Les Fausses Confidences de Marivaux / Présentation

Actes

Scènes

Événements

1

1

Arlequin accueille Dorante et insiste pour rester auprès de l’invité qui lui préfèrerait rester seul et attend donc la maitresse de maison [Araminte].

2

Dans cette scène, nous comprenons que Dorante, l'invité de la maîtresse, et Dubois se connaissent. Dorante semble être un personnage pauvre : en effet, Dubois lui prête des vêtements afin qu'il se montre plus présentable — Dubois soutien Dorante.  

On comprend rapidement que M. Rémy, personne ayant apparemment un lien de parenté avec Dorante, tiendra un rôle important au début de cette pièce : M. Rémy devra présenter Dorante en qualité d'intendant à la maîtresse de maison, dont nous n’avons encore aucun nom, car il est l'intendant (personne de confiance chargé de gérer la propriété d'un riche particulier) de celle-ci. Dorante doute de lui envers la femme.

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Dans la troisième scène, Monsieur Rémy fait son apparition. On comprend alors tout de suite qu'il est l’oncle de Dorante. Tout de suite, M. Rémi fait part de ses pensées à son neveu : il veut absolument que Dorante épouse Marton et insiste sur le fait que, si il engendre des enfants, Dubois, son neveu, serait alors par conséquent déshérité. Il appuie également sur le fait que Dubois est un homme pauvre et que sans cet argent hérité, il n'aurait rien alors que Mademoiselle Marton devrait hériter également d'une de ses vieille parentes ignorer par conséquent, de l'argent qui appartiendrait à son mari, Dorante (ainsi fonctionnait, à l’époque, la société). De plus, M. Rémy connait très bien le père de cette jeune femme nommée Marton.

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Dans cette scène-ci, nous faisons la connaissance de Marton, la jeune femme que M. Rémy à destiné à Dorante pour épouse. Sans tenir compte de l’avis de son neveu exposé dans la scène précédente, M. Rémy décide tout de même de présenter Dorante à Marton. Cette dernière trouve Dorante très à son goût. Mais Dorante ne dit mot. Il a l'air surpris du fait que son oncle le présente à Marton alors que son neveu venait de lui dire qu'il pensait à une toute autre femme. On pourrait croire également que M. Rémy arrange un peu la vérité à son aise (lignes 13, 18-19). Pour finir, à la fin de cette pièce, Monsieur Rémy décide de « les fiancer ».

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Marton a l'air de plus en plus attirée par Dorante mais se demande tout de même si cet « amour » est réciproque. Cette dernière envoie Dorante sur la terrasse afin qu'elle puisse avertir sa maîtresse de la venue de celui-ci.

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Dans cette scène, la maîtresse de maison fait enfin son apparition : elle s'appelle Araminte. Marton souhaite présenter Dorante à celle-ci et lui parler avant de le faire rentrer. Mais étant donné que Dorante viens de la part de Monsieur Rémy et est recommandé par celui-ci, Araminte accepte de le voir même s'il a l'air d'un homme distingué et en dépit des « commérages » que pourrait faire d'autres personnes du même rang social qu’elle.

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Araminte accepte que Dorante soit son intendant. Ce dernier affirme également que son père était avocat et qu'il pourrait, par conséquent, aider à la tâche. On a l'impression que Araminte considère que Dorante est « sur-qualifié » pour cette tâche : à la l.14, Araminte estime que Dorante est issu d'une bonne famille et pourrait donc s'élever plus haut dans l'échelle. Araminte l’engage tout de même et lui offre un serviteur.

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Dans cette scène, Arlequin refait son apparition : on avait pu l’apercevoir dans la scène 1, accueillant Dorante. En effet Marton décide d'aller le chercher afin de « l'offrir » à Dorante pour ses services de serviteur. Araminte, la maîtresse de Arlequin, lui explique donc qu'il va devoir non plus la servir elle, mais bien Dorante. La façon dont Araminte explique ceci à Arlequin, porte à confusion et installe une sorte d'effet comique (comique de mots et de caractère). Ce valet semble être un tantinet idiot : en effet, son rôle dans la pièce était de faire rire le public.

