La naissance d’une religion monothéiste, la formation d’un empire et l’influence de cette doctrine dans le quotidien des croyants dans la péninsule arabique de 610 à 750.

La naissance d’une religion monothéiste, la formation d’un empire et l’influence de cette doctrine dans le quotidien des croyants dans la péninsule arabique de 610 à 750.

« Allah akbar », Dieu est grand ! Depuis la nuit des temps, l’Homme a besoin de croire en une entité qui le guide dans ses choix. Celles-ci ont évoluées à travers le temps ; d’abord sous forme d’animaux puis de créatures moitié Homme moitié animaux et pour finir, des entités sous l’apparence d’un Homme. L’islam, aujourd’hui, est l’une des trois plus importante religions du monde avec le Christianisme et le Bouddhisme. Il y a plus de huit cent milles musulmans répartis sur les cinq continents. Avant la naissance de cette religion, la communauté Arabe pratiquait différentes religions : des monothéiste comme le christianisme et le judaïsme et des polythéistes. Cette dernière veut dire qu’ils ne vénèrent pas un dieu unique mais plusieurs ; elle est le contraire du monothéiste. Quel est et comment est née cette nouvelle religion monothéiste qu’est l’islam ?  Quelles sont leurs coutumes ?

La naissance de l’Islam, une nouvelle religion monothéiste, dans la péninsule arabique se déroule dans le courant de la première moitié du septième siècles. Elle a pour Dieu unique le grand Allah (Dieu) et comme prophète^[1] Mohammed^[2]. Cette religion se fonde sur des sources diverses postérieures à la vie de Mohammed qui a reçu l’enseignement d’Allah. Pour cela, ce dernier aurait laissé un recueil de textes sacré, le Coran, de ses paroles dites à Mohammed pour qu’à son tour, il les transmettent aux Hommes. Cet enseignement fût d’abord retenu oralement par des témoins contemporains à la vie du prophète puis écrit sur des supports sommaires à l’aide de peau et d’os. Le prophète Mahomet né entre 570 et 580 appartient à l’aristocratie de La Mecque^[3]. Tourmenté par la religion, il entend  régulièrement des voix mais ce n’est qu’en 610 sur le mont Hira que l’ange Gabriel serait apparu à Mahomet. Le Coran et la Sira, biographie de Mohammed, assurent l’un comme l’autre que « Mohammed n’est le père d’aucun d’entre vous, il est l’envoyé d’Allah et le sceau des Prophètes, Allah connaît tout »^[4] . En 613, il commence son apostolat (propagation de foi) et après neuf ans de prêche, il se voit obligé de quitter La Mecque et se rend à Yathrib. Cet évènement, nommé l’Hégire, marque la fondation de la religion musulmane et le début de leur calendrier en 622. A Yahrib renommée Médine, le prophète fonde la première communauté musulmane à laquelle il essaie de rallier les juifs. Ceux-ci, contre l’arrivée de cette nouvelle religion, tentent de l’assassiner et Mahomet les exile de Médine en 624. L’islam se considéraient comme supérieur aux autres religions parce qu’elle est chronologiquement plus récente.                 Durant l’an II, la filiation avec Abraham est abandonné et la prière se fait donc en direction de La Mecque et plus de Jérusalem. Une forte tension se crée entre avec les Juifs : l’islam se considère comme supérieur due à sa chronologie récente. Mahomet prend alors le pouvoir à Médine. Grâce son origine d’une famille aristocratique et son éducation de premier plan pour la religion, il dispose de connaissances politiques et économique en raison d’activités commerciales qu’il a mené durant sa jeunesse. Il n’est donc pas qu’un guide spirituel, il est un chef de clan, se qui le différencie de Jésus qui n’apparait que comme tel. Fort de ce pouvoir, il lance une bataille accompagné de ses fidèles pour reprendre La Mecque et propager sa pensée à travers l’Arabie. Il remporta la bataille en 624. La première loi qu’il établi est l’interdiction de la pratique du polythéisme. Le territoire de l’enseignement de Mohammed s’étend alors dans ces régions désertiques ; toute l’Arabie s’y conforme. En 632, il décède dans à Médine, symbole de sa première conquête en tant que prophète et qui est aujourd’hui un important site de pèlerinage islamique. A ce moment, la plupart des Arabes sont musulmans. La création de cette communauté croyant en Allah se nomme l’Umma  . Cependant, il ne possède pas d’enfant mâle, sa succession va alors causer quelques soucis. En effet, un schisme^[5] se crée dans la communauté musulmane : les Sunnites et les Chiites. Cette scission est due nottament par une interprétation différentes des textes de succession de Mahomet pour diriger le territoire de la péninsule arabique et la communauté des croyants. Deux successeurs potentiels se présente : Ali, le cousin de Mohammed et Abou Bakr le plus fidèle de ses compagnons. Les Chiites estiment que la califat doit être réservé aux membres de la famille de Mohammed ou ses descendant, appelé Imams mais les Sunnites, eux, sont adeptes de la tradition et refusent.

