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Trois grands courants traditionnels dans l’architecture ancienne de l’Asie orientale

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Par   •  13 Janvier 2013  •  769 Mots (4 Pages)  •  1 096 Vues

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Trois grands courants traditionnels dans l’architecture ancienne de l’Asie orientale.

Au nord, populations néolithiques de la vallée de l’Amour, les habitations étaient à demi enterrées et leurs toits recouverts de terre reposaient sur des piliers de bois. Elles se touchaient parfois les unes et les autres sur une étendue considérable.

Dans le sud, l’usage le plus ancien attesté en Chine était de bâtir l’ensemble de l’habitation sur une plate-forme reposant sur pilotis. A l’origine, ce dispositif était probablement nécessaire en raison de la nature marécageuse du terrain, mais on le rencontre aussi dans des régions à l’abri de tout risque d’inondation.

L’isolement culturel de la Chine dans l’Asie de l’âge du bronze est attesté par le fait que l’usage de briques séchées au soleil y est inconnu, alors qu’il s’agit d’un matériau de construction d’emploi quasi universel dans les civilisations contemporaines et antérieures du Turkestan et du Proche-Orient.

La période Chang connaît une structure en bois des constructions, similaire à l’architecture à colonne du IVème siècle av J-C, mieux connu en coupe et qui conduit incontestablement au style historique.

Dans cette architecture en bois, il était de tradition que les pierres faisant office de socles fussent utilisées comme éléments décoratifs et diversement ornées.

Dans notre connaissance de l’évolution de l’architecture en bois, la période suivante se situe entre la fin du Vème siècle et le IVème siècle av J-C. Les plus anciens témoignages consistent en vases de bronze, sur lesquels sont gravés des bâtiments en coupe. Deux pavillons sont représentés l’un au-dessus de l’autre, et chacun se compose d’un toit principal reposant sur des piliers massifs et d’un avant-toit latéral soutenu par des piliers plus mince.

La jonction des piliers avec la poutre maîtresse de la façade se fait par l’intermédiaire d’un chapiteau uni dont la surface portante s’étend des deux côtés de la poutre. Celle-ci s’orne de motifs décoratifs peints.

Les vestiges encore visibles sur des sites comme Han-tan donnent à penser que les matériaux employés dans les édifices de la période féodale tardive étaient le bois et les tuiles de céramique et le mortier pour remplir les entrecolonnements des murs. La brique ne commença à être en usage qu’au début de la période Han.

L’architecture en pierre taillée et la technique de la voûte en brique connurent un développement rapide durant l’époque des Han postérieurs. Le monument en pierre le plus remarquable est l’hypogée de Yi-nan dans le Chantong. Ici, la pierre imite le bois d’œuvre : poutre pilier et son socle.

Les ouvrages en brique les connus sont la Grande Muraille, avec ses fortins et ses portes, et plus particulièrement les premières tours bouddhiques. L’emploi de la brique pour ces dernières est une caractéristique de l’architecture bouddhique : ce matériau a été adopté afin de remplacer la pierre utilisée sans les tours et les shupa indiens qui en furent les plus lointains prototypes. Il est cependant probable que dans chaque cas la surface de brique était recouverte de mortier pour donner à l’ensemble l’apparence de la pierre.

L’architecture

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