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Malgré ses sottises, Arlequin est tout de même fourbe. En effet, même si il est payé par sa maîtresse, il demande tout de même de l’argent à Dorante qui lui, lui en donne volontiers.

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Madame Argante, prénom mélangeant les mots « argent » et « arrogante », — lui séant assez bien, fait son apparition dans cette scène et représente une femme brusque et vaine. Elle est la mère d’Araminte. Contrairement à sa fille, ce personnage a l'air très véhément. De plus, elle doute des intentions du jeune homme et de ses capacités à être leur intendant. Elle souligne également le fait que Dorante n'a que 30 ans et qu’il est, selon elle, trop jeune et sans expérience. Marton essaye de le défendre comme elle peut mais face à cette personne désagréable, abandonne. Par la suite, Madame Argante exprime également son souhait que sa fille épouse le Comte Dorimont (à la place d'avoir recours à un procès) et devienne par conséquent une comtesse. On comprend alors que la mère de Araminte y voit un énorme avantage pour élever son rang social ainsi que sa fortune. Dorante essaie tout de même d'obtenir des informations de part la mère d’Araminte au sujet du futur mariage avec le Comte Dorimont afin de savoir s'il peut « tenter quelque chose avec elle » ou pas. Madame Argante lui répond que les deux familles n'ont encore pas convenu du mariage officiellement mais qu’il ne saurait tarder. Voyant que la mère de sa maîtresse ne se souciait pas de celle-ci, Dorante commença alors à se poser des questions et exposa son avis avant tout, ce qui déplut fortement à Madame Argante et demande ainsi à Dorante de faire en sorte que Araminte veuille épouser le Comte Dorimont.

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Dans cette scène, on apprend que Marton trouve également un intérêt à pousser sa maîtresse dans les bras du Comte afin qu'elle se marie avec lui car le jour de la signature du contrat, le Comte Dorimont lui fera le présent de 1000 écus équivalent aujourd'hui à environ 35 000 €. De plus, Marton fait part à Dorante que si le projet de M. Rémy se concrétise et qu’ils se marient, ces 1000 écus lui seront sien aussi. Petit-à-petit, Dorante se pose de plus en plus de questions au sujet de tromper sa maitresse.

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Dans la scène 12, Araminte croit faire part à Dorante d'un secret. Or celui-ci lui a déjà été révélé précédemment par la mère de celle-ci. Dorante lui fit alors part de la requête qu’avait eu la mère d’Araminte envers lui : faire croire à Araminte que la justice concernant le procès n'était pas de son côté et qu'il serait préférable pour elle d'accepter de se marier avec le Comte Dorimont si elle ne voulait pas tout perdre dans la bataille juridique les opposants. Araminte l’en remercia et lui demanda de continuer ainsi au sujet de sa loyauté envers elle.

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Dans cette courte scène, Dubois revient et feint d’être surpris par la présence de Dorante. Il justifie son arrivée par le fait que Madame la Marquise se porterait mieux et voudrait dire un mot en privé à sa maîtresse qui elle, a l’air troublée.

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Dans cette scène, Dubois fait l'une des premières fausses confidences. En effet, à la scène 2, nous pouvons voir que Dorante et Dubois avaient l'air plutôt très amis et qu'ils ne s'étaient pas quittés en de mauvais termes à priori (de l. 92 à 100). Lors ce que Dubois commença à conter l’histoire, il laisse planer le doute concernant l'identité de la femme aimée par Dorante ce qui attisa la curiosité d’Araminte : elle demanda en effet, plus d'informations au sujet de cette promise auprès de Dubois. Lorsqu'il lui avoua que Dorante était amoureux d'elle, Araminte sembla troublée puis commença à se poser quelques questions au sujet de sa première rencontre avec Dorante que Dubois lui expliqua volontiers.

À la fin de cette scène, Araminte se demande s’il était judicieux de garder Dorante auprès d'elle en tant qu'intendant ou si elle devait le congédier après ce qu'elle venait d’entendre. Araminte décida tout de même de le garder prétextant le fait qu’ils devaient se croiser tous les jours en s’habituant à sa présence.

Pour finir, elle dit tout de même qu'elle en cherchera un autre de peur que Dubois veuille partir pour de bon.

