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Dans les textes de Cartier et de Lahontan, les Français sont-ils présentés de la même façon ?

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Par   •  14 Août 2023  •  Dissertation  •  1 404 Mots (6 Pages)  •  257 Vues

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Devoir 1C – Plan et rédaction        

Étape 1 : Plan comparatif du développement

Question : Dans les textes de Cartier et de Lahontan, les Français sont-ils présentés de la même façon ?

Point de vue : Non, les Français ne sont pas représentés de la même manière dans les deux textes. Ils sont représentés par un peuple qui se perçoit comme étant supérieur aux Indiens, mais qui les voit et traite différemment.

Argument principal 1

Premièrement, dans les textes « Extrait de Voyages en Nouvelle-France, de Jacques Cartier (1534) »et celui « Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, du baron de Lahontan (1703) », nous remarquons que les Français ont un sentiment de supériorité face aux Amérindiens, lesquels sont appelés « les sauvages ».

Sous-argument 1.1

Sous-argument 1.2

Dans « Extrait de Voyages en Nouvelle-France », de Jacques Cartier, le sentiment de supériorité de ceux-ci vient du fait que les Amérindiens n’ont pas tenu tête et ont obéi à tout ce que les Français souhaitaient. Les « sauvages » ont aussi accepté les pauvres offrandes des explorateurs, ce qui était vu comme du troc à cette époque.

Dans le texte du baron de Lahontan, dans « Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un sauvage dans l’Amérique », on y explique la supériorité du peuple Français en y comparant la vie des Français vivant en France en à celle des Amérindiens. Une vie beaucoup moins luxueuse selon la perception des Français qui se voient supérieurs à ceux-ci en raison de leur mode de vie.

Illustration 1.1

Illustration 1.2

« De quoi se contentèrent fort, et donnèrent leurs vieux haillons à ceux qui retournaient. Et puis donnâmes aux trois que nous renvoyâmes, à chacun sa hachette et des couteaux, dont ils furent très joyeux. ». (Ligne 23 à ligne 25).

« Y a-t-il une vie plus agréable que celle d’un nombre infini de gens riches à qui rien ne manque ? […]  N’as-tu pas vu nos princes, nos ducs, nos maréchaux de France, nos prélats et un million de gens d’autres états qui vivent comme des rois, à qui rien ne manque et qui ne se souviennent d’avoir vécu que quand il faut mourir ? […]». (Ligne 19 à ligne 25).

Explication 1.1

Explication 1.2

Ce que représente Jacques Cartier dans son texte, c’est que les Amérindiens se contentent de très peu comme offrandes de la part des Français. Les trois qui retournent au dit havre, Gaspé, sont très heureux pour seulement avoir reçu une hachette et des couteaux. Ils se considèrent heureux, d’avoir reçu ces cadeaux de gens qui leur sont supérieurs.

Le baron de Lahontan exprime la différence entre la vie des Français et des Amérindiens. Il démontre la richesse des Français avec l’énumération, c’est une façon d’exprimer leur supériorité et leur adoration face à leur mode de vie, et ce comparativement aux Amérindiens qui ne vivent pas de la même façon. Comme il le démontre dans cet extrait, pour lui vivre comme les « sauvages », ne se résume pas à une vie heureuse. « Appelles-tu vivre heureux, d’être obligé de gîter sous une misérable cabane d’écorce, de dormir sur quatre mauvaises couvertures de castor […]  de faire trois cents lieues à pied dans les bois épais, abattus et inaccessibles […] ? ». (Ligne 1 à ligne 4)

Argument principal 2

Ensuite, en analysant les deux textes, nous remarquons que la vision des Français à propos des Amérindiens est différente selon Cartier et Lahontan. Selon Cartier, les Français pensent que les Amérindiens n’ont aucune culture. Lahontan a une perception différente quant à la culture des Amérindiens.

Sous-argument 2.1

Sous-argument 2.2

Dans « Extrait de Voyages en Nouvelle-France », tout d’abord, les Français sont représentés comme des personnes pensant que les Amérindiens, nommés les « sauvages », sont des personnes n’ayant aucune culture. Cartier les représente comme des personnes pouvant seulement communiquer par des mimes ou mimiques.  

Dans l’extrait « Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un sauvage dans l’Amérique », le Français, Lahontan, démontre qu’il trouve une égalité des connaissances entre lui et le sauvage qui est représenté par Adario, lequel semble beaucoup plus instruit.

Illustration 2.1

Illustration 2.2

« . Et nous firent signe qu’ils n’abattraient par ladite croix, en nous faisant plusieurs harangues que nous ne comprenions pas ». (Ligne12 à ligne 15)

« cela est bon pour ceux qui ne sont jamais sortis de leur pays, qui ne connaissent point de meilleure vie que la leur, et qui n’ayant jamais été dans nos villes, s’imaginent que nous vivons comme eux ; mais pour toi, qui as été en France, à Québec et dans la Nouvelle-Angleterre, il me semble que ton goût et ton discernement sont bien sauvages, de ne pas trouver l’état des Européens préférable à celui des Hurons ».(Ligne 15 à ligne 19)

Explication 2.1

Explication 2.2

L’extrait démontre la vision qu’a ce navigateur Français sur les Amérindiens. Selon lui, ils sont incapables de communiquer, leurs harangues ou leurs discours sont incompréhensibles pour les Français. La façon de nommer la tentative de communication des Amérindiens, par les mots « harangues et gestes que nous ne comprenions pas », démontre leur vision face à eux.

Selon Lahontan, les Français restent supérieurs aux Hurons, par leur mode de vie. Malgré cela, les Amérindiens sont des êtres comme les Français, mais ayant des coutumes de vies différentes. Leur mode de vie, bien qu’il soit différent, n’empêche pas les Amérindiens de savoir bien communiquer et d’être instruits, comme de démontre Adario. Lahontan trouve tout de même que leur vie n’est pas égale à celle des Français qui est plus prestigieuse.

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