L'évolution Des Sociétés
Commentaire d'oeuvre : L'évolution Des Sociétés. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alex117 • 17 Mai 2015 • Commentaire d'oeuvre • 630 Mots (3 Pages) • 550 Vues
Depuis le début de l’Humanité, les Hommes se sont regroupés en communautés pour surmonter les contraintes liées à leur environnement naturel et subvenir à leurs besoins. Au sein de chaque communauté des caractéristiques propres se sont développées, communes à tous ses membres elles forment un ensemble appelée Culture. Cette Culture regroupe de nombreux traits, parmi les plus spécifiques on compte la langue, les traditions, les croyances et le mode de vie. Avec le temps, l’enracinement de la Culture permis aux groupes sociaux d’évoluer et d’accéder à un nouveau statut : la communauté devint la nation, et ses membres devint le peuple.
A l’aube de la civilisation, des nations émergentes, puissantes et prospères, elles devancent de loin leurs voisins ; c’est le cas de l’Egypte. Ce vaste pays possède d’immenses richesses et un sol fertile qu’il sait exploiter. Son armée est une des plus puissantes du Proche Orient si ce n’est-elle la plus puissante. Forte de sa position autour du Nil, l’Egypte expose avec fierté ses talents architecturaux : les Pyramides. Ces monuments aux dimensions gigantesques témoignent de la supériorité égyptienne sur toutes les autres nations environnantes. Pourtant à l’ombre des Pyramides c’est une tout autre vérité qui se cache. Les Pyramides ne représentent pas la grandeur de l’Egypte mais son infinie tristesse. En effet, ce sont des milliers d’hommes qui sous le soleil brûlant et sous les coups de fouet, tentent désespérément d’empiler d’énormes blocs de pierre. Tant de souffrances, mais pour qui ? Le Pharaon, celui là même qui ordonne les coups de fouet. Mais pourquoi ? Parce qu’il est l’envoyé des dieux. Ces dieux qui ne se sont jamais manifesté, que personne n’a jamais vus et qui malgré tout sont capables de vie et de mort sur la population. Voilà le vrai visage de la grande civilisation égyptienne. Une puissance basée sur l’esclavage de tout un peuple par la volonté d’un seul.
Tel est le schéma des premières sociétés humaines : un souverain et ses milliers de serviteurs. Ces tyrans exploitent leur peuple et usent de tous les moyens pour les maintenir dans un état d’asservissement. Ils les manipulent, prétextant une volonté divine pour justifier leur suprématie sur la nation. Pour cela ils ont des complices : les hommes de foi. Ces derniers nourrissent la légitimité divine des tyrans à gouverner, plongeant le peuple dans une dépendance spirituelle et intellectuelle. Bien sûr les religieux en tirent profit, ils sont privilégiés et s’attirent les bonnes grâces de leur souverain. L’autre moyen de contrôle, c’est tout simplement la force. Les tyrans répriment férocement tout soulèvement ou contestation envers leur pouvoir. Ce contrôle absolu, notamment de la foi, permet aux tyrans de conserver une dévotion totale de la part de leur peuple ; celui-ci ne nourrit aucune alternative de gouvernance et participe passivement au bon fonctionnement de l’actuelle.
Ces nations, puissantes et vastes, sont bien souvent des royaumes ou des empires gouvernées par des dynasties qui se succèdent au fil du temps. Parmi elles on compte les égyptiens, les mèdes et les carthaginois. De grandes civilisations dont le règne s’étend sur plusieurs siècles, voir millénaires pour certaines. Bien que possédant une avance considérable, elles ne
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