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Dans cette scène-ci, Dorante revient auprès de Araminte sous ses ordres. Cette dernière, encore toute troublée de par la confidence que venait de lui faire Dubois au sujet de Dorante, dit qu'elle ne se souvenait plus de la raison de leur échange ainsi reporté. Dorante se montra, encore une fois, très entreprenant envers ses démarches mais Araminte lui fit comprendre qu’elle ne céderait pas a ses avances et qu’elle prendrait un autre in tendant conseillé par son futur mari, le Comte Dorimont. Voyant ainsi Dorante peiné, elle finit par décider de le garder pour qu'il puisse ainsi « examiner » l’affaire au sujet de ce futur mariage donc elle n’a aucune envie.

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Dubois réapparaît dans cette scène mystérieusement comme sortant d’une pièce secrète. Il informe Dorante que Marton le cherche afin de lui montrer le futur appartement lui étant destiné par Araminte. Dorante questionne Dubois au sujet de la ruse qu'ils avaient mis en place pour que Araminte tombe, elle aussi, éperdument amoureuse de Dorante. Dubois l’informa qu’elle souhaitait le garder et Dorante repartit aussitôt entendant Marton arriver pour aller chercher les papiers destinés à l’affaire.

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Pour finir ce premier acte, Marton revint voir Dubois. Ce dernier laissa entendre que Dorante était venu prendre le poste d'intendant dans le seul but de faire les yeux doux à Araminte. Marton ne le crut bien évidement pas et partit en rigolant. —> effet comique car elle se voile la face

2

1

Dans cette scène, Dorante fait mine d’analyser l’affaire concernant Araminte et le Comte Dorimont. Il lui annonce qu’il ne voit aucun problème à ce qu’elle aille plaider pour éviter de devoir se marier sous la contrainte. Malgré la révélation qu’a fait Dubois à Araminte au sujet de l’amour que porte Dorante à celle-ci, elle promit tout de même, si jamais elle venait à être contrainte d’épouser le Comte Dorimont, de retrouver une place de choix pour Dorante auprès d’un autre établissement. Dorante lui annonce qu’il ne voudrait en aucun cas, s’il venait à être congédier par Araminte, travailler autre part : il ne veut travailler qu’avec sa bien-aimée.

Elle informa, par la suite, Dorante qu’elle était au courant que Dubois et lui se connaissaient avant que Dorante « se fasse embaucher » chez Araminte car il était le maître de Dubois.  

2

Monsieur Remy refait apparition dans cette scène et exige de Dorante qu’il reparte avec lui. En effet une femme de 35 ans ayant beaucoup de biens et d’argent et sachant qu’il n’ait point de bien désire tout de même l’épouser —> lorsque Monsieur Remy fait l’éloge de la femme qui souhaite l’épouser même connaissant sa situation actuelle, on pourrait donc faire un rapprochement entre cette femme sans nom et Araminte.

Un peu plus tard dans la pièce, Monsieur Remy apprend, lorsqu’il demande à Dorante de le suivre et qu’il refuse, que son neveu s’est amouraché d’une toute autre femme. Furieux, il insulte cette personne de guenon sans même savoir qu’il parlait de cette chère Araminte et insulte également son neveu d’imbécile et d’insensé.

À la fin de cette scène, Araminte s’en va en disant que Dorante le touche tant.

3

Monsieur Remy, toujours furieux contre son neveu tente bien que mal de le faire entendre raison mais rien y fait. Même pas Marton, à qui, Monsieur Remy venait de demander de résoudre Dorante à partir n’y fait ; elle ne veut pas le faire partir : elle l’aime.

Monsieur Remy repart donc fâché contre son neveu et maintenant mademoiselle Marton également. Cette scène est assez contradictoire avec la 3ème scène de l’acte 1. En effet, Monsieur Remy avait décidé que Marton et son neveu devaient se fiancer mais voyant la proposition de cette femme, il se ravisa.

4

Dans cette scène, nous faisons la connaissance du fameux Comte Dorimont. Il a l’air assez imbu de lui même, hautain et considère les personnes inférieures à son rang social comme des moins que rien —> bourgeois. Il veut même donner de l’argent à Dorante pour qu’il parte.

