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Les difficultés de la IIIe République

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Par   •  6 Avril 2023  •  Résumé  •  1 946 Mots (8 Pages)  •  220 Vues

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Les difficultés de la République parlementaire.

Ce régime parlementaire est en crise il ne va pas si bien et il faut faire qqch.

A/ l’absence de structuration partisane

Ce qui caractérise le fonctionnement de la IIIe république est que ce parlementarisme est inorganisé car il ne peut pas s’appuyer sur des partis politique solides et disciplinés car en France à ce moment il n’y a pas de partis tels qu’on les connait aujourd’hui, on a un parlement particulièrement éclaté. Il a y a certes des groupements de parlementaires qui vont s’accorder sur quelques points mais pas de partis politique au sens fort du terme.

Les partis politique vont se développer lentement en France. Le parti politique le plus ancien en France c’est le parti radical fondé en 1901.

Le mandat parlementaire va être particulièrement individualiste et ça c’est lié au mode de scrutin car les députés sont élus au scrutin majoritaire à deux tours donc ils sont élus dans le cadre d’une circonscription.

Pendant longtemps les gens vont être élus sur leur nom et pas sur leur étiquette (aujourd’hui c’est l’inverse).

C’est donc assez dur de rassembler une majorité parlementaire qui soit cohérente organisée de gens qui vont voter ensemble pour poursuivre un certain nombre d’objectifs politique déterminés.

Le parti radical va être le parti pivot de la IIIe république (c’est le parti qui va fournir le plus de président du conseil) ça va être le parti le plus important mais typiquement le parti radical il a certes des options politique extrêmement affirmée : la défense de la république et la séparation de l’Eglise et de l’État.  Mais une fois qu’on enlève ces deux points il a des questions économiques et sociales sur lesquelles au sein du parti radical on va trouver des solutions différentes. Donc ce n’est pas un parti qui a une doctrine politique organisé ca reste assez vague.

Donc la vie parlementaire sous la IIIe république est dure à lire pour les électeurs.

Liste des groupes parlementaires qui peuvent exister dans les années 1930 par exemple :

SFIO (= section française de l’internationale ouvrière) , indépendants de gauche, républicains de gauche, centre républicain , républicain du centre, indépendants de l’action économique sociale et paysanne, républicain et social. Si on nous demande de quel coté ils sont on aurait du mal à le déterminer bah pour les électeurs c’est pareil.

En 1924 il y a des élections législatives qui sont gagnées par le cartel des gauches et il se trouve qu’après 1924 les situations économique se détériorent et la législature de 1924 commencent avec des gouvernements animés plutôt à gauche et vont finir avec des gouvernements qui sont animés plutôt à droite.

Il se passe exactement la même chose en 1932 et 1936. Ou des chambres qui apparaissent initialement comme des chambres plutôt marquer à gauche vont finalement se doter de gouvernements qui sont nominés plutôt par des personnalités de droite. Par exemple, en 1936 c’est la victoire du front populaire qui va dominer la chambre des députés ça commence par des gouvernement qui sont menés par Leon Blum mais par la suite avec la pression des évènement en 1940 San Reino qui est plutôt une personnalité de la droite (alors que la chambre des députés n’a pas bougé). Donc l’essentiel de la politique du pays se joue à la chambre des députés et ce n’est pas extrêmement facile à lire de l’extérieur.

L’organisation du régime n’est pas très différente de celui du RU : régime moniste et inorganisé. Mais au RU ce qui a structuré le régime c’est qu’il y avait un bipartisme alors que la on est dans une situation politique qui est difficilement lisible et où les élections législatives donnent des indications vagues car il n’y a pas de partis politique pour organiser le suffrage et les parlementaires sont dans une situation où ils sont confortables ils peuvent se permettre de jouer un jeu qui ne les engagent pas trop, pas encouragé à se discipliner et c’est ça qui va causer cette instabilité ministérielle ; instabilité parlementaire.

Comment on va essayer de corriger ça ? en renforçant le pouvoir exécutif.

B/ le renforcement du pouvoir exécutif

On a essayé de corriger ça en renforçant le pouvoir exécutif car le constat tiré de tout ça est que l’exécutif n’était pas suffisamment armé contre le pouvoir parlementaire et on s’est demandé comment renforcer le pouvoir exécutif, comment renforcer le rôle du président du conseil ? et c’est passé par plusieurs moyens.

Mais progressivement on va quand même se dire qu’il faut donner une autre organisation au président du conseil.

Dans les années 1934-1935 donc assez tardivement on va créer une organisation administrative dédié au soutien du président du conseil. Cad qu’on va mettre à la disposition du président du conseil une administration qui lui permet de contrôler le gouvernement.  C’est à cet époque qu’est créé Matignon (à l’hôtel de Matignon il y a les services du ministre : c’était déjà le cas en 1934 et c’est toujours le cas aujourd’hui) et parmi les services du premier ministre il y a le secrétariat générale du gouvernement qui est un organe administratif à disposition du président du conseil pour contrôler et coordonner l’action du gouvernement et ce secrétariat général du gouvernement  permet au président du conseil de préparer le conseil des ministres de coordonner les textes législatifs que les ministres veulent défendre. Plus généralement la construction de services du premier ministre s’inscrit dans le thème de la réforme de l’état.

Il y a des projets et notamment des projets de réforme de la constitution et ces projets de réforme de la constitution vont tourner autour des mêmes solutions : à savoir le fait de redonner une actualité au droit de dissolution, une idée qui est souvent émise dans les années 1930 c’est que les parlementaires auraient un sens de la responsabilité et de la discipline plus développé si on procédait à des dissolutions un peu plus récurrentes de la chambre des députés.

Et 2e thème : si la vie parlementaire est illisible c’est aussi que ce scrutin majoritaire à deux tours (scrutin d’arrondissement) n’aide pas donc le fait que si on passe à une représentation proportionnelle avec des scrutins de liste ça pourrait peut être aider à ce que l’enjeu de l’élection ce ne soit pas en fonction du nom de la personne si il est connu ou non dans la circonscription mais plutôt une opposition entre deux listes de deux partis différents.

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