Le Bourgeois Gentilhomme / Molière

LECTURE PERSONNELLE LE BOURGEOIS GENTILHOMME

1. Sur l’auteur

• Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière est un dramaturge (auteur de pièces de théâtre) et acteur français, né le 15 janvier 1622 à Paris et mort le 17 février 1673. Il est considéré comme le maître de la Comédie française, Molière est encore aujourd'hui reconnu comme l'auteur le plus joué au théâtre.
• Le jeune homme forma avec quelques amis une troupe de comédiens. Cette troupe se créa le 13 juin 1643 et s'appela l'Illustre-Théâtre. Elle loua deux salles. Dans les deux cas, l'échec fut effectué, et il fut emprisonné. Libéré après quelques jours, il part en province avec sa troupe. En 1650, il fut choisi par ses compagnons pour être leur chef. Il avait pris le nom de Molière. Le 24 octobre 1658, après douze années passées en province, ils jouèrent pour la première fois devant le jeune Louis XIV (14), et gagnèrent la possession de l’admirable salle du Petit-Bourbon. En 1660, ils durent la quitter parce que l'administration royale en avait décidé la destruction. Louis XIV leur donna alors la salle du Palais-Royal, construite par Richelieu. C'est là que Molière joua jusqu'à son dernier jour.

1. Sur son œuvre

• Le Bourgeois gentilhomme est une comédie-ballet de Molière, en trois puis cinq actes en prose (sauf pour les entrées de ballet qui sont en vers), représentée pour la première fois le 14 octobre 1670, devant la cour de Louis XIV. La musique est de Jean-Baptiste Lully. Dans cette pièce, Molière se moque d'un riche bourgeois qui veut imiter le comportement et le genre de vie des nobles.
• Les comédies de Molière se rapprochent à la perfection la puissance comique et de la critique morale et sociale. Elles sont écrites au XVIIe (17) siècle dans un style original, parfois critiqué à l’époque, mais elles sont encore jouées aujourd’hui.

1. Sur la pièce Le bourgeois gentilhomme

• Monsieur Jourdain est un bourgeois de Paris, arrogant, naïf et capricieux qui aime les compliments aristocratiques et veut devenir un homme de qualité. Pour cela, il a engagé des maîtres qui sont chargés de lui enseigner leur savoir et d’en faire un homme instruit. Il veut devenir l’ami d’un noble, Dorante, qui en profite pour lui prendre son argent. Il désire aussi séduire une marquise, Dorimène, et se montre prêt pour conquérir cette femme de. Entre temps, il décide de s’approprier un nouvel habit, et s’oppose au mariage de sa fille Lucile avec Cléonte, car il veut avoir un gentilhomme pour gendre.
• Par exemple, la scène 12 de l’acte III m’a particulièrement marqué quand Cléonte fait sa demande en mariage à Lucile, la fille de M. Jourdain, et que celui-ci s’y oppose parce qu’il n’est pas « un gentilhomme ». C’est vrai qu’au XVIIe siècle, et même avant et encore quelques fois aujourd’hui, beaucoup de parents peuvent s’opposer à une union entre deux personnes, ce que je trouve assez déplaisant et affreux.
• Ensuite la scène 5 de l’acte V m’a marqué quand Lucile n’a pas voulu accepté quelqu’un d’autre que Cléonte mais qu’elle a accepté la main du « Grand-Turc » car elle a reconnu Cléonte sous le déguisement. Cette scène m’a touché car on peut voir que leur amour est profond.
• Et le dernier moment qui m’a marqué, c’est la dernière scène de l’acte V avant l’épilogue, quand Covielle dévoile à Madame Jourdain le stratagème qui a été mis en place. Ensuite, Lucile et Cléonte sont prêts à se marier, et un ballet est donné. La pièce se termine par une danse, suivie de chants en espagnol, en italien et en français. Cette dernière scène me réjouit, sur le fait que Lucile et Cléonte ont réussis à se marier et qu’ils sont heureux ensemble, et c’est féerique. Et comme le dirait William Shakespeare dans sa citation « quand je t'ai vu je suis tombé amoureux et tu as souri parce que tu le savais... », ce qui rend la scène encore plus merveilleuse. Cette pièce se termine avec de la danse, un moment admirable pour tous. On a envie d’y être et de tout oublier, effacer le passé et avancer dans le future pour juste montez le volume, fermez les yeux et laissez la musique envahir notre âme.
• Pour conclure, je trouve le personnage de Monsieur Jourdain très pénible. Il est capricieux et naïf, il veut absolument être une personne de « qualité » et d’être accepté dans la classe d’aristocratie. Par exemple, il veut impressionner une marquise alors qu’il est fiancé. Il ne veut pas que sa fille épouse l’homme qu’elle aime, mais qu’elle en épouse un de la classe de noblesse, alors qu’il est prêt à tromper sa femme. Il est antipathique, désagréable, et il n’a aucune reconnaissance. C’est une personne arrogante qui a un comportement insolent et ne respecte pas les principes de politesse et de courtoisie. C’est peut-être le personnage principal mais pour ma part, c’est le personnage le plus ennuyeux du livre.

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