5 - 6

Arlequin réapparaît dans cette scène et informe brusquement qu'une personne est à la porte pour donner une boîte avec le portrait d'une femme à l'intérieur. Il lui aurait été ordonné de remettre ce présent qu'à la personne l’ayant commandé. Le Comte Dorimont commença à se poser des questions. Il crut qu'il s'agissait d'Araminte sur ce portrait et alla demander des informations plus précises à cette personne.

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Marton est persuadée que le portrait qu’amène ce garçon est d’elle car il vient de Dorante.

8

Marton reste encore persuadée qu’il s’agit de son portrait dans la boite alors qu’elle s’y méprend.

À la fin de cette scène, on apprend que Dorante « trompe » Marton et la piège.

9

Tous pressés de connaitre la nouvelle à propos de ce portrait tant convoité, Araminte, le Comte et Mme Argante descendirent urgemment et demandèrent des comptes à Marton. Cette dernière expliqua qu’il n’y avait pas de quoi s’en faire car la fille peinte sur ce tableau ne pouvait être qu’elle et non Araminte. En effet, elle pensait qu’il venait de Dorante car il l’aimait selon elle. Surprise et troublée par la révélation que venait de faire Marton au sujet du commanditaire de l’oeuvre, Araminte décida de l’ouvrir. Or, en l’ouvrant, elle découvrit son portrait. Marton fut énormément déçue et se sentit trompée par Dorante qui ne lui avoua pas la supercherie .

Araminte se rendit compte du quiproquo sur l’origine de l’oeuvre tout en essayant de couvrir Dorante.

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La scène démarre par Arlequin et Dubois se querellant pour un tableau d’Araminte présent  dans la chambre de Dorante. Dubois voulut l’ôter de celle-ci mais Arlequin, l’intendant de Dorante, ne le voulut point prétextant que ce tableau rendait heureux son maitre. Madame Argante décida qu’il était préférable d’enlever ce tableau afin d’éviter de futures disputes et d’empêcher Dorante de regarder avec insistance le tableau de sa fille.

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Après cette querelle, Mme Argante est de plus en plus furieuse envers Dorante et espère faire entendre raison à sa fille afin qu’elle le congédie. Araminte fait mine de vouloir parler à Dubois avant de prendre quelque décision au sujet de Dorante.

Quant au Comte Dorimont, craignant que son intendant ne le desserve, renonça d’aller au procès. Araminte sera libre de faire ses propres choix tout en sachant que sa mère s’y oppose.

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Dans cette scène, Araminte semble énervée contre Dubois. En effet, elle lui reproche d’avoir exposé au grand jour cette histoire. Elle ne sais plus quoi dire pour de protéger Dorante.  Dubois lui propose donc de le congédier mais elle refuse prétextant que c’est pour son bien à elle. Araminte douta des paroles de Marton. Elle apprit qu’il n’en était rien et qu’il s’agissait seulement de rumeur lancée par Monsieur Remy. De plus, Dubois lui expliqua la raison du silence de Dorante dans le seul but de ne pas contrarier Araminte.

Dubois voulut faire culpabiliser sa maitresse au sujet des émotions de Dorante par rapport à un éventuel renvoi. Araminte, attendant beaucoup du mariage entre Marton et Dorante fut chagrinée lorsqu’elle appris qu’il n’aurait pas lieu.  

À la fin de cette scène, Dubois avoua à Araminte la tromperie sur le commanditaire du portrait. Afin que Dorante lui dévoile ses sentiments, elle lui tendit un piège.

13

Dorante, inquiet de perdre sa place, alla demander protection à Araminte qui, elle, mit son plan à exécution.

Elle lui fit croire qu’elle était résolue à épouser le Comte. Et, pour cela, lui fit rédiger une lettre dans laquelle elle expliquait que grâce à Dorante elle s’y était résolue. Or, cette lettre ne paraitra jamais au grand jour.  

Tout en essayant de dissuader Araminte de se marier, Dorante s’exécuta à contre-coeur.

14 - 15

Marton demande a sa maitresse, Araminte, l’approbation de se marier avec Dorante qui, lui n’est pas au courant.

