Quelle influence a joué notre société ainsi que nos manières de vivre dans le développement de la crise sanitaire liée au coronavirus ?

« Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire, certes. Nous ne luttons ni contre une armée, ni contre une autre nation. Mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale. » Comme en dispose le Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron le 16 mars 2020, au cours d’une allocution télévisuelle, la crise sanitaire liée au coronavirus ne peut être ignoré par la société. Notre monde a connu, traversé et traverse encore une crise sanitaire d’une importance phénoménale. En France, l’arrivée du virus en 2019, soit depuis 4 ans a obligé l’État à adopter des mesures dites exceptionnelles afin de protéger la population et limiter les ravages de la propagation de la pandémie.

Au prisme du développement de la pandémie, quelle influence a joué notre société et nos manières de vivre ?

Tout d’abord, il convient d’éclairer cette problématique en s’appuyant sur les réactions étatiques prises en réponse à cette crise (I), en découle une adaptation du mode de vie de tous face au développement de la crise du coronavirus devenu usuel (II). De fait, par corrélation, une analyse nuancée de cette influence est nécessaire (III).

I. Une réactivité étatique face au développement d’une crise sanitaire de haute ampleur.

L’État en réponse au développement rapide de la pandémie du coronavirus, n’a pas hésité à activer ses prérogatives régaliennes. En effet face à l’exceptionnelle ampleur du virus, l’isolement des personnes contaminé était une première solution. À compter de l’apparition de symptôme et d’un test positif, durant 7 jours les personnes contaminées devaient donc s’isoler. Il en était de même pour les personnes dites « cas contact ». En somme, cette première directive donnée par le gouvernement, a eu pour conséquence d’isoler partiellement, donc uniquement les « malades ». On peut analyser cette approche comme relative face à l’arrivée du virus. L’État a d’abord procédé à une forme d’action au cas par cas.

Si cette approche de la société paraît relative, les mesures prises par la suite n’ont été que graduelles. Entre obligation du port du masque, distanciation sociale ou encore la limitation des déplacements. Finalement, le confinement total de la nation pour n’évoquer ici que l’influence de la société française, traduit une réactivité urgente en réponse à la crise sanitaire. Toutes ces mesures prises par la société permettent d'analyser cette influence comme étant protectionnisme face au virus mais également face à notre manière de vivre qui a été bouleversé.

Ce protectionnisme enclenché par l’État était-il la solution face au développement liée à la crise du coronavirus ? Cette interrogation peut être nuancée, dans un sens on peut analyser notamment le confinement comme une mesure temporaire, qui a permis de moduler la propagation du virus et de désengorger les hôpitaux. Mais à quel prix ?

Notre mode de vie à la suite de ces mesures a influencé d’une manière ou d’une autre le développement de la pandémie. En somme, la mise en œuvre des pouvoirs publics à considérablement influencée la vie sociale de notre société.

II. Une adaptation du mode de vie au développement de la crise du coronavirus devenu usuel.

Les mesures prises par la société en réaction au développement du coronavirus en France ont eu pour effet de multiple changement dans notre manière de vivre et par analogie ont également eu un impact sur ce développement.

Le port du masque dans un 1er temps a permis de limiter la transmission du virus entre individus. L’adaptation de notre mode de vie a donc influencé à plusieurs échelles la propagation du coronavirus. Si au départ beaucoup étaient récalcitrants à l’idée de vivre d’une manière dont on n’avait pas l’habitude, c’est-à-dire de porter un masque en continu dans tous les lieux fermés, finalement s’en est devenu le principe. En effet le port du masque pour beaucoup encore aujourd’hui se fait dans divers lieux comme les hôpitaux, supermarché, cinéma... toutefois à l’heure où celui-ci était une obligation, dès lors il n’en est plus.

Cette adaptation de notre mode vie a eu des résultats sur le développement du virus. Évidemment, il ne faut pas procéder à une analyse mesure par mesure, mais plutôt à une analyse générale. En effet, c’est l’ensemble des mesures

...