Malgré ce schisme, le Djihad continue, il s’agit d’un terme arabe qui signifie « Combat dans la voie de Dieu ». Ce terme est très controversé aujourd’hui, il a une référence à la guerre. L’empire musulman s’est constitué en moins de cent ans sous la dynastie des Omeyyades. Après la mort du prophète, l’expansion se fait vers le Nord au nom du Djihad sur les routes commerciales d’Arabie. La conquête est facilité par le mécontentement des populations soumises aux Empire byzantins et sassanides qui se battent l’un contre l’autre. Les cavaliers légers arabes utilisent des techniques de combat qui déroutent les lourdes armées byzantines. Leur défaite à la bataille de Yarmouk en 636 les obligent à abandonner l’Egypte, la Palestine et la Syrie. En 637, les cavaliers musulmans remportent une victoire décisive sur l’Empire sassanide à Qadisiyya ce qui offre la roche Mésopotamie et l’opportunité de franchir les deux grands fleuves qui constituent une barrière naturelle. Ensuite, de 637 à 644, la conquête s’étend à la fois vers le nord de l’Irak jusqu’au Kurdistan actuel et vers l’est de l’Iran. La résistance sassanide est définitivement brisée lors de la bataille de Nehavend en 642 et plus rien ne s’oppose à l’intégration des peuples du centre et de l’est de l’empire sassanide et de la communauté des croyants. Ensuite, le troisième calife, Uthman Ibn Affan, que ces peuples intègrent l’Umma au moment de la disparition des derniers territoires fidèles aux Sassanides en 655.  Ses conquêtes s’étendent au Nord sur les espaces situés entre la mer Noir et la mer Caspienne jusqu’aux monts Caucase. C’est ainsi que les actuels territoires du Kurdistan, de l’Arménie, de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan intègrent à leur tour Islam. L’assassinat du calif va mener au pouvoir Ali en 656. Cette prise de pouvoir crée un conflit majeure encore entre les Sunnites qui s’appuies sur la tradition du prophète et les Chiites, ceux qui prennent le parti d’Ali. Aujourd’hui, ce conflit est toujours présent, les Sunnites représentent quatre-vingt pourcents de la communauté islamique et recouvre la majorité du territoire de l’Arabie Saoudite. Les Chiites, eux, sont majoritaires en Iran, en Irak et à Bahrein. Les tensions entre ces deux courants, relancés par des rivalités politiques, ont engendrés de violents affrontements, actuellement, en Syrie et en Irak. Sous le règne d’Ali, le Djihad^[6] se poursuit vers l’Afghanistan et le delta de l’Indus^[7]. A la mort d’Ali en 661, la dysnastie des Omeyyades maintient l’unité politique d’Islam. Damas devient la capitale du califat, des populations hétéroclites s’intègrent à l’islam se qui influencent l’administration de ce vaste espace multinational. Au contact des Byzantins, une civilisation nouvelle et un mode de gouvernement inédit vient le jour. La synthèse des apports arabes et byzantins montrent que l’islam, bien que monothéiste, est ouverte aux autres cultures. En 670, l’Afrique du nord est entièrement convertie et administré par des Musulmans. Fort de cette domination nord-africaine, le continent européen de l’ouest devient la nouvelle cible de Tariq ibn Ziyad et de 6000 soldats d’Islam. Ils débarquent à Gibraltar le 27 ou 28 avril 711. L’Espagne sera conquit au bout de deux ans après avoir remporté la bataille de Guadalete^[8] et tué le roi Rodrigue. Ensuite, la progression des musulmans est fulgurante ; ils profitent la mort du roi, de la guerre civile avec les Basques et de la famine des populations locales pour les rallier à leur cause. Grenade et Cordoue capitulent. Ensuite, ils traversent les Pyrénées au niveau du Pays basque, du Roussilon et du col de Roncevaux. Dès 721, les Musulmans s’avancent vers Toulouse pour ensuite prendre Nîmes et Arles en 725. En octobre 732, les Musulmans attaquent Poitier mais se heurtent à la défensive des guerriers franco-aquitains. Les capacités de Charles Martel à conserver leur formation et repoussent les armées ennemis. C’est une bataille aujourd’hui encore très célèbre bien qu’on ait très peu d’informations sur celle-ci. L’Espagne resta conquise jusqu’en 1492, c’est le roi Ferdinand d’Aragon qui reprend le royaume en main. Aujourd’hui, le territoire islamique s’étend sur tout l’Afrique du nord jusqu’aux frontières de la République démocratique du Congo et tout le territoire qui s’étend de la mer rouge, à l’ouest et de la mer noir, au nord jusqu’à la frontière de la Chine. Le territoire de l’indonesie fait également parti de la communauté musulmane.

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