Corpus sur des pièces de théâtres: Le Bourgeois Gentilhomme (de Molière, 1670) ; On purge bébé (de Feydeau, 1910) ; La cantatrice chauve (de Ionesco, 1950) ; En attendant Godot (de Beckett, 1952): Sur quels ressorts comiques jouent ces scènes ?
Mémoire : Corpus sur des pièces de théâtres: Le Bourgeois Gentilhomme (de Molière, 1670) ; On purge bébé (de Feydeau, 1910) ; La cantatrice chauve (de Ionesco, 1950) ; En attendant Godot (de Beckett, 1952): Sur quels ressorts comiques jouent ces scènes ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 6 Octobre 2013 • 630 Mots (3 Pages) • 1 818 Vues
Le corpus qui nous est présenté comporte quatre extraits de textes théâtraux : Le Bourgeois Gentilhomme (de Molière, 1670) ; On purge bébé (de Feydeau, 1910) ; La cantatrice chauve (de Ionesco, 1950) ; En attendant Godot (de Beckett, 1952). Sur quels ressorts comiques jouent ces scènes ? Nous allons analyser les différents comiques des textes.
Dans ces textes la situation est comique : un adulte se retrouve dans une position d’enfant ; un maître qui croit en savoir plus que sa bonne mais qui finalement n’est pas plus dégourdi ; Quand la sonnette retentit, personne n’est derrière la porte ; deux hommes veulent se suicider avec un petit bout de corde. Le Bourgeois Gentilhomme et On purge bébé nous inculques différentes choses de par le caractère comiques des personnages : l'obsession de Monsieur Jourdain qui veut à tout prix se faire passer pour un noble nous montre que le paraitre et le rang social était très important à l’époque, Monsieur Jourdain n’est pas futé, il croit apprendre quelque chose alors qu’il le connait déjà cela nous montre que le principal chez les bourgeois est de prendre des leçons pour que les autres nous voient comme cultivés ; l'orgueil de Follavoine montre que les maitres ne sont pas toujours plus intelligents que leurs bonnes. Le personnage de monsieur Jourdain est drôle car il s’extasie pour rien « A, E, I, I, I, I. Cela est vrai. Vive la science! » Sa réaction est exagérée par rapport à ce qu’il apprend. Le personnage de Follavoine est lui aussi très drôle car il ne sait pas grand-chose de plus que sa domestique: il se plaint de l’inculture de sa bonne mais il est tout aussi bête puisqu’il ne sait pas écrire le mot qu’il cherche dans le dictionnaire.
Ces extraits comportent aussi des comiques de geste et de mots. La prononciation et la répétition des voyelles, les grimaces que doivent faire monsieur Jourdain et le maître en les prononçant, la recherche dans le dictionnaire des « Z’Hébrides » et la succession des quiproquos. Dans La cantatrice chauve, on sonne trois fois à la porte, Mme Smith se lève trois fois et trois fois personne ne se trouve derrière la porte, M Smith utilise en plein milieu de la pièce de l’anglais « How do you do ! ». Dans En attendant Godot les deux personnages cherchent une solution pour se pendre et décide de se tirer sur les jambes, mais personne ne pourra le faire au dernier. Un quiproquo est présent lorsque Vladimir demande à Estragon de relever son pantalon. Le comique de répétition peut aller jusqu’à la répétition dans une même phrase « La belle chose, que de savoir quelque chose »
Le comique de l’absurde se trouve dans La cantatrice chauve et dans En attendant Godot on trouve un comique d’opposition entre les paroles et les actions : Mme Smith dit qu’elle ne va plus ouvrir mais elle y va tout de même. On rit aussi du comique de non-sens, comme lorsque les époux ne veulent pas s’embrasser car ils se sont déjà embrasser aujourd’hui ou bien lorsque Vladimir et Estragon se demande comment ils vont se pendre. Ces deux textes sont fait de brèves répliques et de paroles sans suite. On trouve aussi des incohérences comme lorsque Vladimir veut qu’Estragon relève son pantalon. La cantatrice chauve et En attendant Godot montrent l’inutilité de la communication entre deux personnes qui ne s’écoutent pas entre
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