Réflexion sur la République Démocratique du Congo

La République Démocratique du Congo est reconnue comme étant la réserve de grandes ressources naturelles capables de donner les meilleures conditions de vie à sa population.

La fragilité de ce beau et grand pays est liée à son histoire (colonisation, indépendance de façade) et son contexte des guerres et des conflits dont l’impact est largement négatif sur la capacité du Gouvernement à assumer ses responsabilités notamment en ce qui concerne la remédiation des crimes économiques et environnementaux.

Le cycle des conflits en République Démocratique du Congo est complexe, d’abord dû à la difficulté de la décrire et puis à la circonscrire dans un contexte bien précis. En RDC, les causes et les conséquences des conflits s’enchevêtrent les unes les autres de manière qu’il est difficile de séparer les secondes de premières.

Les acteurs des conflits en RDC sont à différents niveaux suite aux différentes implications et complexités sociales, économiques, politiques, géopolitiques et géostratégiques que le Congo présente. Les principaux acteurs sont les leaders politiques, les notabilités locales, les multinationales, les puissances régionales et internationales. Ces conflits sont soutenus très souvent par le manque de coordination dans la gestion et le contrôle des ressources naturelles à savoir la forêt, la terre, les minerais, l’eau etc.

La société civile dans sa pluralité, les leaders locaux et religieux dans une certaine mesure jouent un rôle important dans la pacification et la stabilisation si les efforts y tendant sont bien étudiés, orientés et coordonnés.

L’environnement politique fluctuant en RD Congo pose des défis substantiels dans la conduite des activités de la société civile, dans la partie Nord de la RDC, l’insécurité et les conflits menacent la sécurité des acteurs de la société civile et limite l’exécution des activités. Ces conflits ont créé des crises humanitaires (actuellement plus d’un million des déplacés autour de la ville de Goma) avec une limitation d’accès aux personnes déplacés qui ont besoin de l’aide.

Une méfiance est observé au niveau du Gouvernement face aux actions des organisations de la société civile, ce dernier accuse constamment les OSCs de soulever les communautés locales et conduire à des manifestations violentes.

L’espace civique restreint reste un obstacle à la réalisation des actions de la société civile congolaise ; les acteurs de la société civile sont constamment menacés et cela rend difficiles la réalisation des certaines interventions qui doivent conduire à l’amélioration des conditions des vies des communautés. Dans certaines provinces, les autorités ont pris des mesures notamment l’obligation pour les organisations de la société civile de signer les protocoles d’accord avec les gouvernements avant de mener les activités. Dans ce contexte fragile et difficile, les organisations de la société civile sont exposé à la limitation de l’espace civique p. exemple une mauvaise communication peut parfois faire objet de votre insécurité physique.

Pour mieux comprendre le contexte et proposer des interventions efficaces, le Bureau d’Etudes Scientifiques et Techniques (BEST) développe différentes stratégies susceptibles de contribuer au changement et à la réduction des inégalités :

- Le développement des capacités des organisations de la société civile et des communautés locales afin de pouvoir les sensibiliser pour documenter les cas de violation de leur droit et mener des revendications pour le changement de leur situation (formation pour la compréhension des textes juridiques, formation sur la communication, paix et conflits,

- L’engagement des médias afin de sensibiliser un large public sur aux problèmes qui touchent les communautés tel que les violations des droits humains par les compagnies, la pollution, mais également le renforcement d’une prise de conscience et leur participation au développement local, au processus de paix par les biais p.ex. des émissions radiophoniques. Les activités de sensibilisation qui

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