Les Croisades
Compte Rendu : Les Croisades. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 10 Mars 2014 • 1 355 Mots (6 Pages) • 1 675 Vues
Aujourd'hui nous vous présentons un exposé sur les croisades contre les albigeois qui se sont déroulé de 1208 à 1229
Quelles sont les conséquence de la croisades contre les Albigeois ?
Pour répondre a cette question, tout d'abord nous étudieront les motivations de la croisades, pourquoi l'église l'a t-elle proclamée et qu'est ce que le catharisme.
Ensuite nous détailleront chaques étapes de la croisades
Et pour finir nous parleront des conséquence des croisades
Fin de la croisade contre les albigeois
Un traité est signé à Paris entre Blanche de Castille, régente mère de Louis IX, et Raymond VII, comte de Toulouse, contraint à en accepter les termes. L’accord met fin à la croisade menée contre les albigeois, ou cathares, depuis 1209. Le comte doit alors céder une grande partie de ses terres au royaume mais conserve le comté de Toulouse et le Lauragais. Il s’engage également à marier Jeanne de Toulouse, son héritière, à Alphonse de Poitiers, frère cadet du roi. Ainsi, à sa mort, le reste de son territoire reviendra définitivement au royaume de France.
Pour conclure : cette croisade a eu des répercussions autant sur le plan religieux que sur le plan politique. Mais la croisade contre les albigeois a comme ultime conséquence d'élargir le domaine personnel des rois de France jusqu'à la Méditerranée et aux Pyrénées. Pour défendre ses nouvelles frontières avec la couronne d'Aragon, Saint Louis fait dresser la plus grande ligne de forteresses jamais dressée en Europe. e catharisme apparaît en Languedoc au cours du xiie siècle et six évêchés cathares s'y créent. Face à un clergé chrétien riche et parfois corrompu et dénonçant cette situation, cette nouvelle religion n’a aucun mal à se développer dans les classes inférieures de la population, puis à gagner les couches les plus hautes de la société.
Contrairement à la doctrine catholique, les cathares considèrent qu'il existe deux principes supérieurs, le bien (Dieu) et le mal (Satan). La création du monde, imparfaite, relève du mal et les cathares doivent s'extraire de leur prison charnelle pour retourner à Dieu. Pour cela, ils prônent une vie de pauvreté et de renoncement pour atteindre une perfection spirituelle. Certains cathares se destinent à l'état religieux et après être ordonnés, pratiquent une vie d'ascète et sont appelés Parfaits (ou Parfaites). Les cathares rejettent également tous les sacrements chrétiens, et ne reconnaissent qu'un seul sacrement, le consolament, qui apporte le salut à celui qui le reçoit, mais l'engage à suivre cette vie d'ascétisme.
Cette situation est préoccupante pour l'Église, car c'est une véritable contre-église qui se développe en terre chrétienne. Dès 1119, le pape Calixte II dénonce cette Église. Pour contenir l'expansion de l'"hérésie Cathare", Guillaume, évêque d'Albi, convoqua un concile en mai 1165 à Lombers alors ville importante de l'Albigeois (env 2000 hab.). De ce concile des archevêques, évêques et abbés du midi (Narbonne, Nîmes, Toulouse, Agde, Castres, Gailllac ...) fut rendu l'arrêt suivant : « Moi, Gaucellin, évêque de Lodève, par ordre de l'évêque d'Alby et de ses assesseurs, je juge que ces prétendus bons hommes sont hérétiques, et je condamne la secte d'Olivier(évêque cathare) et de ses compagnons, qui est celle des hérétiques de Lombers, quelque part qu'ils soient, selon l'autorité des Écritures ». En 1177, le comte Raymond V de Toulouse demande l'aide de l'abbaye de Cîteaux pour combattre l'hérésie qui ne cesse de gagner du terrain. Une expédition conduite par le comte et l'abbé Henri de Marsiac assiège Lavaur, connue comme étant le centre de l'hérésie. Quand la ville se rend, deux dignitaires cathares sont capturés et abjurent leur foi. Henri de Marsiac retourne ensuite dans son abbaye, mais l'hérésie reprend de plus belle après son départ1.
Quand Raymond VI succède à son père, en 1194, l'hérésie est tellement bien implantée qu'il ne pourrait rien faire contre eux sans susciter des révoltes de ses comtés2. Plus important, une partie de la classe dirigeante est convertie au catharisme3. Au début de son pontificat, le pape Innocent III s'inquiète de l'influence grandissante de l'Église cathare en Languedoc. Il envoie de nombreux prêtres, dont Dominique
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