Etre pauvre dans la France rurale au XVIIIe siècle

Sujet : Être pauvre dans la France rurale au XVIII siècle.

« Hélas ! Il n’a d’autre ressources que de se traîner d’un pas chancelant de porte à porte, de tendre ses mains endurcis par le travail pour recevoir de l’indigence même le faible soutient d’une vie languissante qui n’est plus pour lui qu’un pénible fardeau ». Cette citation est extraite du cahier de doléance de Soulangis écrit en 1789. En effet elle décrit parfaitement la situation d’un pauvre laboureur qui a travaillé toute sa vie et qui maintenant connaît la pauvreté. Qu’est-ce que c’est d’être pauvre au XVIII siècle en France. Il faut tout d’abord savoir que la pauvreté est un phénomène général qui peut toucher la veuve, le vieillard, le paysans, le laboureur tout comme le noble. Puis, il y a plusieurs raisons qui explique cette pauvreté, elle peut être due à l’absence de réserve de patrimoine qui sert de protection en cas de perte matérielle. Mais aussi elle peut être causée par l’endettement structurelle de la société qui impact aussi bien les paysans et les nobles qui vont s’endetter pour acheter du grains pour les paysans ou s’endetter en essayant d’épater le roi quant aux nobles. De plus en France 85% de la population est rurale, cependant on ne peut pas faire de généralité car chaque situation est différentes selon les provinces. Le XVIII siècle est maqué par une hausse de la population elle passe de 22 millions en 1715 à 28 en 1789 millions. Cela entraîne une hausse de la demande et des prix. D’autre part il se produit un phénomène de contraction de la propriété foncière, il n’y a plus assez de terres pour cette population en hausse. En réponse à ce phénomène se produit un exode rural. Enfin, il est très difficile d’écrire sur la vie des pauvres ou même de la décrire car ils ne sont pas lettrés. De fait, on ne les connaît qu’à travers le regard des élites. Cependant Jean-Pierre Gutton un historien qui dans son ouvrage intitulé La société et les pauvres: l’exemple de la généralité de Lyon(1534-1789), s’intéresse aux invisibilités. Contrairement aux autres historiens qui privilégient l’étude des élites, J-P. Gutton va utiliser les registres de maréchaussée et les registres hospitaliers.

Finalement on connaît très mal les pauvres au XVIII siècle alors que la pauvreté est très présente dans la société. Alors on peut se demander qui sont les pauvres et quel est leurs situations dans la France rurale du XVIII siècle.

Plan :

I/ Le pauvre peut être n’importe qui, et peut provenir de n’importe quelle classe sociale.

A) Une population plus vulnérable.

B) Une population très paupérisable.

C) Ladiversitésdessituationsdanschaquesprovinces.

II/ Le pauvre dans la société.

A) Une vision du pauvre autant méliorative que péjorative au XVIII siècle.

B) Les divers dispositifs d’assistance pour les pauvres.

C) LapauvretésujetdesdébatsdesLumières.

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