Natacha Aveline (1997), « Le remembrement urbain nippon : un modèle pour l’Asie ? Le cas de Séoul et de Taipei », Daruma n°1, Picquier, p. 131-151.
Commentaire de texte : Natacha Aveline (1997), « Le remembrement urbain nippon : un modèle pour l’Asie ? Le cas de Séoul et de Taipei », Daruma n°1, Picquier, p. 131-151.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar billblood • 3 Mai 2016 • Commentaire de texte • 1 569 Mots (7 Pages) • 806 Vues
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Natacha Aveline (1997), « Le remembrement urbain nippon : un modèle pour l’Asie ? Le cas de Séoul et de Taipei », Daruma n°1, Picquier, p. 131-151.
I Présentation de l'auteur et de l'article
L'auteur
Natacha Aveline-Dubach est directrice de recherche CNRS, spécialiste de la question urbaine en Asie orientale. Elle passe 10 ans au Japon, durant sons séjour elle est chercheur à la Maison Franco-Japonaise (CNRS/MAEE) et visiting scholar dans plusieurs universités, (Kyoto, Waseda, Tokyo, Keio). Ensuite de 2006 à 2010, elle dirige le bureau régional du CNRS Japon-Corée-Taiwan implanté à Tokyo. De 2011 à 2012 elle effectue un voyage à Hong-Kong ou elle est chercheur au Centre d’Etudes Français sur la Chine Contemporaine (CNRS/MAEE) et visiting scholar à l’université de Hong Kong. Elle dirige trois projets de recherche en tant que membre du Comité National du CNRS.
Formation
2006, Qualification du CNU aux fonctions de professeur des universités en section 24.
2005, Habilitation à diriger des recherches, section 24, université Lyon2.
1993, Doctorat NR en sciences urbaines, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
1986, DEA d’hydrologie/ climatologie, Université Paris IV-Sorbonne.
1983, Licence de géographie à l’ULP Strasbourg.
1982, Licence d’histoire à l’université Robert Schuman, Strasbourg
Diplômes de langues orientales
1992, Licence de langue et civilisation japonaise, Institut National des Langues Orientales, Paris.
2012, Diplôme national de langue chinoise HSK niveau 4 (intermédiaire).
Champs d'intérêts
Les publications de l'auteur portent sur la problématique foncière dans les grandes villes nord-est asiatiques, avec des entrées très diverses explorant l’articulation aménagement urbain/transport ferroviaire privé, la mutation des espaces funéraires et la financiarisation de la production urbaine.
Les thèmes de recherche de l'auteur traitent des dynamiques foncières dans les villes d’Asie Orientale, de l'évolution des espaces et des services funéraires dans les grandes aires métropolitaines nord-est asiatiques (Tokyo, Shanghai, Séoul), de la financiarisation de la production urbaine en Asie (Japon, Chine continentale, Hong Kong), des effets territoriaux du vieillissement (Japon) et de l'aménagement urbain et transport ferroviaire (Tokyo, Osaka, Hong Kong).
Travaux antérieurs
Natacha Aveline (1995), La bulle foncière au Japon, ADEF, Paris.
Natacha Aveline (1995), « Les retombées de la bulle foncière : le cas de Paris et Tôkyô », in Kiyoko Hagihara (dir.), Toshi no kankyô sôzoku (creation of Urban Environment), Center for Urban Studies, Tokyo Metropolitan University Press, en français et en japonais, p.31-88.
Résumé de l'article
Au Japon, la procédure de remembrement foncier (tochi kukaku seiri) a joué un rôle essentiel dans la reconstruction des villes du Japon après la seconde guerre mondiale, et reste aujourd'hui un outil essentiel de l'aménagement des quartiers résidentiels de banlieue. Cet outil qu'est le remembrement foncier fut importée en Corée et à Taiwan lors de la période coloniale japonaise, les formes urbaines mise en place sont très différentes de celles observées au Japon.
Le remembrement urbain peut être définit comme étant le Regroupement et redistribution des surfaces de terrains en vue de leur utilisation conforme aux données du plan d'urbanisme (LEMEUNIER 1963), pratiqué en France par l'intermédiaire des AFU (association foncière urbaine) mais également dans plusieurs pays étrangers notamment l'Allemagne, le Japon ou la Thaïllande.
II Synthèse de l'article
L'article concentre son étude de cas sur la Corée du Sud et Taiwan, tout en apportant quelques éléments de comparaison avec le "maitre" japonais.
Le remembrement urbain Japonais (appelé le tochi kukaku seiri) est un processus urbain mis en place dans les années 1920 pour faire face à un Tokyo touché par un tremblement de terre puis utilisé pour faire face aux conséquences des bombardements durant la seconde guerre mondiale. Il est ensuite introduit dans les années 30 à Séoul et à Taipei sous l'occupation japonaise, il connait un certains succès même s'il prend des formes parfois différentes du modèle d'origine. Le remembrement urbain nippon a pour objectif originel le développement des infrastructure de transport , Séoul et Taipei font évoluer le principe vers des projets d'aménagement globale qui répondent aussi bien aux besoins d'équipement publics et aux besoins massif de logements.
Tandis que le remembrement urbain japonais se caractérise par la production de quartiers pavillonnaires découpés par un carroyage de voies de proximité, aussi bien à Séoul que à Taipei il est surtout utilisé pour mettre en place des zones résidentielles d'immeubles collectifs disposant de nombreux équipements urbains. Dans une période ou les ressources publiques sont mobilisées par l'industrialisation le remembrement urbain est vu comme un outil de modernisation très utile.
Le japon répugne à laisser les acteurs publics jouer un rôle dans ce processus, la logique même du remembrement est un frein aux actions des collectivités locales, cependant aussi bien à Séoul que à Taipei le remembrement urbain ne peut être envisagé sans qu'un certains contrôle ne soit exercé par les acteurs publics du moins jusqu'à un certain niveau d'industrialisation atteint.
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