Pour des écoles gratuites

Pour des écoles gratuites

Pétition des femmes du Tiers Etat au Roi (1er janvier 1789. Anonyme)

Pétition 19-21 Les sciences conduisent à l’orgueil, à sortir de la nature féminine. Contre

Pétition 4-9 L’éducation permet d’éviter les mariages pauvres et les risques moraux. P

Pétition Moyen d’atteindre une égalité des connaissances, une estime par les hommes. Mirabeau 8-10 La nature féminine les pousse à l’enfantement et l’élevage des enfants mais aussi l’intérieur. C

Mirabeau 5-8. Rousseau est en accord de la division des rôles entre hommes et femmes

Mirabeau 15-18 Garder les écoles de lectures, d’écriture et de maths. Pour.

Arguments de Proudhon : Division des rôles (intérieur et extérieur) ; Le maris a droit de contrôle sur sa femme. La femme doit aider / informer son mari ; L’homme sacrifie son honneur par l’infidélité tandis que la femme sacrifie sa valeur féminine ; Avec moins d’amour on a plus de félicité ; La femme qui est contre l’opinion de son mari est « contre nature » ; Le travail intérieur n’est pas équivalent du travail externe.

Arguments d’Aubertine Auclert : Rétribution des femmes qui travaillent à la maison (indépendance économique)

1. Définissez le terme néo-malthusianisme en vous basant uniquement sur le texte.

Limitation des naissances. Usage des moyens de contraception. En vue d’aider les personnes pauvres. Mais aussi dans un contexte de lutte contre la pauvreté.

2. Quel est le thème principal de ce texte ? L’absence de choix à la maternité

3. Nommez un problème lié à ce thème et citez une occurrence dans le texte même.

Avoir un enfant implique de le nourrir et de la maintenir

On incite à avoir des enfants sans avoir la capacité de les nourrir tous uniquement dans le but guerrier.

4. Synthétisez la pensée de Nelly Roussel en 3-5 phrases.

Être femme implique d’être mère. L’inquiétude démographique se base sur la force militaire mais ne prend pas en compte les problèmes de subsistance.

Nelly Roussel est en faveurs de la maternité choisie, soit avoir un enfant quand on peut s’en occuper.

John Stuart Mill, De l’assujettissement des femmes, 1869 [en ligne]

Idées principales : Différences d’éducation implique que l’enfant soit conditionné par la société contre l’idée d’égalité des sexes. Le petit garçon se pense rapidement supérieur aux filles. L’éducation des femmes permet de doubler la somme des facultés intellectuelles que l’humanité aurait à son service ; Influence positive des femmes à travers l’histoire (91-99) ; Les hommes bénéficient de l’égalité aussi ; Les femmes transmettent des valeurs morales ; L’accès des femmes à l’égalité permet de pousser les hommes à gagner des qualités protectives.

Qui est l’auteur et de quand date le texte ? Marie le Fars de Gournay.

Quelle est l’idée principale du texte ? Égalité entre hommes et femmes au niveau intellectuel.

Quelle est le thème commun des trois textes ? Que les femmes et hommes peuvent faire les mêmes choses depuis un point de vue intellectuel.

En vous reposant sur les trois textes, écrivez une courte synthèse des propos ; La capacité intellectuelle des deux sexes est la même. Mais celle des hommes était plus développé car ils en avaient besoin pour le travail et pas les femmes.

Listez les raisons pour lesquelles l’habillement dit être pensé dans le cadre de l’éducation des petites filles : - Le costume est avec la physionomie tout ce qui apparaît de nous ; c’est sur lui que nous jugent les inconnus et l’impression qu’il fait aussi sur nous-même. - Les habits masculins auront la plus heureuse influence sur le caractère de l’enfant. Leur forme permet d’exécuter sans indécence tous les mouvements. – C’est la mère qui commence à créer le sexe psychologique et le sexe psychologique féminin est inférieur. – Je ne me dissimule pas que seules les femmes de la bourgeoisie riche pourront habiller leur fille en garçon. – On devra veiller à ce que l’enfant ne souffre pas trop de la façon dont on l’habillera ; car si elle souffrait, tous les bons effets de la masculinisation du vêtement se trouveraient annihilés. – Les jouets seront l’objet de toute la sollicitude de l’éducatrice féministe, car ils contribuent dans une grande mesure à la formation de l’esprit et du caractère.

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Les Lumières Féminisme cours 2

Définition des Lumières

Les Lumières sont une époque d'aboutissement, de récapitulation, de synthèse – et non d'innovation radicale. Les grandes idées des Lumières ne trouvent pas leur origine à cette époque ; quand elles ne viennent pas de l'Antiquité, elles portent les traces du haut Moyen Âge, de la Renaissance, de l'époque classique. Les Lumières absorbent et articulent des opinions qui dans le passé se combattaient. (…)

De très nombreux individus portent la pensée des Lumières. Loin de se sentir d'accord entre eux, ils passent leur temps en âpres discussions, de pays à pays comme à l'intérieur de chaque pays. Les Lumières sont un temps de débat plutôt que de consensus. Multiplicité redoutable, et pourtant, il existe un esprit commun des Lumières.

Trois idées se trouvent à la base de cet esprit, tissé par leurs innombrables conséquences : celle d'autonomie, celle de finalité humaine de nos actes, celle enfin d'universalité.

Le mariage

Qui contrôle le mariage ? Extraits de Montesquieu: De L’esprit des Lois. Livre VII chapitre XV (1758)

Les dots doivent être considérables dans les monarchies, afin que les maris puissent soutenir leur rang et le luxe établi. Elles doivent être médiocres dans les républiques, où le luxe ne doit pas régner. Elles doivent être à peu près nulles dans les États despotiques, où les femmes sont, en quelque façon, esclaves.

La communauté des biens introduite par les lois françaises entre le mari et la femme, est très convenable dans le gouvernement monarchique, parce qu'elle intéresse les femmes aux affaires domestiques, et les rappelle, comme malgré elles, au soin de leur maison. Elle l'est moins dans la république, où les femmes ont plus de vertu. Elle serait absurde dans les États despotiques, où presque toujours les femmes sont elles-mêmes une partie de la propriété du maître.

Comme les femmes, par leur état, sont assez portées au mariage, les gains que la loi leur donne sur les biens de leur mari sont inutiles. Mais ils seraient très pernicieux dans une république, parce que leurs richesses particulières produisent le luxe. Dans les États despotiques, les gains de noces doivent être leur subsistance, et rien de plus.

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