Le Bourgeois Gentilhomme cas
Dissertation : Le Bourgeois Gentilhomme cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tanyna • 4 Mai 2016 • Dissertation • 867 Mots (4 Pages) • 4 301 Vues
Analyse littéraire complète
Le Bourgeois Gentilhomme
Le XVIIe siècle fut marqué par le long règne du Roi XVI qui, malgré son grand besoin d’attention, apporta une toute nouvelle vision au monde des arts. Malgré la liberté de ce domaine les auteurs classiques devaient rester dans la sobriété tout en gardant la clarté du style. C’est à travers le courant classicisme que les sous-genres du théâtre, la tragédie et la comédie prirent de l’importance. La comédie-ballet, Le Bourgeois Gentilhomme, par Molière fut d’ailleurs une œuvre marquante de l’époque. Pour les besoins de cette analyse littéraire, l’acte III, scène 4 de la pièce Le Bourgeois Gentilhomme a été retenu. Monsieur Jourdain, qui souhaite ardemment devenir un homme de qualité aux yeux du Roi, accepte de donner à nouveau de l’argent à Dorante, un noble, qui prétend vouloir l’aider. L’extrait se moque de certains personnages typés, comme il est coutume dans le courant classicisme. En effet, on y retrouve la flatterie, la crédulité et la clairvoyance.
Dans l’extrait, l’un des principaux aspects retrouvés est la flatterie. Tout au long de cette partie, Dorante fait croire à M. Jourdain qu’ils sont égaux et qu’il le respecte. Tout d’abord, la démonstration de flatterie est démontrée grâce à une comparaison : «Vous avez tout à fait bon air avec cet habit, et nous n’avons point de jeunes gens à la cour qui soient mieux faits que vous.» (L. 7) Cette affirmation que fait Dorante lui permet de complimenter M. Jourdain en lui faisant croire qu’il est meilleur que certains. Cela lui permettra, un peu plus tard, de lui demander une autre somme d’argent. Il y a également preuve de flatterie grâce à l’inversion «C’est trop d’honneur, Monsieur, que vous me faites.» (L. 84) M. Jourdain est flatté par l’attention et l’importance que lui accorde Dorante. Il n’hésite donc pas à faire tout ce que ce dernier lui demande, dans l’unique de rester dans ses grâces. Bref, la flatterie est une technique très utile dans le cas de Dorante pour avoir ce qu’il désire face à un M. Jourdain bien trop naïf.
Pour continuer, le deuxième aspect remarqué dans ce texte est la crédulité. Au cours de l’extrait, M. Jourdain refuse de voir la véritable personnalité de Dorante, car il ne voit en lui, qu’un énorme avantage pour finalement être reconnu aux yeux du Roi. D’abord, la crédulité est représentée à l’aide d’une litote : «Vous me faites beaucoup d’honneur, Monsieur. Dans la chambre du Roi!» (L. 16) M. Jourdain n’arrive pas à croire que Dorante puisse parler en bien de lui aux membres de la royauté. Il ne pensait pas qu’avoir un contact comme le noble pouvait autant lui apporter de crédibilité. De plus, la crédulité est présente d’une autre façon grâce à un euphémisme émit par Mme Jourdain : «C’est un vrai enjôleur.» (L. 78) En disant ceci, elle veut faire comprendre à M. Jourdain que les intentions de Dorante sont mauvaises et elle espère qu’il va enfin comprendre et qu’il va arrêter de voir cet homme comme étant une aide précieuse. En résumé, les procédés permettent de démontrer que M. Jourdain n’écoute aucunement sa femme, qui a pourtant raison, car il veut simplement bénéficier de la situation, qu’il croit à son avantage.
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