Changements climatiques cas

La conférence internationale sur le climat qui vient de se dérouler à Copenhague a montré l’importance de bien connaitre les phénomènes qui entrent en jeu dans le système climatique de notre planète

Les décideurs doivent s’appuyer sur des données fiables afin de prendre des décisions pour l’avenir. Et c’est le rôle de la science que d’apporter des réponses sur le fonctionnement de notre climat et d’envisager des modèles pour le futur.

C’est dans ce contexte que les chercheurs de l’IRD et de leurs partenaires sont aujourd’hui sollicités. Car c’est mieux appréhender les changements climatiques et définir le climat futur.

Une des clés de la compréhension du changement climatique se trouve dans la connaissance du rôle essentiel joué par l’océan dans les mécanismes complexes qui régissent le climat.

L’océan stocke environ 70% de l’énergie qui vient du soleil principalement dans les régions tropicales et particulièrement dans les régions occidentales des grands bassins équatoriaux que sont l’océan atlantique et pacifique. Et notamment dans l’océan pacifique se constitue une réserve d’eau chaude énorme qui est une réserve énergétique qui nourrit l’atmosphère de l’ensemble de la planète que les anglo-saxon appels la « warm pool ». C’est cette énorme réserve d’eau chaude qui est à l’ origine d’un phénomène très connu qui s’appel : El niño qui est le principal phénomène d’interaction entre l’océan et l’atmosphère dans les régions intertropicales.

El niño se caractérise par un balancement d’ouest en est du contenu thermique de l’océan. Nous avons les alizées (pas sur) qui vont de l’est en ouest et qui poussent les autres surfaces vers l’ouest. En poussant ces autres surfaces chauffées par le soleil (donc plus chaude) : des eaux plus profondes et froides reviennent vers l’est du bassin et donc nous avons ce gradient thermique entre l’ouest et l’est qui entretient les Alizées. Et que se passe-t-il pendant El niño ? Ces Alizées s’affaiblissent et toute cette eau chaude accumulée a l’ouest se déverse dans l’est du bassin. Effectivement puisque ces eaux chaudes se propagent jusque vers les côtes de l’Equateur et du Pérou on va induire des phénomènes de convexion dans ces zones. Qui dit convexion dit pluie donc généralement pendant El niño il y a des pluies diluviennes dans la partie Equateur et Pérou. Etant donné l’étendue du bassin et des quantités de chaleur impliquée cela va modifier la circulation atmosphérique et provoquer des impacts à l’échelle globale

Ce phénomène d’El niño est un phénomène qui a des impactes à l’échelle planétaire. Quand les masses nuageuses du pacifique ouest se déplacent sur des milliers de km ca à des impactes jusque sur l’océan indien

Les mécanismes qui permettent d’expliquer ca on le comprendre a partir de l’analyse des cellules de circulation tropicale : cellules de Walker. Ce sont des boucles de circulation atmosphérique ou on trouve au dessus des eaux chaudes de l’air ascendant et au dessus des zones plus froides de l’air descendant donc cela forme des boucles. Si l’on modifie la zone ou la convexion se produit c'est-à-dire les zones d’anomalies chaudes on modifie le jeu de ces cellules le long de la ceinture tropicale et donc une modification de la cellule de Walker dans le Pacifique induit par effet domino des modifications de ces cellules dans les autres bassins tropicaux (océan indien ou atlantique). C’est donc par ce jeu de déplacement de ces cellules que l’on va pouvoir modifier le climat régional.

Le phénomène El niño entraine une redistribution complète des masses nuageuses qui a dans l’ouest du pacifique et donc moins de nuages dans l’océan indien. Comme il y a moins de nuages l’océan a tendance à se réchauffer. Il est difficile de cerner les liens entre ce réchauffement de l’océan indien et la qualité de la mousson. On est entrain de mettre en place dans l’océan indien (et dans les autres) un réseau de bouées ancrées a 4000m de fond mesurant en permanence les paramètres océanique : température, salinité, les vents, ect… Ces paramètres

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