Carnet de Bord Vasco de Gama
Compte rendu : Carnet de Bord Vasco de Gama. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loanedrd • 1 Novembre 2022 • Compte rendu • 1 360 Mots (6 Pages) • 701 Vues
Carnet de Bord Vasco de Gama
6 Juillet 1497
Bonjour, je m’appelle Tiago et je m’apprête à partir à la découverte de l’Inde avec mon ami Vasco de Gama, nous sommes tout deux des navigateurs portugais. C’est le prince du Portugal, Henri le Navigateur troisième fils du roi du Portugal Jean 1er qui organise cette expédition maritime, et c’est Manuel 1er, élu le nouveau roi du Portugal après la mort d’ Henri, qui la finance. Notre expédition a pour but de découvrir de nouvelles routes maritimes, c’est a dire de relier l’Europe a l’Asie, de convertir les musulmans d’Afrique du Nord au christianisme et de ramener de nombreuses richesses telles que : les épices, or, riz, textiles… Vasco de Gama doit également emporter une lettre du Roi Manuel au souverain de Calicut afin de créer des relations commerciales.
7 Juillet 1497
Nous sommes le lendemain et nous finalisons les derniers préparatifs avant d’embarquer, le depart se fera certainement demain et je suis très impatient de partir à la découverte de nouvelles terres.
8 juillet 1497
Nous quittons aujourd’hui Lisbonne. J’embarque enfin a bord d’un des quatre navires tout en observant cette impressionnante caraque (un énorme navire porteur) et des caravelles (plus petits qu’une caraque, ce navire se faufile partout) dans lesquelles nous naviguerons pendant un long moment. Le pont du navire se divise en 3 parties : le gaillard à l’avant, le pont qui est en fait le mileu, et la dunette arrière. Ils possèdent de grandes voiles carrées soutenues par le gui et la corne à l’avant et à l’arrière, posées sur 3 ou 4 mats et sont munies d’un système permettant de contrôler la vitesse.
Ce type de navire est parfaitement adapté a cette expédition, grâce a ses bords élevés cela permet d’affronter les lames d’eau de l’Ocean Atlantique. De plus, la coque large n’a qu’une faible calaison, le fond est plat et renforcé ce qui favorise une exploration côtière.
Nous comptons environ 200 hommes d’ équipage à bord des navires, le São Gabriel, le vaisseau amiral, le São Rafael commandé par Paulo de Gama, le frère de Vasco de Gama, la caravelle Berrio, et un dernier bateau transportant les vivres.
Meme si le Berrio avait une capacité de 50 tonneaux, celle du navire de charge pour les approvisionnement de l’aller atteignait 200 tonneaux.
15 juillet 1497
Après avoir navigué pendant une semaine, nous arrivons au large des Iles Canaries.
Afin de nous orienter dans la bonne direction, on utilise plusieurs instruments qui nous facilite la tache comme la boussole qui est composée d’une aiguille aimantée qui est alors posé en équilibre sur un pivot qui nous indique alors où se situe le Nord. (photo)
Le sablier et l’astrolabe qui nous sont vraiment très utiles .
Le sablier est un appareil mesurant le temps par l’écoulement de sable. Sa précision est faible mais cela nous servait toujours.
L’astrolabe lui, est un instrument de mesure permettant de calculer la latitude et de déterminer les heures du lever et du coucher du soleil, à mesurer la hauteur des astres (étoiles, soleil) et de ce fait à lire l’heure. (photo)
Grâce à tous ces instruments de navigation, cela permet d’évaluer la distance parcourue et de réaliser des cartes.
26 juillet 1497
Nous avons atteint le Cap Vert, nous allons y faire escale pendant quelques jours.
3 aout 1497
Après avoir repris des forces, nous repartons en mer en mettant cap vers le sud, en passant au grand large des cotes africaines afin d’éviter les courants du golf de Guinée, pour atteindre le cap de Bonne Espérance, sur la pointe de l’Afrique du Sud.
7 novembre 1497
Apres 3 mois de navigation, j’en ai presque oublié mon carnet de bord ! Nous sommes le 7 novembre, début d’après midi et nous atteignons la baie de Sainte Helene, cette traversée fut plus rude que ce que je pensais.
22 novembre 1497
Après une terrible tempête qui provoqua une ébauche de mutinerie, des vents défavorables et des courants contraires, le Cap de Bonne Espérance est franchi ! Nous avons effectué la plus longue traversée en haute mer jamais réalisée : 93 jours de mer.
25 novembre 1497
Nous longeons avec difficulté une cote africaine et faisons escale
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