Crime en Égypte Ancienne
Fiche : Crime en Égypte Ancienne. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar SOLA49 • 16 Mars 2025 • Fiche • 462 Mots (2 Pages) • 47 Vues
En Egypte antique, le jugement des criminels et l’application des peines étaient fortement influencés par la religion, la morale et par l’autorité pharaonique, qui détenait un pouvoir presque absolu. Le droit égyptien, c’est-à-dire le Mâât (désse garante du bon ordonnancement du cosmos), suppose de rendre la justice équitablement. Comme toutes les nations primitives, l'Égypte faisait du droit de punir une délégation de la puissance divine.
Ainsi, le pharaon, en tant que représentant divin, déléguait aux magistrats le jugement des affaires criminelles. Les infractions étaient distinguées, les moins graves étaient gérées localement, et les plus graves étaient jugées par le pharaon ou des tribunaux désignés.
Les crimes jugés graves, tels que le meurtre, la trahison et la profanation de tombes, ceux ci étaient punis par la peine de mort, administrée par des méthodes brutales telles que la décapitation ou l’empalement, qui n’étaient prononcés que par le pharaon. Les crimes punis par la peine de mort étaient d’ailleurs indiqués un à un. C’était le cas pour le mensonge, le silence gardé sur un complot politique ou encore, les maléfices prononcés contre le roi. De même, les Égyptiens montraient un grand respect pour la vie de leurs concitoyens, l’homicide volontaire ou involontaire était puni de mort.
Le supplice de l'ablation du nez et des oreilles s'appliquait à l’adultère.
Le châtiment le plus ordonné était la flagellation.. Le viol sur femme libre avait pour peine la perte des parties génitales, On arrachait la langue à l'espion qui avait révélé les secrets de l’État. Certains châtiments laissaient des marques permanentes pour signifier publiquement la faute.
Pour des infractions moins graves, les juges imposaient des peines cumulables allant du bannissement aux travaux forcés, à la privation de ses droits funéraires..
Le système judiciaire comportait une large variété de sanctions susceptibles d'être infligées aux condamnés. Toutefois, le simple aveu du crime ne suffisait pas pour que les juges condamne un homme, celui ci devait passer par une série d’épreuves pour que l’on soit certains qu’il dise la vérité, notamment par la bastonnade. Par ailleurs, les peines étaient souvent déterminées en fonction du rang social du coupable et de la victime, avec des sanctions plus sévères pour les délits contre l’élite. En ce qui concerne la torture, elle était parfois utilisée pour extorquer des confessions.
Les témoins et accusés prêtaient serment devant les dieux pour garantir leur sincérité, et ils étaient souvent battus pour s'assurer qu’ils disent la vérité.
Le problème des faux témoins n'était pas très courant mais il le devint avec le déclin de l'Empire Egyptien et l’augmentation de la corruption.
Les accusés se représentaient eux-mêmes, car on considérait que les avocats obscurcissaient la vérité.
Ce système juridique hiérarchisé, inspiré par les croyances religieuses, visait à assurer un équilibre social dissuadait les actes répréhensibles par des sanctions exemplaires pour diriger la conscience publique et façonner la jeunesse.
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