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Quelles inégalités entre les villes et dans la ville ?

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Par   •  24 Février 2019  •  Dissertation  •  638 Mots (3 Pages)  •  665 Vues

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L’inégalité est une « différence perçue ou vécue comme une injustice, comme n’assurant pas les mêmes chances à chacun » (ref : R. Brunet 1992 la documentation française).

Les inégalités sur le territoire français s’observent sous différents aspects.

Nous en développerons trois : le social, l’économique et le spatiale.

Les inégalités sociales entre territoires peuvent se mesurer par le taux de pauvreté. A l’échelle régionale ont peut constater que les villes appartenant aux régions Haut de France et l’Occitanie sont les plus défavorisées (il sagit des bassins septentrional et méridional).

À l’échelle départementale, une même région peut regrouper à la fois un département ayant un taux de pauvreté faible et un autre élevé. Par exemple en Île-de-France les Yvelines affichent un taux de pauvreté de 9% tandis que le département voisin, la Seine St Denis, est à 27% (le plus fort du pays étant à 29% sur l’Ile de la Réunion).

Mais à l’échelle communale et infra-communale (c’est à dire une observation encore plus fine) on s’aperçoit que les inégalités sont encore plus grandes. Les villes qui comptent le plus de personnes pauvres sont les villes centre des grandes aires urbaines. La seule aire urbaine de Paris concentre 20 % des français vivant en dessous du seuil de pauvreté.

A l’inégalité sociale s’ajoute l’inégalité discriminatoire entre les différentes populations. Sans oublier l’inégalité salariale entre hommes et femmes.

Les inégalités entre villes sont aussi économiques et géographiques. Elles sont mesurables par l’emploi et principalement celui des cadres qui représente les deux tiers de la croissance de l’emploi. Donc une ville qui crée de l’emploi cadre est une ville dynamique. Les régions qui connaissent la plus forte croissance de ses cadres sont les régions atlantiques, méridionales, alpines et l’Ile de France (Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Brest, Bordeaux, Toulouse, Montpellier.…).

Par exemple depuis une décennie, la zone de Draguignan a gagné 17 % d'emplois, celles de Toulouse et de Montpellier affichent un bond de + 16 %, et Ajaccio, Nantes et Bordeaux enregistrent une croissance supérieure à 14 %. Alors que la hausse nationale est d’à peine 3,9 % de 2006 à 2016. Ainsi nous pouvons remarquer que cette augmentation d’emplois, se concentre dans les villes dites attractives, par un cadre de vie et un climat agréable ainsi qu’un environnement économique et géographique favorable. A noter que les régions frontalières bénéficient positivement de l’intégration européenne.

A l’inverse, les régions les moins dynamiques sont la Lorraine et les régions de la « diagonale du vide » ou « diagonale des faibles densités » (large bande du territoire allant des Ardennes via le Massif Central jusqu’aux Landes) laissant pratiquement désert les villes les moins dynamiques comprises dans la diagonale du vide ( Charleville Mézières, Verdun, Troyes, Vichy, Clermont-Ferrand Aurillac, Mende…) . L’exode rural, les contraintes géographique et la désindustrialisation ont largement contribué à la perte de vitesse de ces régions.

Les inégalités entre villes sont également socio-spatiales. Elles se mesurent dans l’accès des

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