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COP21

Étude de cas : COP21. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2016  •  Étude de cas  •  1 348 Mots (6 Pages)  •  759 Vues

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En quoi consiste le réchauffement climatique et quels enjeux en découlent ?

1-Le réchauffement climatique (ses origines, son ampleur, ses conséquences) :

  La question du changement climatique est devenue particulièrement sensible depuis deux décennies. Les recherches scientifiques ont montré que depuis le milieu du XIXème siècle, que la température de la planète a lentement progressé du fait des activités humaines, montrant même que les trois dernières décennies ont été les plus chaudes depuis au moins 1400 ans. La température serait alors même en vue d'augmenter encore, de 1,3°C à 5,3°C d’ici la fin du siècle, entraînant des évolutions incontrôlables et irréversibles, aux conséquences graves, comme l'élévation du niveau des mers (6cm ces vingt dernières années) ou la multiplication des événements climatiques extrêmes. Les impacts du changement climatique peuvent être très différents d’une région à une autre, mais ils concernent toute la planète. Des conséquences sont d’ores et déjà prévisibles, telles que l’augmentation du nombre de journées estivales dans une année.

  Les gaz à effet de serre (GES) contenus dans l’atmosphère ont un rôle important dans la régulation du climat. Ils empêchent une large part de l’énergie solaire d’être renvoyée de la Terre vers l’espace. C’est l’effet de serre qui permet de garder la Terre à une température moyenne de 15°C. Cependant, l’effet de serre est déséquilibré par les activités humaines, qui provoquent l’augmentation des concentrations de GES dans l’atmosphère, et par conséquent, accentuent le réchauffement de la planète. Les émissions de GES induites par les activités humaines auraient été estimées à 49 milliards de tonnes en 2010.

  Le début de la négociation climatique mondiale s’est déroulé lors du sommet de la Terre à Rio en 1992 lorsque l’Organisation des Nations unies et ses Etats membres ont été alertés de la gravité du réchauffement global par la communauté scientifique. Les Etats jugent avoir des responsabilités communes mais différenciées selon trois critères : la responsabilité historique, la capacité et le potentiel à réduire les émissions de GES.

2-Lutter contre le réchauffement climatique (quel diagnostic ?, les premières décisions depuis 1997, obstacles et échecs) :

  Depuis la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement, les grandes rencontres internationales sur la défense de l'environnement se sont multipliées. Les négociations internationales sur le climat ont permis de renforcer la prise de conscience des citoyens et d'initier une diplomatie environnementale très complexe.

Tout d’abord, le protocole de Kyoto en 1997 a ciblé sept GES et a fixé un plafond d’émission de GES. Puis, il y eut, en 2001, un programme européen sur le changement climatique, suivi d’un système européen d’échange de quotas d’émissions de CO2 en 2005.

  Il a notamment été fixé aux pays industrialisés des objectifs chiffrés et contraignants en matière de réduction de leurs émissions de GES. Par exemple, la Chine, en 2010, est devenue avec 22 % des émissions mondiales de CO2, le premier émetteur de GES devant les Etats-Unis. On devrait alors réajuster les objectifs de réduction des émissions de GES et la participation de chaque pays au financement des coûts de la lutte contre le changement climatique.

La France, quant à elle, compte parmi les pays industrialisés les moins émetteurs de GES et s’est engagé à respecter le protocole de Kyoto.

Le sommet de Copenhague de 2008 fut considéré comme un échec puisque aucun engagement juridique contraignant n'a pu être signé mais on est certes parvenu à créer un « fond vert » pour aider les pays du Sud à réduire leurs émissions de CO2. Le seul résultat tangible du sommet de Copenhague aura donc été une déclaration de principe affirmant la nécessité de limiter la hausse des températures à 2°C maximum sans que rien ne soit réellement précisé sur les moyens d'y parvenir. Aucun mécanisme de financement innovant n'a été institué et le projet d'Organisation mondiale de l'environnement (OME) demeurera dans les cartons. Un an auparavant, les Etats-Unis déclaraient qu'il n'y avait pas de problème de réchauffement climatique, tout comme l'Inde, de son côté, refuse tout engagement au nom de son libre droit au développement. Dans la même lancée, la Chine s'oppose à ce qu'un mécanisme international de contrôle soit mis en œuvre.

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