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Opération " Anvil Dragoon "

Commentaire de texte : Opération " Anvil Dragoon ". Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Avril 2014  •  Commentaire de texte  •  710 Mots (3 Pages)  •  565 Vues

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débarquement de Provence, l’opération Anvil Dragoon (15 août au 15 septembre 1944) – En parallèle du débarquement de Normandie, l’Etat-major américain décida de procéder à un nouveau débarquement à la mi-août 1944, cette fois-ci en Provence. a) La préparation du débarquement de Provence (été 1944) : près de 50 000 soldats alliés participèrent à l’opération Anvil Dragoon[32]. Ces derniers étaient sous le commandement du général américain Alexander Mac Carrell Patch[33] (VII° Armée américaine.) et du général français Jean de Lattre de Tassigny[34] (I° Armée.).Les généraux Alexander Mac Carrell Patch (à gauche) et Jean de Lattre de Tassigny (à droite).A noter toutefois que les Britanniques ne participèrent par à cette opération, Churchill étant hostile à ce projet (ce dernier préférait soutenir le front italien pour percer dans les Balkans.). Afin de tromper l’ennemi, les alliés firent écho d’un faux débarquement en Italie, l’opération Span. Une fois encore, l’objectif était de fixer les divisions ennemies dans la région, alors que s’effectuait le débarquement de Provence. Dans la nuit du 14 au 15 août 1944, une flotte composée de 2 000 navires se dirigèrent en direction de la Côte d’Azur. Comme en Normandie, le débarquement se fit sur plusieurs plages, du nord au sud : Rosie, près de Théoule-sur-Mer ; Camel, entre Saint-Raphaël et Fréjus ; Delta, entre Saint-Tropez et Sainte-Maxime ; Alpha, à Calvaire-sur-Mer ; Roméo, au Cap Nègre ; ainsi que Sitka, sur les îles de Port-Cros et du Levant.Par ailleurs, la Force Rugby, composée de 5 000 parachutistes, fut larguée dans la nuit du 14 août au dessus de Le Muy et La Motte, deux villages situés à 15 kilomètres à l’ouest de Fréjus.Le débarquement de Provence. b) Le débarquement de Provence (15 août 1944) : lors du débarquement, les troupes américaines et les membres de l’armée française de la Libération[35] rencontrèrent moins de difficultés qu’en Normandie, les plages de Provence n’étant guère protégées.Le débarquement de Provence, août 1944, Mémorial Leclerc, Paris.Les soldats de la Wehrmacht étaient en majorité des étrangers originaires d’URSS, et se rendirent rapidement. Le principal danger pour les alliés provint des mines, qui avaient été enfouies dans le sable.Seul le débarquement sur la plage de Camel causa des difficultés, les soldats américains subissant une vive riposte allemande. Ces derniers furent donc déposés à quelques kilomètres de la zone de débarquement initiale. Côté allemand, l’Etat-major savait qu’il n’était guère en mesure de faire face à la menace ennemie, les alliés faisant débarquer chaque jour d’importantes quantités d’hommes, matériel et véhicules. Par ailleurs, la Wehrmacht était harcelée par les mouvements de résistance, qui profitaient du débarquement de Provence pour attaquer les Allemands.Hitler, refusant à l’origine de céder le moindre pouce de terrain, comme à son habitude, consentit toutefois à ordonner un repli sur une ligne Sens-Dijon-Lausanne. Il ordonna toutefois que Marseille et Toulon soit tenues coûte que coûte. c) La libération des villes de Provence (août 1944) : le 21 août 1944, une semaine après le débarquement de Provence, les FFI installés dans la cité phocéenne organisèrent une insurrection.Mais ces derniers, manquant d’armes et d’effectifs,

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