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Grand oral de terminal : Mémoires de Thomas Sankara

Fiche : Grand oral de terminal : Mémoires de Thomas Sankara. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2024  •  Fiche  •  868 Mots (4 Pages)  •  276 Vues

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Introduction :

«  La patrie ou la mort nous vaincrons ». Cette phrase, emblématique de Thomas Sankara et son combat, pourrait apparenter un revêtement d’insatisfaction. En effet, devenu président du Burkina Faso par putsch le 2 août 1984, il est renversé et assassiné dans un coup d’état militaire le 15 octobre 1987 par son ancien frère d’armes, Blaise Compaoré, qui conservera le pouvoir jusqu’en 2014. Thomas Sankara relèverait alors de la parenthèse dans l’histoire burkinabé. Mais la multitude d’hommages rendus interroge sur la résonance de sa mémoire et la continuité de ses idéaux. Ainsi, cet exposé cherchera à comprendre la manière dont la figure de Thomas Sankara est un enjeu de Mémoire et de Justice. Premièrement, l’oral traitera de l’évolution dans le pays des mémoires relatives à la période Thomas Sankara. Puis sera traité de la judiciarisation de son assassinat. Enfin, l’exposé apportera un éclairage sur la relation de cette mémoire à l’opinion publique français.

I - Premièrement, les mémoires relatives à la période Thomas Sankara ont évoluées dans le pays

Thomas Sankara a laissé une trace importante au Burkina Faso, puisque son nom même en est un leg. L’ancienne colonie française avait gardé le nom de Haute-Volta, et a donc été rebaptisé Burkina Faso pour signifier « pays des hommes intègres ».

Cependant, la présence de Blaise Compaoré au pouvoir à sa suite instaure une période de prohibition et de censure. Des hommages sont organisées mais seulement de manière clandestine. Il n’est résolument plus reconnu dans son apport à l’Histoire du Burkina Faso, bien qu’un activisme passant par internet cherche à le faire reconnaitre.

C’est en 2014, au bénéfice du coup d’État renversant Blaise Compaoré, que sa figure connaît une regain d’intérêt. L’expression de mémoires émerge pour pallier au déficit de connaissances des plus jeunes générations. Le devoir de ne pas oublier sa figure et ses combats s’instaure.

Par la suite, c’est la junte militaire installée suite au coup d’État de janvier 2022 qui s’en revendique héritière.

II - Deuxièmement, son assassinat perpétré lors du renversement par coup d’État est judiciarisé, impliquant des conflits diplomatiques.

La libération des mémoires relative à Thomas Sankara en 2014 a permis aux volontés de justice de s’affirmer. L’enquête et le procès sont entamés mais n’aboutissent que pour les responsabilités interne. Pourtant la recherche d’ingérence étrangère est nécessaire pour la compréhension de l’assassinat de Thomas Sankara et du coup d’état lié. Des preuves soulèvent des suspicions concernant certains pays ayant des intérêts à ce qu’il chute, en lien parfois avec un néocolonialisme. Mais les ressources restent insuffisantes. Sa veuve, exilée en France, demande la déclassification des archives. C’est une promesse qu’Emmanuel Macron tiens lors d’un discours en 2017 à Ouagadougou. Cependant, les archives sont critiquées comme partielle puisqu’elles ne comprennent les notes des cabinets de François Mitterand et Jacques Chirac.

Toute fois, Blaise Compaoré a été condamné à la prison à perpétuité,

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