LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Dans les textes de cartier et de lahontan, les français sont-ils présentés de la même façon ?

Dissertation : Dans les textes de cartier et de lahontan, les français sont-ils présentés de la même façon ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Décembre 2018  •  Dissertation  •  1 338 Mots (6 Pages)  •  1 916 Vues

Page 1 sur 6

Étape 1 : Plan comparatif du développement

Point de vue : Non, les deux auteurs ne présentent pas les Français de la même façon malgré qu’ils abordent les deux le succès.        

Argument principal 1

De prime abord, les deux auteurs présentent les Français de la même façon en utilisant un champ lexical relatif autour de la richesse  (P)

Un champ lexical, en principe, est une illustration. Quelle est l’idée que vous voulez faire valoir ici? Vous vouliez dire que les Français, dans les deux textes, sont caractérisés par la richesse?

Avez-vous consulté l’exemple dans le premier chapitre du Texte de cours et le corrigé de l’autoévaluation? Il aurait été important de le faire.

Sous-argument 1.1

Sous-argument 1.2

Chez Jacques Cartier, dans l’extrait de Voyages en Nouvelle-France, il associe les Français à la richesse grâce au vocabulaire et au champ lexical utilisé.

Il faut savoir qu’un sous-argument est une idée secondaire à l’argument principal. Ce n’est pas le cas ici.

Chez Lahontan, dans Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, c’est à travers ses paroles que les Français sont associés à la richesse et la royauté.

Ce n’est pas un sous-argument. L’expression « les paroles » n’est pas une idée, c’est un aspect. 

Quelle idée secondaire à la richesse auriez-vous pu faire valoir ici?

Illustration 1.1

Illustration 1.2

« […] et incontinent il en entra deux ou trois dans leur barque et on les fit entrer dans notre navire, de quoi ils furent bien étonnés. Et étant entrés ils furent assurés par le capitaine qu’ils n’auraient nul mal, en leur démontrant grands signes d’amour ; et on les fit boire et manger, et faire grande chère. » (Lignes 17-20)

«Y a-t-il une vie plus agréable que celle d’un nombre infini de gens riches à qui rien ne manque? Ils ont de beaux carrosses, de belles maisons ornées de tapisseries et de tableaux magnifiques; […] de l’argent pour faire grosse grâce.»
(Lignes19-22)

Explication 1.1

Explication 1.2

La description des échanges avec les Hurons met en valeur la richesse des Français alors qu’ils font grande chère avec eux.

Lahontan décrit la richesse des Français en faisant une longue énumération de leurs biens dans un vocabulaire en lien avec la richesse et la royauté.

Argument principal 2

Dans les deux textes, la richesse des Français n’est pas perçue de la même façon par les Amérindiens.

Voir le Texte de cours, dans le premier chapitre, pour savoir comment assurer la transition entre les paragraphes du plan comparatif. Voir aussi le corrigé de l’autoévaluation.

Par ailleurs, ici, vous faites porter la différences pas les Amérindiens, alors qu’il fallait parler d’une différence chez les Français.

Sous-argument 2.1

Sous-argument 2.2

Dans le récit de Jacques Cartier, les Français courtisent les Amérindiens avec leur richesse et leur font croire la vie meilleure d’où ils viennent.

Un argument ne doit faire qu’un, c’est-à-dire qu’une idée. Quel est, ici, le sous-argument que vous vouliez faire valoir. Il fallait le nommer clairement en ne faisant valoir que lui.

Dans le dialogue entre Lahontan et Adario, la vision d’une meilleure vie avec la richesse présentée par Lahontan ne correspond guère à celle d’Adario, qui est lui-même un Sauvage et qui a pu en témoigner puisqu’il a lui-même vu ce dont Lahontan parlait.

Qu’avez-vous à dire uniquement au sujet des Français?

Illustration 2.1

Illustration 2.2

« […] et que nous y retournerions bientôt, et leur apporterions des articles de fer et autres choses ; et que nous voulions amener deux de ses fils avec nous, et puis les rapporterions au dit havre. Et accoutrâmes ses dits fils de deux chemises, et en livrées, et de bonnets rouges, et à chacun, sa chaînette de laiton au col. De quoi se contentèrent fort, et donnèrent leurs vieux haillons à ceux qui retournaient. » (Lignes 21-24)

«En sommes-nous plus malades, ou plus incommodés que les Français qui ont ces palais, ces lits et ces cuisiniers ? Hé ! Combien y en a-t-il parmi vous, qui couchent sur la paille, sous des toits ou des greniers que la pluie traverse de toutes parts, et qui ont de la peine à trouver du pain et de l’eau ? J’ai été en France, j’en parle pour l’avoir vu […]. (Lignes 10-13)

Explication 2.1

Explication 2.2

Le fait que les Français proposent au chef Amérindien (U) de repartir avec deux de ses fils (P) tout en leur donnant des biens vestimentaires, crée un effet de convoitise des biens matériaux de la part des Amérindiens.

Oui, mais il fallait parler des Français. Qu’avez-vous à dire à leur sujet?

Lahontan croit que la richesse est synonyme d’une meilleure vie alors qu’Adario, lui-même un Sauvage, est d’un avis contraire. Puisqu’il a lui-même vu le monde dont Lahontan parle, il est d’avis contraire puisqu’il a vu que la richesse n’est pas à la portée de tous les Français.

Répétitif et hors sujet

...

Télécharger au format  txt (8.7 Kb)   pdf (206.4 Kb)   docx (697.3 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com