L'analyse du commerce extérieur chez les mercantilistes et les classiques : fondements et implications
Dissertation : L'analyse du commerce extérieur chez les mercantilistes et les classiques : fondements et implications. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maria2024 • 28 Janvier 2024 • Dissertation • 1 097 Mots (5 Pages) • 255 Vues
L'analyse du commerce extérieur chez les mercantilistes et les classiques : fondements et implications
Le commerce extérieur est un élément clé de l’économie mondiale, dans l’histoire nous pouvons voir l’évolution des idées économiques à travers les différentes écoles de pensée, il fait référence à l'échange de biens, de services et de capitaux entre les acteurs économiques de différents pays: l’importation, les biens et services achetés à l’étranger et les exportations, biens et services vendus á l’ètranger. Le commerce extérieur occupe une place fondamentale dans la théorie économique des mercantilistes et des classiques.
Les mercantilistes est une pensée économique de 16 et 17 siècles, terme qui vient de latin signifie faire de commerce, la richesse est synonyme d'accumulation d'or et d’argent leur idée de commerce extérieur est réalisé un excédent commercial d’exportation que celle qu’ils importaient. En revanche les classiques représentés par des penseurs tels qu’Adam Smith, considéré comme l’un des pères fondateurs de l’économie moderne et David Ricardo aux 18 et 19 siècles, ont adopté une vision novatrice du commerce extérieur. Ils sont pour un commerce extérieur où il y a un bénéfice mutuelle égal à une richesse globale. Nous allons voir,comment le commerce extérieur, envisagé par les mercantilistes, se distingue-t-il de la vision des classiques ? en explorant les fondements et implications de ces deux approches. Dans cette dissertation nous verrons d’abord ce que pensaient les mercantilistes et puis la vision d’Adam Smith et Ricardo, deux auteurs proches dans leur façon de raisonner. Dans un deuxième temps on présentera les implications avec les expériences de deux grandes réflexions.
- Les principes du commerce extérieur
- chez le mercantilisme
La conception mercantiliste,la richesse de captée de l’argent des métaux précieux . L'enrichissement est conçu comme une accumulation. La richesse et le pouvoir de l'État sont mesurés par la quantité d’or qu’il possède équivaut au stock d’or détenu.
Le commerce international est un jeu à somme nulle : ce qu’un pays gagne l’autre le perd, comme disait à l’époque Jean Boudin “il n’y a personne qui gagne qu’un autre n’y perde”
L’enrichissement de la nation est forcément conflictuel pour les mercantilistes, le commerce, c’est la guerre par d’autres moyens.
-Pour avoir cette capacité d'accumuler un maximum d’or et métaux précieux, les mercantilistes sont favorables à un Etat fort, pour organiser des échanges avec l'extérieur. Ils prônent des politiques visant à favoriser les exportations et limiter les importations pour augmenter les réserves métalliques, croyant que cela renforcerait la puissance économique d’un pays. Ainsi ils sont favorables au recours au protectionnisme pour sécuriser l’enrichissement.
II. Implication CI
- Les trois grandes expériences mercantilistes
L’expérience mercantiliste espagnole dans le commerce extérieur a été ́ marquée par le bullionisme, une accumulation d’or et métaux précieux, un enrichissement par la monnaie, grâce à la découverte de l’Amérique en 1492. L’or des Amériques afflue en Europe via l’Espagne. Or, ce qui s’est produit en Espagne illustre le phénomène d’illusion de richesse : une progression des moyens de paiement disponibles sans augmentation correspondante des biens et services produits et donc susceptibles d’être achetés conduit à une dévalorisation de la monnaie. On assiste de fait à un déclin de l’économie espagnole qui face à cet afflux d’or a massivement acheté des produits à l’étrangers, sa propre production diminuant. Il y a donc eu dilapidation du stock d’or dans les importations. Cette politique a freiné le commerce international et laissé des séquelles économiques importantes à long terme.
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