Les femmes dans les cités grecques antiques
TD : Les femmes dans les cités grecques antiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vincentgf131 • 22 Avril 2019 • TD • 1 023 Mots (5 Pages) • 1 064 Vues
Les Femmes dans les cités grecques
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Aphrodite, dite « Vénus de Milo », s.l., 100apr. J.-C.
Comparé aux femmes d’autres civilisations, les femmes g666recques n'ont en général ni un statut ni un rang élevé, et elles jouissent de peu de privilèges et elles ne sont même pas considéré comme citoyenne. Même un homme aussi éclairé que Périclès laisse entendre dans un discours important que plus les femmes sont invisibles, mieux c'est pour tout le monde. Sparte, qui, historiquement, a toujours été considérée comme inférieure à Athènes sur le plan culturel, à presque tous les niveaux, semble avoir fait mieux. Et le statut des Spartiates n'était pas exceptionnel.
Bien que dans la légende des terres grecques les hommes et les femmes descendent du même ancêtre commun les hommes sont considéré comme supérieur dans la civilisation grecque, les hommes ont plus de choses en commun avec les dieux, tandis que les femmes s'apparentent bien plus aux animaux. Bien des personnes essaient de faire en sorte que les femmes restent à leur place, au foyer et hors de vue. Cependant, certaines femmes échappent à ce destin. Aucune Grecque ne vole aussi haut que les Égyptiennes, dont plusieurs occupent le poste le plus important du pays celui de pharaon mais certaines laissent quand même un legs public.
Les femmes de la cité de Sparte surprennent, en premier lieu les Athéniens. D'abord parce qu'elles passent pour très libres de mœurs. Aristote, dans Les Politiques, n'hésite pas à leur attribuer un « dérèglement total » et, avant lui, Euripide, dans Andromaque, fait dire au vieux Pélée : « Même si elle le voulait, une jeune fille ne saurait rester chaste à Sparte », puisque ces jeunes personnes ne restent pas à la maison, courent « cuisses nues » au gymnase et luttent avec les hommes ! Le fait est qu'à la différence des autres cités, les jeunes filles, à Sparte, suivent le même entraînement que les guerriers, s'entraînent à la course, à la lutte, au lancer du disque, ainsi qu'au chant et à la danse, et boivent même du vin, comme les hommes. Toutefois, elles ne participent pas aux combats, et cette éducation physique semble avant tout destinée à leur permettre d'enfanter une robuste progéniture.
Avec cette différence entre les femmes d’Athènes et de Sparte, nous pouvons nous demander qu’elle était le rôle des femmes dans les cités grecques.
Pour répondre a notre question nous allons comparer les deux cités rivales Athènes et Spartes.
Les femmes dans l’Attique
- Leurs rôles
Des Femmes lavant du linge
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Louvre Museum Official Website, , consulté le 5 décembre 2018.
Des pleureuses
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Des tisseuses
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- Une révolution
Document issu de Jean Délorme : Bibliographie de Aspasie
Grecque originaire de Milet. On ne connaît ni la date de naissance d'Aspasie, ni celle de son installation à Athènes, où elle vécut sans doute dans la galanterie, ni celle de sa rencontre avec Périclès, qu'on peut pourtant placer vers ~ 450, en raison de l'âge du fils qu'elle eut de lui, Périclès le Jeune. Après la mort de Périclès en ~ 429, elle serait devenue la maîtresse d'un politicien en vue. Elle a été jugée très diversement de son vivant et sa mort n'a pas éteint la querelle, fait qui démontre son importance dans la société de son temps. Elle s'est trouvée en butte à l'hostilité populaire reflétée par les poètes comiques qui l'accusent des pires vices et lui attribuent une influence déplorable sur la politique étrangère d'Athènes où ses vengeances et ses caprices auraient fait la loi. Peu avant le début de la guerre du Péloponnèse, elle fut accusée d'impiété et Périclès dut plaider sa cause en personne. En revanche, ses qualités intellectuelles ont été célébrées par l'école socratique. Cette disparité provient sans doute du mépris dont elle faisait preuve à l'égard des mœurs de son temps qui enfermaient la femme au gynécée et lui refusaient toute place dans la vie sociale. D'une intelligence remarquable, Aspasie participait activement aux cénacles qui réunissaient chez Périclès les meilleurs esprits de l'époque. D'où l'estime dont elle a joui auprès de ceux qui la connaissaient personnellement et l'hostilité de la masse attachée à l'éthique traditionnelle
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