La jungle désormais en ville !
Thèse : La jungle désormais en ville !. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vipnaila123 • 5 Avril 2023 • Thèse • 660 Mots (3 Pages) • 195 Vues
Vendredi 28 octobre 2022 Sow Naila Sherine
Mme. Yu 532
La jungle désormais en ville !
Depuis la nuit des temps, l'être humain s’est toujours trouvé un compagnon de route. Que cela soit une personne ou un animal, l’aspiration était de briser la solitude et de trouver une aide. Les animaux comme les chiens et les chats ont été domestiqués pour ces raisons, mais qu'en est-il des animaux sauvages ? En posséder est-il responsable ? En aucun cas ! Cela peut s'avérer dangereux pour les propriétaires et occasionner des répercussions néfastes sur l'écologie.
Pour débuter, ces animaux peuvent causer des préjudices aux acheteurs. En effet, ces bêtes demeurent des animaux sauvages, même s’ils portent l'étiquette d'animal de compagnie dans les sites d’achat, cela ne pourra jamais ôter leur nature et leur instinct impulsif. Morts, blessures et accidents ne manquent pas à la liste ! D'autres insensés vont jusqu'à adopter des félins ! Thane Maynard se confie à ce sujet : « Tout d’abord, ils sont bien plus dangereux que les autres animaux exotiques. Si un panda roux peut vous griffer, un tigre peut vous tuer. » Comme tout être vivant, les animaux aussi se développent et mûrissent. Quand il atteint leur âge de maturité, vous n’aimeriez pas en posséder un chez vous. Comme le dit si bien Cathy Williams, conservatrice au Duke Lemur Center, à ce sujet : « Une fois qu’un bébé lémurien a grandi, ce n’est plus du tout une peluche et il peut même être assez dangereux. » Acquérir un animal exotique peut revenir à acheter soi-même ses ennuis ou peut même sa mort…
Ensuite, l’adoption de ces bêtes comme animaux domestiques peut affecter l'écologie. Effectivement, plusieurs propriétaires décident d'abandonner leur animal après avoir réalisé la difficulté de s’en occuper. Ces délaissés se retrouvent alors dans la nature et disputent désormais certains habitats avec d'autres espèces indigènes y vivant déjà. Par exemple, le biologiste Marc Dupuis-Desormeaux a découvert à la suite de ces observations que sur les 1000 tortues qu’ils avaient capturé, 5 à 6% étaient des tortues à oreilles rouges non indigènes. Ces dernières pourraient rivaliser des territoires avec les autres espèces. Celles-ci se retrouveraient alors menacées par ces envahisseurs et pourraient disparaître. De plus, ces animaux exotiques pourraient être à l’origine de propagation de maladies infectieuses aux animaux natifs. Des risques de pandémies et d'épidémies sont alors possibles. Par conséquent, les virus comme la ranavirose et la chytridiomycose touchent déjà les amphibiens à l'échelle mondiale. Bref, la présence des espèces exotiques pourraient provoquer l'altération de l’environnement naturel.
Pour conclure, il est écervelé de penser qu'acquérir des animaux sauvages comme animaux domestiques est responsable. Les soi-disant conséquences positives ne font aucun poids face aux multiples répercussions fâcheuses. Il est temps de renvoyer ces animaux là d’où ils viennent!
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