Araminte fait mine de croire l’annonce de Marton et rentre dans son jeu tout en essayant de faire avouer ses sentiments pour elle à Dorante malgré ce qu’il lui dit.

15

Cette longue scène concerne Dorante et Araminte. Tout au long de celle-ci, Araminte essaie de « tirer les vers du nez » à Dorante au sujet de l’identité de la femme aimée alors qu’elle le sait déjà. Il donne des informations sur sa bien-aimée sans dévoiler son nom. Au même moment, Marton passe par la terrasse et les aperçoit côtes à côtes. Brusquement, Araminte se retira de Dorante et lui ordonna de partir.

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Araminte réprimande Dubois de se mêler de cette histoire qui ne le regarde pas.

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Dans cette scène marquant la fin de l’acte 2, Dorante ne sait que penser de la discussion qu’il vient d’avoir avec Araminte et vint se confier à Dubois afin qu’il l’éclaire mais ce dernier lui ordonna d’aller dans le jardin.

3

1

Dorante écrit une lettre destinée à Araminte qu’Arlequin devra aller poster mais ne connaissant le quartier où il devait aller, devra demander des indications à Dubois ou Marton. Tout à coup, Dorante fut pris de doutes au sujet de leur ruse et se demanda s’il n’était pas préférable qu’ils reportent l’opération. Dubois, étant fortement impliqué depuis le début de cette histoire, fit un lapsus lorsqu’il dit : « Je lui en défie, il est trop tard ; l’heure du courage est passée, il faut qu’elle nous épouse. ».  Le nous présent ici révèle l’implication de Dubois dans cette affaire.

2

Marton revint s’excuser auprès de Dubois de sa reprise quant aux intentions de Dorante envers Araminte.

Envoyée par Madame Argante et Monsieur le Comte Dorimont, elle alla parler à Dubois au sujet de Dorante. Dubois l’informa qu’il avait averti sa maitresse au sujet de Dorante mais rien n’y faisait. Marton, Mme Argante et le Comte Dorimont craignirent que Dubois n’est pas tout dit à Araminte à son propos [au sujet de Dorante]. Il lui avoua également que Dorante était bel et bien amoureux d’Araminte et qu’elle n’avait cru Dubois, son intendant.

À la fin de cette scène, Dubois mit en place sa ruse concernant la lettre que Dorante avait écrit précédemment concernant Araminte et l’avoua à Marton qui alla chercher Arlequin qui était déjà en train d’arriver afin de demander, sous conseil de son maitre, Dorante, ou se trouvait « la rue du Figuier ».

3

Lorsqu’Arlequin arriva, il ne demanda point conseil à Dubois étant donné la querelle qu’ils avaient eut précédemment et demanda à Marton. Elle récupéra la lettre et promit d’aller l’amener.

4

Marton, Madame Argante et Monsieur le Comte Dorimont complotent ensemble afin de faire renvoyer Dorante. Le Comte et Madame Argante ont fait venir l’intendant que le Comte avait promis à Araminte afin de faire congédier Dorante.

5

Monsieur Remy arrive et Marton, en partant, lui parle d’un ton mesquin.

Tout de suite, Madame Argante « agresse » et critiqua Monsieur Remy, le procureur de sa fille. Selon elle, le procureur n’a pas l’habit et son image n’est pas conforme à ses attentes.

Monsieur Remy défendit coûte que coûte son neveu du début à la fin.

6

Araminte arriva et mit fin à la querelle un moment. Monsieur Remy se précipita vers elle et lui demanda si elle avait quelconque problème concernant son neveu en tant qu’intendant. Elle a l’air très posée et est assez calme vis à vis de la situation actuelle. Afin de défendre, en quelque sorte, Dorante, Araminte se demanda s’il était la seule personne concernant ses domestiques qui l’aiment ou si plusieurs personnes l’aimait.

De plus, le Comte Dorimont et Madame Argante ont fait venir l’intendant et ont du s’en justifier auprès d’Araminte.

À la fin de cette scène, Madame Argante insulta encore une fois Monsieur Remy.

Enfin, Araminte avoua qu’elle ne prêtai plus attention à ce que dit sa mère.

