Analyse des liens féodo-vassaliques
Commentaire d'oeuvre : Analyse des liens féodo-vassaliques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar William Gabay • 11 Janvier 2018 • Commentaire d'oeuvre • 996 Mots (4 Pages) • 1 224 Vues
Analyse de Documents
Entre le XIe et le XIIIe siècle, des transformations importantes modifient l’équilibre de la société médiévale. La ruralité est la cadre de vie de la grande partie de la population en Europe. La terre est la principale source de richesse et de pouvoirs. Elle est dominée par les seigneurs qui y font travailler les paysans. La féodalité apparaît et s’impose comme un système de relations complexes qui est à la fois économique, symbolique et politique de la vie en société.
Dans une première partie, nous analyserons le premier document, à savoir une enluminure qui représente la cérémonie de l'hommage. Puis dans un second temps, nous nous pencherons sur la lettre de Fulbert de Chartres à Guillaume. Alors, en quoi ces deux documents mettent en avant la nature des liens féodo-vassaliques entre le XIème et le XIIème en Europe ?
Tout d'abord, on peut expliquer que la féodalité se définit comme étant un système politique où l'autorité centrale partage le pouvoir avec des principautés à la tête desquelles se trouvent des seigneurs. On peut ajouter que les vassaux sont des Hommes libre qui sont devenus dépendants d'un seigneur plus puissant que lui-même par la cérémonie de l'hommage. On peut commencer par dire que cette enluminure du XIIIe siècle, reflète bien des relations féodales-vassaliques. On peut observer que les deux seigneurs sont en train de rendre hommage au comte Guifred II de Cerdagne. On peut dire que ce dernier est représenté en beaucoup plus grand que les seigneurs, ce qui témoigne par conséquent de la puissance et de l’mportance du comte par rapport à ces derniers. Le comte a l'air sur de lui, de part son expression du visage, alors que Isarn et Dalmau semble témoigner de beaucoup de respect envers Guifred II de Cerdagne. Les couleurs utilisées pour réaliser cette miniature en disent également beaucoup à celui qui la regarde. Par exemple, Guifred II est vêtu de rouge et de bleu. Le rouge témoigne de sa force, de son courage mais aussi de sa charité. Quand au bleu, il signifie que le comte et loyal et juste. Les touches de blanc ajoutées à l'enluminure sont des signes d'espérance et de pureté.
Cette miniature reflète bien de ce à quoi ressemble la cérémonie de l'hommage. Un vassal entre dans la dépendance d'un seigneur dès lors. Le vassal se met à genoux devant son futur seigneur. Ses mains sont tenus entre les mains de ce dernier, comme on peut le voir sur l'enluminure. Cet acte témoigne que cet engagement est réciproque. La cérémonie ce conclue par un acte symbolique : le seigneur remet un morceau de fief à son vassal, sans oublier l'osculum, l'échange du baiser de paix. La cérémonie est effectuer devant des témoins.
Le second document est une lettre qui a été écrite en 1020 par Fulbert de Chartres. Elle est adressée au duc Guillaume V d'Aquitaine. Ce dernier lui avait au préalable demandé conseil car son vassal, Hugues IV de Lusignan, s'est rebellé. Dans cette lettre, l'évêque lui rappel les rapports qu'ils se doivent d'être respecter pour qu'une relation entre un seigneur et son vassal puise fonctionner. Il dit notamment que celui qui jure fidélité à son seigneur doit toujours avoir six mots en tête : sain et sauf, sûr, honnête, utile, facile et possible. Le vassal doit en effet respecter les principes énoncé ci-dessus. Il doit s'abstenir de la violence et faire le bien de son seigneur. Mais Fulbert de Chartres rappel que le vassal n'est pas le seul qui se doit de tenir ses engagements : en effet, le seigneur doit aussi respecter les siens, car il serait considérer comme étant de mauvaise foi. Que ces engagements ne soit pas respecter dans un sens ou dans l'autre, cela est sanctionné.
...