Le changement climatique

       Le changement climatique, ou dérèglement climatique, correspond à une modification durable du climat global de la Terre. Ces modifications peuvent être dues à des processus intrinsèques à la planète, à des influences extérieures ou, plus récemment, aux activités humaines.

        Ce sont ces dernières qui ont fortement modifié le climat par l’accroissement des émissions de gaz à effet de serre, ayant pour conséquence majeure la hausse des températures moyennes, autrement appelé réchauffement planétaire.

        Dans une première partie, nous étudierons les conséquences connues de ce réchauffement climatique, puis dans une seconde partie, les solutions mises en place pour lutter contre ce changement.

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        Depuis 150 ans environ, la concentration de gaz à effet de serre (GES) dans notre atmosphère a considérablement augmenté. Les émissions annuelles de GES issues de la combustion d’énergies fossiles et de la déforestation ont été multipliées par 160. Les GES retenant la chaleur, la température de la planète s’élève. Ses conséquences sont multiples.

        La fonte des glaces continentales entraîne une hausse du niveau des mers et des océans. En effet, le volume de glace fondue vient s’ajouter à celui des océans, augmentant leur niveau. Au cours du 21ème siècle, le niveau s’est élevé de 18 cm, dont 8 cm dans les 20 dernières années. Les experts estiment qu’il pourrait augmenter de 80 cm d’ici 2100. Certains îles du Pacifique, comme dans l’archipel des Tuvalu, sont amenées à disparaître d’ici quelques années. En France, les zones littorales de Flandres, Vendée ou Camargue sont menacées par la montée des eaux.

        Le cycle de l’eau s’emballe. L’eau s’évapore davantage, modifiant le régime des pluies. L’un des problèmes est que l’eau évaporée des régions chaudes ne retombe pas dans ces régions mais voyage. Les études ont démontré une augmentation considérable des pluies dans les parties nord de la planète. De même, lors d’épisodes de pluies violentes, l’eau  ne peut pénétrer dans les sols arides et s’écoule vers les cours d’eau au lieu de s’infiltrer. Les nappes souterraines peinent alors à se reconstituer.

L’accès à l’eau douce deviendra compliquée et pourra générer des tensions géopolitiques.

        Depuis quelques années, nous assistons à des événements climatiques extrêmes (sécheresse, désertification, canicules, pluies diluviennes, cyclones ….) résultants du dérèglement de la circulation des masses d’air ainsi que des saisons. Ces phénomènes sont dévastateurs. Par exemple, l’Australie subit depuis près de 10 ans une grande sécheresse avec, pour conséquences, un rendement de culture agricole céréalières divisé par 2. A l’opposé, le Bengladesh, en 2010, a subi des pluies torrentielles. Les crues qui ont suivi ont  submergé 1/5 du pays.

        Les conditions de vie et certaines activités humaines en sont directement impactées. La production agricole sera moindre et fluctuera selon les années. La sécheresse, la canicule ou encore l’inondation des zones côtières cultivables. risqueront d’entraîner une hausse des prix des denrées alimentaires. L’inondation des zones côtières, les famines dues aux sécheresses, les cyclones, obligeront des populations entières à se déplacer. On estime actuellement à 250 millions de personnes qui d’ici 2050 devront changer de lieu d’habitation. Le terme de « réfugié climatique » commence à se répandre.

Une augmentation des risques sanitaires est également à craindre. Les maladies se déplacent avec les modifications géographiques du climat. Certaines maladies, propres aux pays chauds commencent à se répandre dans les pays du Nord. Les hommes, comme les animaux et même les plantes devront s’acclimater pour faire face à ces maladies contre lesquels ils ne sont pas immunisés.

        La faune et la flore sont elles aussi en danger. La biodiversité est déjà mise à mal par la pollution, la déforestation, la surpêche. Le changement climatique va rendre la survie de certaines espèces encore plus problématique.

Les océans deviennent plus acides par l’absorption de gaz carbonique. Cette acidification pourra provoquer la disparition de certaines espèces.

La faune devra s’adapter ou migrer selon les nouvelles conditions climatiques de leur habitat. Malheureusement, certaines espèces ne semblent pas pourvoir s’adapter. Par exemple aux Pays-Bas, une espèce de passereau migrateur est en déclin car l’éclosion des chenilles dont il se nourrit est trop précoce (avant son retour des zones chaudes). Autre exemple probant : le moustique tigre. Il était encore inexistant en France il y a quelques années.

Le cycle des végétaux a été modifié. On peut déjà constater en France que la période des vendanges a été avancée de 15 jours, de même que la récolte que les foins.

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Comme nous avons pu le constater, le dérèglement climatique génère de nombreuses conséquences catastrophiques pour la planète. La cause majeure de ce changement est dû à l’augmentation des émissions de gaz à effet générés par l’homme et engendrant le réchauffement climatique.

A différentes échelles, que ce soit l’individu ou les pays, il est nécessaire de mettre en place des mesures qui permettront de limiter les émissions de GES.

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