Analyse linéaire Arrias 9, V, La Bruyère
Commentaire de texte : Analyse linéaire Arrias 9, V, La Bruyère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 25082008 • 20 Décembre 2023 • Commentaire de texte • 572 Mots (3 Pages) • 287 Vues
Arrias 9, V
Souvent présenté comme l’âge de la conversation, le 17eme siècle a promu ce simple divertissement au rang de rituel de la culture mondaine. L’art de la conversation s’ancre dans une société élitiste qui cherche à paraître et à plaire. Dans ses Caractères publiés en 1694, Jean de La Bruyère, en tant que moraliste, met en scène cet usage de la sociabilité mondaine, notamment dans le livre V, De la société et de la conversation. La remarque 9 étudiée décrit un personnage grossier et odieux, Arrias, qui se place au cœur de l'échange social : l'homme est un fat qui parle trop et ment avec excès. Le caractère représenté est teinté d’ironie, car nous percevons en filigrane le regard acerbe du moraliste.
Comment La Bruyère fait il un portrait caricatural d’Arrias, l’opposé de l’idéal de l’honnête homme ?
I- Arrias, l’opposé de l’honnête homme (1-2)
Parallélisme de construction : rythme binaire et alternance/ambivalence illusion et vérité
Hyperbole tout lu tout vu : dimension satirique, il cherche à être un honnête homme/universel
Redondance et il se donne pour tel : il se donne en spectacle, ton ironique
Arrias est un fat, form.e comparative mieux que : il est prêt à tout pour soutenir son image, à travers sa maitrise de l’art du beau parleur, de l’ableur et de la parole vaine
La peur de paraître ridicule le rend ridicule
Après ce portait peu élogieux, LB présente Arrias en train de se donner en spectacle lors d’un diner
II- Le discours d’un vaniteux (3-6)
On parle : discours narrativisé et audience anonyme avec on pronom indéfini
Oriente : polysémie avec région et il mène la discussion (soliloque)
Il récite : comédien qui a appris un texte, dimension théâtrale, theatrum mundi
Historiette : ridicule du personnage avec la connotation péjorative, mauvais comédien
Enumération des actions avec la parataxe (juxtaposition sans mot de liaison) : flot de paroles sans lien et pesant
Il les trouve plaisantes + il en rit le premier : il cherche à plaire et à être drôle mais n’y parvient pas et rit de lui-même et s’en complaît. Rire exagéré : manque d’éducation, paroxysme du ridicule «éclater», comédien raté
Cette scène ridicule est soudain coupée par un interrupteur qui souhaite mettre fin au monologue d’A
III- l’interrupteur et la chute(7-13)
Quelqu’un se hasarde : anonyme hésitant/prudent/pertinent face à Arrias et sa confiance démesurée
Prouve nettement : qqun en quête de vérité et précision
Choses : connotation péjorative au soliloque d’Arrias qui a des propos infondés
Morale : il vaut mieux parler peu et bien que trop de manière ridicule
Arrias … prend feu contre l’interrupteur : interrupteur(perception d’Arrias) = manque de respect/ éducation ->contradiction ->portée satirique car Arrias s’offusque d’être coupé après avoir monopolisé la parole
Discours direct : discours argumentatif, argument d’autorité avec Sethon, anaphore de je pour masquer son imposture
Reprise de la narration, reprenait : il reprend la parole, sa confiance et son ridicule s’accroit
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