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L'asie musulmane

Dissertation : L'asie musulmane. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Décembre 2017  •  Dissertation  •  3 665 Mots (15 Pages)  •  519 Vues

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                                              Plan

     Introduction

  1. Naissance et manifestation de l’islam en Asie

           1-Naissance

2-Manifestaion

   II-Les aires de la civilisation musulmane

1-Les sociétés musulmanes

2-Lescommunautés musulmane dans la vie économique

     Conclusion

INTRODUCTION

L’islam est une religion musulmane dont berceau est la Mecque, située en Arabie saoudith au Nord-Est de l’Afrique. Plusieurs continents pratiquent cette religion parmi lesquelles nous pouvons citer l’Asie. Comment est née l’islam en Asie ? Autrement dit, de quoi s’agit-il exactement quant on parle de l’Asie musulmane ?

1-Naissance de l’islam

Asie, mère des religions. Toutes les religions qui règnent ou ont régné sur une multitude d’adeptes, judaïsme, christianisme, islam, hindouisme, taoïsme, shintoïsme, parsisme, sont nées en Asie.                Admirons de loin la simplicité d’une formule comme « le désert est monothéiste » ; restons méfiants devant ceux qui voudraient expliquer le foisonnement de la pensée religieux hindouiste par la chaleur tropicale et la luxuriance la végétation. L’influence du milieu géographique (c’est-à-dire de l’ensemble des conditions physiques et humaines) s’exerce plus modestement sur la naissance et la diffusion des religions universelles. Comment ne pas constater que trois religions universelles apparues en Asie sont en des contrées contigües, la Palestine et le Hedjaz, et qu’elles sont étroitement apparentées ? Est-ce seulement fais de hasard ? Ou faut-il reconnaître qu’en un certain état du monde, qui a précédé et suivi le début l’ère chrétienne, l’angle sud-est de la méditerranée était apte à recevoir des influences diverses, à les mêler, à les exalter les uns par les autres ?De ces religions universelles seul l’islam a eu un grand succès durable en Asie, il s’est répandu sans peine parmi les populations de langue sémitique et les populations des pays arides et subarides de l’Asie occidentale, aux habitudes desquelles Coran, livre d’un citation initié aux mœurs nomades, était adapté.

Il serait dangereux de faire plus large la part du milieu géographique. Considérable, au contraire, est l’action des religions sur la géographie humaine. Hors de faibles surfaces, l’Asie est depuis longtemps occupée par des civilisations supérieures dont les religions sont partie intégrante.

2-Manifestation

        Les édifices du culte sont une manifestation de cette étroite union, la religion s’y exprime par les moyens et les techniques de la civilisation locale. Il y a loin de la grandiose mosquée de grès rose mongole aux mosquées de bois de l’indonésie, d’une lamaserie tibétaine, de ses puissants étages superposés, aux moutiers de planches et de paille de Ceylan et du Cambodge.

        Les religions peuvent modeler le plan des villages, dans les pays de civilisation chinoise, les espaces peuvent demeurer inoccupés parce qu’ils se trouvent dans l’alignement de l’axe d’un temple ou parce qu’ils correspondent à l’affleurement de quelque dragon souterrain. Le paysage est influencé par la présence ou l’absence de cimetières. Dans l’espace indien, les musulmans enterrent leurs morts, les hindouistes les brûlent, les parsis les exposent aux vautours. Cette dernière technique n’a d’effet sur le paysage urbain et spécialement sur celui de Bombay, dont un quartier se trouve frappé par d’immobilité par les « Tours du silence ».

        Les pèlerinages ont fait naître des villes. Que serait la Mecque sans les  « hadji » ? La religion conserve à la Mecque un caractère unique au monde, puisqu’il est interdit aux non-musulmans d’y entrer. Le souverain saoudite, dont la Mecque est la vraie capitale, n’y peut recevoir les diplomates étrangers; ceux-ci doivent résider à Djéddah. Bénarès doit à la religion toute son importance. L’Asie ne manque pas d’autres villes pèlerinage ; Meshed, Qum, Allahabad, Puri, Nara,  Jérusalem. Les interdits alimentaires sont des facteurs géographiques non négligeables ; le monde musulman, en prohibant les boissons alcooliques, limite et limitera vignobles. En interdisant la consommation du porc il se prive d’une ressource utile. Le village chinois est encombré de porcs, le village syrien de chèvres et de moutons ; les israéliens qui pratiquent une économie rurale rationnelle, n’élèvent pas de porcs, et cela pour des raisons religieuses ; ils élèvent en grande quantité des volailles, qui sont peut-être de meilleures transformatrices de tous les déchets. Le respect indien de la vie animale a des conséquences considérables pour l’économie et le paysages ; l’inde a un troupeau bovin pléthorique, dont les effectifs dépassent de près du double ce qui serait nécessaire à une saine économie.

                  II-LES AIRES DE LA CIVILATION MUSULMANE

Lislam est la religion de la majorité des habitants au Pakistan et dans les pays malais : environs 170 millions de musulmans. En outre, des musulmans sont dispersés dans les divers pays de L’Asie méridionale, notamment dans L’Inde, qui en compte 47 millions et qui se classe ainsi comme le troisième pays musulman du monde par ordre d’importance numérique. Il apparaît ainsi que L’islâm, dont la civilisation est originellement associée à celle des pays arabes, possède ses bases démographiques les plus importantes en Asie méridionale.

1-Les sociétés musulmanes

        Dans les sociétés  musulmanes de l’Asie méridionale, on ne retrouve pas les formes sociologiques du  Moyen-Orient ou du monde méditerranéen. L’islâm a pénétré dans des moules sociologiques préexistants, auxquels il s’est plus ou moins adapté ; et lorsqu’il y est minoritaire, il forme des communautés endogamiques analogues aux diverses communautés sud-asiatiques. C’est pour quoi on peut parler d’un islam indien et d’un islam malais.

        Dans l’espace indien, l’islam s’est défini comme  un monothéisme absolu, en s’opposant aux multiples représentations de la divinité unique, qui caractérisent l’indouisme et dans lesquelles il ne voyait qu’un paganisme. C’est pourquoi il a assez bien résisté aux tendances syncrétistes de l’hindouisme, non sans admettre çà et là, toutefois, des cultes communs ; tel le culte des pir, saints  vénérés à la fois des hindous et des musulmans dans l’Inde du Nord ; ou bien des lieux de prière communs, comme la grande mosquée de Nagore (région de Kârikâl), lieu de pèlerinage musulman et hindou, ou le temple hindou de Mannarsala (Kerala), fréquenté par des musulmans, des hindous et des chrétiens, et où l’on adore spécialement les serpents.

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