Le Moyen-Orient : " noeud Gordien " De La géopolitique Mondiale

Le Moyen-Orient : nœud gordien de la géopolitique mondiale ?

Moyen-Orient : zone située à cheval sur l'Asie l'Afrique et l'Europe. Importante ressources, zones très hétérogènes culturellement parlant (religion notamment). Enjeux pour grandes puissances telles que USA ou encore Fr et RU ainsi que pour l'URSS pendant la guerre froide. Vives tensions depuis des siècles et des siècles : centre des attentions durant les croisades par exemple (Jérusalem). Mais surtout depuis la fin du 19ème siècle : immigration juive puis en 1948 naissance d'Israël → Tensions et conflits très forts et nombreux.

Implication de la communauté mondiale : pas qu'un pb régionale, concerne tout le monde → tentative de résolution des conflits et de maintien de la paix, organisation territoriales MAIS AUSSI intérêts propres.

Nœud gordien : problème que l'on ne parvient pas à résoudre → en effet malgré toutes les tentatives de maintien de paix, d'apaisement : les tensisons finissent toujours par revenir : voir actualité.

Géopolitique : Etudes des rapports entre la géographie et politique des états => politiques différentes → source de conflit.

En quoi le Moyen-Orient constitue-t-il une zone conflictuelle qui aujourd'hui encore semble loin d'être apaisée et qui implique l'ensemble de la communauté internationale ?

I/ Le conflit israélo-palestinien : un conflit qui persiste et agite la scène internationale :

1) Ancrage historique :

Le sionisme apparaît à la fin du 19ème siècle avec notamment la pensée de Théodore Herzl : il correspond à une volonté juive de la création d'un état juif. Leur choix porte sur le Moyen-Orient et en particulier sur les territoires alors occupés par la Palestine. Le choix de ce lieu porte sur des ancrages identitaires forts et sur le sentiment d'appartenance à cette terre : en effet, avant l'annexion par l'empire romain, un état d'Israël existait déjà sur ce territoire. La migration juive se met en place peu à peu. Elle est accentuée à l'issue de la seconde guerre mondiale par l'appui de l'international. En effet, déjà, durant cette guerre, l'immigration juive est perçue comme légitime par ceux qui deviendront plus tard les vainqueurs de la guerre : on le voit notamment avec la déclaration Balfour en 1917 qui dit que les juifs ont droit à un foyer (pas encore l'emploi du terme d'état). Ceci se concrétise à l'issue de la guerre avec la conférence de San-Remo en avril 1920 qui décide de ce que vont devenir les territoires du Moyen-Orient : à l'issu de cette conférence faîte dans le cadre de la SDN, Britanniques et Français se partagent le Moyen-Orient en mandat. Le RU reçoit l'Irak, la Palestine et la Transjordanie tandis que la France reçoit la Syrie et le Liban. Ils doivent ainsi encadrer le développement du Moyen-Orient.

L'immigration juive vers la Palestine s'intensifie donc avec l'aide des RU. Elle se fait d'abord de manière pacifique et dans une sorte d'idéal socialiste comme on peut le voir avec les kibboutz (camps juifs qui se forment et qui développent une sorte de micro-société). Cependant, les palestiniens voient d'un mauvais œil cette implantation : des pogroms sont réalisés à la fin des années trente. La Haganah, déjà formée (sorte de police armée) intensifie ainsi ses pratiques. Avant même que l'état d'Israël ne naisse, des tensions violentes existent déjà.

Alliés des RU, les juifs de Palestine combattent à leurs côtés durant la seconde guerre mondiale. Ils développent ainsi leurs connaissances et leurs capacités de guerre et reviennent à l'issue de la guerre en Palestine munis de ces compétences. De plus, la découverte du génocide juif par la communauté internationale donne plus de poids à leur volonté de création d'un état juif. En novembre 1947, l'ONU propose un plan de partage de la Palestine. Mais face à son inaction et à l'impression de l'abandon du projet, les juifs proclament eux mêmes la création de l’État d'Israël le 14 mai 1948.

Transition : On assiste dons à la naissance d'un Etat qui se fait de manière conflictuelle et qui ainsi ne peut présager que les tensions et conflits qui vont avoir lieu par la suite et qui continue encore aujourd'hui d'agiter l'actualité.

2) Les tensions entre Israël et ses voisins arabes : tensions qui prennent racines à la naissance d'Israël et qui ébranlent toujours l'actualité

Dès sa naissance conflictuelle, Israël connaît des rapports de forces avec les pays arabes voisins qui se sont ralliés aux palestiniens (eux-même ayant pris refuge chez eux). Dès 1948, un conflit armé éclate et dure jusqu'en 1949, ce qui permet à l’État d'Israël de s'agrandir. D'autres conflits ont eu lieu entre ces pays. On note notamment la guerre des 6 jours (du 5 au 10 juin 1967). Il s'agit d'une guerre dite préventive. Elle oppose Israël aux armée de Syrie, d’Égypte et de Jordanie. Cette guerre intervient à la suite du blocus du détroit de Tiran à Israël par l’Égypte. La victoire d'Israël est très rapide. Elle lui permet d'agrandir son territoire (de le tripler). Mais le plus symbolique est le fait qu'Israël obtienne Jérusalem qu'il considère depuis comme sa capitale. Encore une fois, on sent l'omniprésence de la scène internationale avec notamment la résolution numéro 242 (novembre 1967). Aucun accord de paix n'a été signé à l'issue de cette guerre et le problème persiste toujours : les palestiniens sont toujours aujourd'hui privés d'un territoire qui leur appartient et sont donc encore dans des camps de réfugiés. La résolution 242 est souvent revendiquée et le but serait de remettre Israël dans ses frontières d'avant 1967.

Cependant, cela semble toujours très problématique. En effet, malgré l'implication de la scène internationale, les tensions et conflits armés ont toujours lieu entre Israël et palestiniens et ses alliés. L'actualité est souvent ébranlée par ce conflit qui paraît ne pas avoir de fin. Rien que durant ce mois de décembre 2013, des tirs ont eu lieu contre la bande de Gaza (où vivent plus 1,7 millions de palestiniens). En effet, le 24 décembre, l'aviation israélienne a mené un raid et a bombardé deux lieux stratégiques de la bande de Gaza : deux camps d’entraînement du Hamas. Ceci intervient

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