Les villes en France au XVIIIe siècle.
Fiche : Les villes en France au XVIIIe siècle.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Salomé Ferreira • 27 Novembre 2016 • Fiche • 3 988 Mots (16 Pages) • 900 Vues
LES ORAUX : pour le 14 Novembre
SUJET 1 : Les villes en France au XVIIIe siècle.
Introduction :
Les villes au début du de la Renaissance ne diffèrent guère de celles du Moyen-Age.
Ce n'est qu'à partir du XVIème siècle qu'elles se modifient en profondeur par l'accélération des mutations économiques, sociales et culturelles que connaît lors la France. Cette phase de mutations, née au lendemain de la guerre de Cent ans, prend fin dans la violence des guerres de religion. Dans ces premières décennies de l'époque moderne, le réseau urbain, encore embryonnaire, est composé de quelques grandes cités et de très nombreuses petites villes en pleine expansion. La société y est encore figée dans ses structures médiévales hiérarchisées. Lieu de l'urbanité, la ville est comme la quintessence de la civilisation. Lieu d'échanges économiques et intellectuels, la ville échappe de plus en plus à l'autorité féodale et s'affirme comme sujette du roi.
Qu'est ce qu'une ville ?
La ville est conçue tout à la fois comme un espace et une micro-société, qui se distinguent de leur environnement comme un fait extraordinaire. La ville n'est ni un bourg, ni village et, de ses remparts, domine le ''plat pays''. A vrai dire, définir la ville à l'orée su XVIème siècle n'est pas chose aisée. Il n'existe pas de critère indiscutable, mais un ensemble de caractères propres à distinguer une agglomération d'hommes et de femmes de contrées alentour.
Problématique : Comment est représenté la ville française au XVIIIème siècle ? Ses évolutions, acteurs et enjeux ?
Plan proposé : Dans un premier temps nous entamerons sur l'aménagement des villes françaises, puis la dynamique sociale et économique et enfin l'embellissement à l'urbanisme au XVIIIème siècle.
I/ L'aménagement des villes françaises
Les villes ont une place marginale dans le paysage du royaume, mais leur importance augmente au cours de l'Ancien Régime. Elles connaissent une croissance variable mais le XVIIIe siècle est d'avantage marqué par le fait urbain.
a) Densité de la population urbaine
Il est très difficile au XVIIIe siècle, et pratiquement impossible aux XVI et XVII siècles de connaître avec précision les chiffres des populations urbaines. Cette imprécision est due surtout aux insuffisances des sources, mais aussi au fait que la précense d'une importante population flottante est un fait structurel de la démographie des villes : voyageurs, justiciables, élèves des collèges, soldats des garnisons , marins dans les ports, artisans, faisant leur tour de France, mendiants occcasionnels ou profesionnels,etc. Pourtant malgré l'imprécision des chiffres, il est indéniable que la population des villes est très minoritaire dans la France de l'Ancien Régime.
De plus, on peut préciser que l'absence de chiffre exact est aussi définit par un fort taux de mortalité, à cause de l'impact des guerres religieuses , entre les villes, ainsi que les épidemies qui ont fait des ravages en France comme en Europe.
On parle alors de solde naturel, souvent négatif, cette faiblesse est due a certains impacts comme nous avons pu voir, les guerres, épidemies, famines, pauvreté etc.
Ainsi que la promiscuité dans les villles et une hygiène très sommaire facilitent la propagation des germes au sein de la population parfois mal avitaillées dans les années de mauvaises récoltes.
Notamment la faiblesse de natalité en milieu urbain provient en partie de la différence de situation des sexes. Les femmes entrent facilement dans la domesticité, laquelle porte au célibat. Puis les hommes trouvent ainsi difficilement une épouse pour fonder un foyer. On retrouve aussi la surmortalité féminine liée aux risques des couches accroît le déséquilibre du sex ratio.
Impact due à la concentration des établissements religieux qui regorge de nombreuse population de célibataires.
Pour prouver cela nous pouvons conclure par des données chiffrées :
Evolution de la population urbaine en France ( en millions d'habitants)
Population totale | Urbains | |
1600 | 19 | 14.40% |
1650 | 20.5 | 17.30% |
1700 | 22.4 | 17 ,4% |
1750 | 24.5 | 18.20% |
1790 | 28.1 | 20.00% |
Concernant les grandes villes en France, nous pouvons situer Rouen, Paris et Lyon comme des villes croissantes malgré les impacts cités.
Au XVIII eme siècle, la croissance urbaine reprend de façon plus importante, en raison du rôle que tiennent les cités dans l'évolution économique ou administrative du royaume ; ainsi les cités marchandes comme Lyon ou les capitales provinciales comme Bordeaux ou Toulouse connaissent un essor important : la première passe de 97 000 habitants à 146 000 habitants et la seconde de 45000 habitants à 111 000.
b) Aspects et quartiers
Entre 1500 et 1700 , les villes françaises accroissent sans conteste leur domination sur le plat pays qui les environne. Durant les deux premiers siècles de la modernité, celles-ci connaissent en effet des changements qui, pour être moins visible que ceux de la ville des Lumières ou de la ville industrielle, n'en constituent pas moins une rupture aec l'héritage du Moyen- âge.
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