L'évolution urbaine

CM 2017/2018
UE5 : GEOGRAPHIE URBAINE

Chapitre 1 : L’évolution urbaine

Volonté humaine de créer mais aussi une part de laisser les choses se faire.

Paris et Washington deux villes capitales : une ville spontanée et une ville créée

• Paris : lieux créés pour se protéger avec le mélange de la seine en habitant des iles ajd l’ile saint louis et l’ile de la cité
• Washington : G. Washington qui chois en 1790 qui choisit un site pour accueillir une ville qui laisse se charger Pierre-Charles l’Enfant de tracer le plan. Il est un architecte franco-américain. Federal city est le premier nom de Washington. Les plans seront partiellement réalisés dans la vie de l’Enfant, cette ville prend une forme régulière sous forme d’un plan hippodamien (en damier)

Versailles constitue un cas intermédiaire, il y avait quelques maisons autour du château royal avant que Louis XIV y transfère sa court. Donc au départ nous avons un village spontané. Louis XIV fera faire des plans de Versailles : châteaux créer avec un village spontané. Et avec l’arrivé de la cour le village spontané va se développer fortement mais de manière spontanée.

1. Villes spontanées
   Pourquoi les gens se sont installés à cet endroit ? pourquoi quand ils sont là, ils construisent ?

La première idée serait pour bénéficier du site

PV de la Blache : « la nature prépare le site et l’homme l’organise pour répondre à ses désirs »
Sur la terre, il y a une multitude de site avec un fort potentiel. On peut penser à des choix arbitraires dû aux hasards. La construction de la ville est dû à deux motifs fondamentaux : site pour s’isoler des autres donc se protéger / pour communiquer avec les autres (donc les deux ne vont pas ensemble.

Dans certain cas, des villes ne répondent pas à ses exigences de bases, sur des sites non favorables voir dangereux.
Paroisse dédiée à St-Nicolas = sont des villages inondables : les habitants couraient le risque d’être noyé
Quartier du marais de paris est inondable. Sans Francisco/ Yokohama des villes a séisme.  

1. La naissance

1. La colline

Exemple de l’acropole d’Athènes. Mais aussi des acropoles pour toutes les villes hautes situé sur une colline et point élevé. Site urbain le plus caractéristique des villes urbaines. Débat sur la prédestination. Dans l’ensemble de l’Europe occidental et oriental on a vu apparaitre des oppidums = villes fortifiées avec des positions d’hauteur avec des défenses naturelles.

La notion de ville en anglais et en russe a une signification d’enceinte fortifié.

Dans le cadre des grecs, ils sont en face de problème, ou la roche recouvre une grande partie du sol. Les plaines vont être les seuls endroits exploitables

Dimension sacrée du lieu en altitude : peuple primitif les hauts lieux représente un appel des dieux.
Sur l’acropole d’Athènes, elle est choisie car y a déjà la présence d’un temple.

Coline = défense =ville

1. La Rivière

Une colline isolée peut s’appuyer le méandre d’une rivière. L’éperon barré est une ville protégée par l’eau (sur trois cotes) (ex : l’éperon barré de Lostmarch’h) (Berne, Tolède, Besançon, etc.)    

L’ile est un isolement géographique, iles de fleuve prisé pour l’installation d’une ville. (Paris, Berlin, St-Pétersbourg, NY, Stockholm)

L’eau est élément multiforme qui peut apparaitre comme un obstacle mais aussi un trait d’union (axe de communication). Les bâtisseurs de viles pouvaient s’avérer redoutable pour eux-mêmes que pour ses adversaires ce qui explique pourquoi des fleuves n’ont jamais été occupé par cause d’inondation ou d’invasion.
La plus connu reste la « conquête » de la Normandie par les Vikings.

Thucydide avait fait remarquer que les plus anciennes cités c’étaient éloignés des fleuves et des mers. Athènes se situe à 5km de la cote ce qui permet d’éviter le côté dangereux par la mer. Le fleuve peut constituer une arme terrible pour les ennemies : Xénophon nous raconte comment les spartiates ont pris la ville de Mentié en -375 par la complicité du fleuve office, ils ont barré le fleuve en amont de la ville : l’argile des maisons se sont écroulée : marécage. Il ne nous faut jamais laisser passer le fleuve dans les murs de la ville.

L’eau et le relief couplage des deux pour dominer le fleuve pour se protéger. Ex : Toulouse le site primitif est la colline de vieille Toulouse.

Les villes situées à proximité d’un cours d’eau, un cours d’eau qui fait naitre une ville, une ville qui se développe des deux côtés de la rive or ce cas de figure ne se rencontre quasiment jamais en Europe, elle longe simplement le fleuve. On peut poser l’hypothèse que le fait que c’est grand fleuve son très large ne se traverse pas facilement mais cette explication n’est pas la bonne exemple Reims qui longe la Vesle qu’on peut traverser sans aucune difficulté. Autre explication : les deux rives ne sont pas exposées de la même manière face aux inondations, dès qu’il y a un méandre ça déborde que d’une coté ex : à Toulouse RD plus de dégât qu’en RG. Mais aussi il ne faut pas installer le fleuve dans la ville. (XENOPHON)

Contre-exemple : Paris, Rouen, Bordeaux, de Nantes Lyon : mais y a un déséquilibre entre les rives
ex : Paris RD l’emporte sur la rive gauche. RD : site d’une agglomération marchande + aménagement du Port de Paris (grave)+halles+Pv municipal. Physiquement la RD est la plus défavorisé avec le quartier du Marais.
A Londres le sud de la Tamise est plus dvp.    

Il y a un cas ou l’eau est recherché par l’homme : le cas des sources → Pline l’ancien les eaux bienfaisantes augmentent le nb de dieux en diversifiant les noms divins qui font naitre les villes » Dans l’empire romain ont trouvé de nombreuse ville localisée sur des sources thermales souvent appelé avec « aque » ou « divona » : Ajd Aix en Provence = eaux de Sextius (aquae) / La ville de Cahors (Divona)= divona cadurorum (à vérifier). Allemagne la ville de Baden-Baden = bain-bain

1. La route

La route est déjà d’origine humaine au départ, toute fois il faut attendre ici le mot route de manière générale : route fluviale, route maritime route terrestre, route ferroviaire, route aérienne. Axes de communications aux seconds des deux besoins : isolement, communication et la sociabilité.

Si y a une route, c’est qu’il y a une croissance urbaine combiné d’une route avec un second élément pour la construction d’une ville : Route+autoroute = carrefour. Pour une ville il faut l’intersection de deux lignes.

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