LE RAPPORT RÔLE FÉMININ RÔLE MASCULIN EN GRÈCE
Cours : LE RAPPORT RÔLE FÉMININ RÔLE MASCULIN EN GRÈCE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar N. M. • 5 Décembre 2018 • Cours • 1 443 Mots (6 Pages) • 904 Vues
LE RAPPORT RÔLE FÉMININ RÔLE MASCULIN : ASPECT HISTORIOGRAPHIQUE
HOMME ET FEMME DANS LES FAMILLES GRECQUES : RÔLE FÉMININ, RÔLE MASCULIN
La position traditionnelle de l’historiographie, il est très compliqué de faire une historie des rôles féminins. La femme est une non-personne dans les cités grecques. Privée de droits politiques ce qui est la même chose dans le monde romain. L’incapacité de la femme à élever l’oikos. On nomme un tuteur. Ceci dit, on a souvent remarqué que la femme a un rôle majeur dans la Cité. Dans certaines pratiques, il n’y a pas de distinction entre les pratiques masculines et les pratiques féminines. Les deux ont une importance quasi équivalente. Difficulté de faire l’histoire des femmes, l’absence des sources, tout a été écrit par les hommes. Les choses ont été mise en cause par une historiographie qui est issue des Gender Studies. Nés aux USA, histoire classificatoire, font de la femme, un objet spécifique d’études, puis pour faire bonne mesure, direction vers une histoire féministe.
Sebillotte Cuchet : l’histoire des relations entre les sexes, de prendre en considération part égale le masculin et le féminin dans toute analyse historique. Ce courant comme beaucoup d’autres Studies, dérivent des travaux des anglo-saxons des années 1970. Ils partent du constat assez récent que le féminin et le masculin ne sont pas des données naturelles, biologiques. « On ne nait pas femme, on le devient » SDB. Le cadre social et culturel qui définissent les rôles féminins et masculins. Régimes des genres différenciés, il n’y a pas un seul rôle féminin, il y a différents régimes genrés dans une même société. Divergences sociales qui existaient déjà dans l’Antiquité. La domination vient d’une société hiérarchisée. On va tenter de mettre en évidence ces rôles revus et relus.
Repérer dans les rubriques de natures, de contextes, ce qui va influencer le décodage du document. Exemple : aspect critique. Ça va dès l’introduction, présenter rapidement les documents, les classer en fonction de leur nature. Se placer du point de vue de la question à résoudre, évaluer les éléments du dossier en classant la pertinence et ce que vont apporter les différents documents en essayant d’en faire une classification un peu plus opérante. Ici, les documents ne renseignent pas sur les mêmes choses : aspect idéologique, et un aspect rituel qui nécessite un certain discours, la stèle c’est ce qui demeure du défunt, 2e personne, c’est ce qui reste. Une personnalisation des stèles. Certaines stèles ont un aspect anthropomorphique (côté romain). Dans une source de la représentation et de la pratique. Croiser les sources, l’une qui montre la norme (Xénophon) et des sources de la pratique (l’archéologie). Ce dossier permet la confrontation entre des sources très normées (représentation) et des sources en regard, le discours ne correpond pas vraiment à la société.
Plutarque : Pourquoi Plutarque sur la question de la famille ? C’est une philosophe médio-platonicien, culture très développée. Dès l’introduction, aspect critique. Montrer la démarche.
Les attendus : le jour de l’épreuve, des accompagnements de programme,
En quoi la définition du féminin/masculin est-elle le produit de normes et de pratiques sociales au sein des familles grecques ?
Quelles normes sociales ? Y a-til un dépassement des normes ?
Hommes et femmes dans la famille : rôles féminins et rôles masculins.
Développer un point qui n’est pas abordé dans les documents : corpus hippocratique, le feu, l’explosif, le sec → caractéristiques masculins. Mollesse, inaction, faiblesse de constitution → caractères physiologiques des femmes. Un fondement dans cette représentation de différences, biologique qui est double. Et les mythes.
PROBLÉMATISATION : Première question descriptive : qu’est-ce qui définit les différences féminins/masculins dans les mondes grecques et romains ? Activités familiales au-delà du donné biologique. Dans l’Oikos, on remarque qu’il y a des rôles nettement démarqués : l’homme hors de la maison, actif et la femme dans la maison, dans la famille. Il faut interroger les limites, les supports de cette représentation et on peut aussi interroger l’existence d’une hiérarchie, la femme est exclue des activités les plus favorisées : l’activité politique, l’homme au sein de la cité, et la guerre. Et l’activité rituelle, religieuse. Ça se démarque car on a les femmes. De nombreux gradients dans ces rôles bien délimtiés et que l’on va aboutir : est-ce que les sources sont suffisantes pour aborder différents régimes de genres dans l’Antiquité ?
- Construire la différence genrée : les statuts des époux
- L’imaginaire hippocratique
- Les mythes comme support
L’article Hestia Hermes : 1963, l’auteur c’est JP Vernant, a écrit un article qui répondait à une interrogation face à une iconographie, de la grande base de la statue monumentale de Zeus à Olympie. Divinité panahellénique. Sur la base, on a représenté des couples de dieux, douze grands dieux. Un couple en particulier, le couple formé par Hestia et Hermes, déesse/dieu. Il faut remarquer qu’il s’agit d’un art religieux, ils sont le produit d’un discours théologique et c’est très codifié. Les hymnes homériques à Apollon, les apocryphes, dans ces textes on y voit que Hestia, la divinité du foyer, un point fixe et immuable dans les mythes, on espère la permanence de sa lignée, à tel point que courtiser par Zeus et P, elle refuse leurs avances, elle reste vierge, divinité tronquée. Elle participe de l’intérieur de la maison, elle ressort du féminin. Hermes c’est le dieu mobile par excellence, de faire le lien entre les trois lieux de réalité que sont les Enfers (le monde Chthonien), le monde des hommes et le monde ouranien. Divinité très active, qui peut franchir les seuils. Hermes résout cette exception de la femme au moment du mariage, le grand moment où la femme est mobile. L’un des deux éléments du couple est domestiqué, maître de soi, et de l’autre côté, un personnage plus sauvage, plus proche de l’animalité, qui n’est pas maître de soi. On a déjà une hiérarchisation.
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