Les ferments de la révolution industrielle au Royaume Uni et en France
Cours : Les ferments de la révolution industrielle au Royaume Uni et en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bunyamin Dogan • 1 Avril 2021 • Cours • 2 929 Mots (12 Pages) • 472 Vues
Chapitre 3 : Les ferments de la révolution industrielle au Royaume Unis et en France
I Les fondements intellectuels de la Révolution industrielle
A. L'évolution des mentalités. Les 1ers changements d'ordre philosophiques : ancien
Passage du polythéisme au monothéisme (= l'H est la création finale, supérieure à toute chose). Du point de vue monothéiste l'H est fait pour dominer la nature et il s'oriente vers des intérêts matériels.
Changement plus récent : passage du catholicisme au protestantisme. Jean Calvin (Genève) "canonisation des vertus éco" : la richesse matérielle est signe de réussite individuelle et de la bénédiction divine : indice de la prédestination (ira au paradis ou pas).
Cette idée est reprise par Max Weber en 1904 dans l'Ethique protestante et l'esprit capitalisme. La vie des protestants est donc consacrée au L et à l'S, c'est la garantie d'une sérénité en attendant la mort. Ils sont des acteurs économiques actifs, productifs et rationnels. Ils montrent que la recherche de biens matériel n'est pas en contradiction avec la religion.
Ces valeurs sont ancrées en Angleterre depuis Henri 8 et exportées en Amérique par les pères pèlerins et les WASP (white Anglo-Saxons protestants). Rupture évidente avec le catholicisme. La recherche du bonheur devient louable. Les protestants pratiquent le crédit dès le 17ème siècle en Angleterre. La sphère économique devient autonome de la sphère religieuse. Les entrepreneurs ne sont plus jugés pour ce qu'ils font sur le plan économique.
B. Le triomphe de la science au 17ème et 18ème siècle
Les progrès en maths et en sciences permettent d'atteindre un new degrés de précision indispensable pour la création de machine-outil. Généralisation de la méthode expérimentale (initiée par De Vinci au 16ème siècle) qui permet la construction d'un savoir scientifique sûr et reproductible : démarche scientifique. On parle d'un "train d'innovation des sciences exactes" : c'est la fin de l'ère de la magie et des superstitions.
N. Copernic démontre l'héliocentrisme. Descartes : optique et méthode expérimentale. Galilée démontre aussi l'héliocentrisme et L sur l'universalité de la physique. W. Harvey démontre la circulation sanguine. B. Pascal invente les 1ères calculatrices. Newton fait des calculs préférentiels et la gravitation. Enfin, Darwin écrit la théorie de l'évolution des espèces en 1880. Tous ont eu du mal avec les mentalités de l'époque.
Les sciences sociales aussi connaissent de nombreux progrès : J. Locke : théorie politique et séparation des pouvoirs démocratiques. W. Petty : milite pour la libé de l'économique et importance de la Demande de conso dans les circuits économique. Weber "période de désenchantement du monde" (positivisme)
Les progrès de la raison sont la base de la révolution industrielle. Cela permet à l'H de modifier un système éco connu depuis l'antiquité où la terre est l'unique source de richesse. Désormais les H peuvent mobiliser une force de L qui devient une source de richesse. Entraîne une poussée démographique
II Révolution agricole et poussée démographique au Royaume Uni
Toute agriculture d'ancien régime est soumise à la loi des rendements décroissants : pour obtenir une production plus importante il faut mobiliser de + en + de main d'œuvre et de moyens, + je mobilise de moyens + le gain de rendement est faible (piège malthusien). La révolution industrielle démarre au 16ème siècle avec la réforme des enclosures qui démarre le principe de propriété privée. Le fermier peut décider d'une innovation sans l'assentiment de la communauté et les bénef lui reviennent direct. Permet de rationnaliser la production et facilite les FBCF. L'innovation fondamentale est la disparition de l'assolement triennal (impossibilités de cultiver toutes les terres en même tps car la terre s'affaiblit) grâce à l'introduction de nouvelles cultures, les tubercules. Mise en place de la rotation de Norfolk : alternance de culture de blé et de plantes fourragères, toute la terre est cultivé donc augmente la production, le fourrage permet d'augmenter la taille des troupeaux ce qui augmente les quantité de fumier (engrais naturel) qui fondamental pour la diversification alimentaire (+ de viande, de lait, de beurre). Développe les produits artisanaux (cuir, laine).
Augmentation des terres cultivés, opérations de défrichement. On voit donc se mettre en place une agri intensive (basée sur l'augmentation des rendements) recourant à un capital techniques grâce à une mécanisation de + en + importante. Les bases de l'agri moderne. Les rendements ont été x2 entre 1750 et 1850 (en 1 siècle). En 1750 on produisait 400 millions de livres (1 livres = 800g) de viandes ; 1850 : 900 millions. L'agriculture dégage désormais du surplus = nourriture pour les ouvriers urbains. Elle dégage aussi de la main d'œuvre. Les populations rurales sans emploi vont en ville = exode rurale.
La poussée démographique : avant le 18ème siècle la croissance démographique est de 0,5% et est donc considérée comme faible malgré une très forte natalité car le taux de mortalité est lui aussi très élevé : ¼ des enfants meurt avant 1 an, ½ avant 15 ans et ½ perdent un parent avant leur 6 ans. Pour assurer le renouveau générationnel, l'indice de fécondité doit dépasser 6 enfants par femme. Cela a une conséquence sociale pour les femmes qui ne sont alors que des mères et des femmes au foyer. On parle d'ancien régime biologique.
Le 18ème siècle permet une modification de cet état : la transition démographique démarre d'abord en France. En Grande Bretagne la population passe de 6 à 24 millions entre 1700 et 1870. Le taux de croissance démographique est alors supérieur à 1,5% par an. L'espérance de vie passe de 28 ans en 1700 à 41 ans en 1851 puis 53 ans en 1901. Cette poussée démographique s'accompagne d'un essor urbain centré sur Londres qui regroupe 15% de la population totale au 19ème siècle. D'autres villes se développent : Leeds, Sheffield, Manchester etc. dans les régions industrielles (à côté de gisement de charbon) la population est multipliée par 10 en 1 an.
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