mais de déterminer une profession réaliste, réalisable par rapport au marché d’emploi, à mon goût, mes capacités et mes contraintes.

En automne 2015, je me suis inscrite à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en tant qu’étudiante libre en suivant des cours en guise de préparation pour entrer dans un programme. Après avoir cumulé quinze crédits en 2016, j’ai fréquenté la faculté de communication en faisant un certificat en intervention psychosociale. Donc, en étant dans le programme, c’est à travers le cours sur la relation d’aide, j’ai pu prendre connaissance du travail social. C’est un cours qui nous donne des outils d’accompagnement psychologique, la manière d’entretenir une conversation tête à tête avec des personnes en situation de détresse morale. À cette époque, l’enseignant faisait beaucoup de parallèles entre le cours sur la relation d’aide et la profession du travail social. Lorsqu’il venait le temps pour moi de prendre une décision et de planifier, il était préférable de me préparer, de me renseigner, plutôt que de laisser au hasard. Pour ce faire, je contactais un conseiller en orientation de l’université ainsi qu’une proche familiale. À ce moment, le conseiller en orientation était l’expert de la prise de décision, du choix de carrière, et qui peut m’accompagner dans ce processus source d’incertitude, mais aussi d’espoir. En faisant allusion avec mes savoirs d’expériences comme préposée aux bénéficiaires avec les personnes âgées, je trouve que c’était une belle opportunité d’exercer ce métier, de continuer à aider les reprendre du pouvoir sur leur vie dans la société.

Expériences marquantes en stage et savoirs pratiques que j’en tires.

La deuxième partie du stage, j’avais pour mission de soutenir les personnes âgées à demeurer le plus longtemps possible dans leur domicile, de façon sécuritaire. Au cours de ce stage, j’ai beaucoup appris et les apports que j’ai tirés de cette expérience professionnelle se regroupe autour de trois idées principales : les compétences acquises, les difficultés rencontrées, les solutions apportées et la vie en société.

Selon Sandrine Dauphin :« le travail social est loin de désigner un champ unifié. Il s’est construit selon des généalogies séparées (le service social, l’éducation spécialisée, l’animation). Chaque lignée ayant ses propres axes de clivages et ses traditions historiques (Autès,1999

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