7

Dorante, paniqué, craint pour sa place. En effet, il vient d'apprendre qu'un autre intendant venait d’arriver afin de prendre son poste. Il alla demander à Araminte de lui annoncer de vive voix qu'il était congédié mais celle-ci nia catégoriquement l’informant que cette chose venait non pas d’elle mais du Comte Dorimont et de Madame Argante.

8

La lettre venant de Dorante et de Dubois arriva enfin dans la pièce. Araminte en voulu tout de même à Dorante car elle ne savait point que cette lettre était un leurre et lui ordonna de quitter la salle.

Monsieur Remy essaya de convaincre que l’amour de son neveu pour Araminte était vrai et que, pour cela, il avait du refuser 15 mille livres de rente.

Puis, Araminte s’énerva contre Marton qui elle, lui demanda encore s’il elle devait faire monter l’intendant que le Comte avait fait venir : elle en avait que faire d’entendre sans cesse qu’on lui parle d’intendants. Araminte ne voulut point de cet intendant et se sentit coupable « de s’y être mal pris » au sujet de Dorante, du Comte, …

Vexé, le Comte Dorimont partit et Madame Argante le suivi essayant tout de même de le retenir pour que sa fille l’épouse toujours — forme sévère d’entêtement de la part de Madame Argante car elle veut absolument que sa fille devienne une Comtesse.

9

Dubois revint auprès d’Araminte l’informer que Dorante était au plus mal dans la galerie mais qu’il avait tout de même chargé Arlequin de le surveiller au cas où il déciderait de faire une bêtise. Tout fier, Dubois lui avoua que l’idée de lui faire parvenir cette lettre de la part de Marton venait de lui. Araminte fut furieuse. Furieuse contre Dubois à qui elle avait demandé de ne plus se mêler du tout de cette histoire et qui n’en fut qu’à sa tête. Mais, contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle ne s’inquiète pas pour elle mais bien pour Dorante qui sera surement lynché et réprimandé par la société dans laquelle ils vivent. Elle dit également à Dubois qu’elle fut déçue de lui car il avait été à Dorante un moment et qu’il l’avait quand même trahit selon elle.

10

Au début de cette scène, Marton demanda à sa maitresse son congé croyant que c’est ce qu’elle souhaitait or il n’en était point. En persécutant Dorante, Marton croyait ainsi bien faire afin de protéger et défendre sa maitresse. Elle fit tout le contraire et s’en excusa auprès d’Araminte qui en fut touché et lui pardonna. Marton annonça qu’elle « laissa » Dorante à sa maitresse car il n’était point digne d’une servante mais bien d’Araminte.

11

Lorsqu’Arlequin arriva, il informa Araminte que Dorante souhaitait lui parler mais elle ne dit mot. Marton lui redit qu’elle le lui laissait et lorsqu’elle partit, elle répondit à Arlequin qu’il pouvait faire venir Dorante.

12

Dorante revint donc voir Araminte prétextant qu'il fallut qu'il lui rende de l’argent. Il lui demanda s’il était possible de rester mais elle lui répondit que ce serait contraire aux moeurs. Lorsque Dorante voulut récupérer son portrait, Araminte fit un lapsus et révéla ses sentiments.

Dorante n’en fut que tout ému mais, honnête homme qu’il est, ne put s’empêcher de lui avouer que tout ceci n’était que manigances et stratagème depuis le début ; à l’exeption de son amour pour elle.  

Charmée par ce trait de caractère qu’elle aime tant et le fait que ce soit lui et pas un autre qui le lui avoua, Araminte ne put que lui pardonner.

13

Dans cette dernière scène, Araminte avoue à Madame Argante et au Comte Dorimont qu’elle est également tombée amoureuse de Dorante et annonça qu’elle ferait sa fortune. Madame argante les informa qu’elle ne considérerait jamais Dorante comme son gendre et le Comte Dorimont accepta de faire dans le futur une discussion à l’amiable.

A la fin de cette pièce, Dubois se réjouit que sa ruse ait fonctionné et se proclame comme étant le père adoptif de Dorante lorsqu’il dit : « Ouf ! ma gloire m’accable : je mériterais bien d'appeler cette femme-là ma bru. ». Et Arlequin quant à lui, dit qu'il verrait bien de futurs enfants de Dorante et d’Araminte.