TPE: en quoi l'eusocialité est-elle une parfaite illustration du principe d'émergence?

TPE

Plan

Intro

Problématique : => En quoi l’eusocialité est elle une parfaite illustration du principe d’émergence ?

1. Une société organisée

1. Présentation de la colonie, forme de la fourmilière…
2. La reine
3. Origine de la socio-génétique + explication
4. Organisation du travail : selon le polyphormisme +age

1. Les déplacements ingénieux de la fourmis grâce a une communication sophistiquée

1. Expériences ( chemin de la fourmis qui réussi toujours+ synthèse des pheromones de piste), présentation+ photos
2. Explication des résultats de l’expérience, Ant système+algorithme etc
3. Explication biologique des résultats de l’expérience
4. Communication : explication …

1. Des êtres qui cherchent au mieux à optimiser, perfectionner leur travail(à reformuler)

1. Optimisation du travail, travail à la chaine, individus clefs et abnégation
2. Adaptation à l’environnement  
3. Guerre et exclavagisme(expliquer un peu les techniques de guerres+ esclavagisme, axer la sous partie tel que ca montre que les fourmis se servent d’autres fourmis pour moins bosser en gros
4. Aplication humaine ( ce que tu trouves comme application humaine pour faire comme les fourmis optimiser le travail)

CONCLUSION : réponse à la problématique (principe d’émergence etc..)+ ouverture à trouver ?

Organisation du travail

        Le travail, chez les fourmis, est extrêmement  bien organisé. Chaque fourmi a un rôle bien précis. Le travail est divisé selon différents critères : castes, âge, morphologie…

Tout d’abord on distingue deux grandes castes :

La reine est responsable, à elle seule, de la reproduction de la colonie. La reine peut pondre jusqu’à deux œufs par seconde pour certaines espèces. Les autres fourmis, dites ouvrières sont chargées du bien-être de la colonie, elles s’affairent chacune a des taches spécifiques.

Les fourmis travaillent sans relâche quotidiennement: chasser, prendre soin des larves, transporter des liquides, bâtir un nid… Mais chaque ouvrière à un rôle bien précis et réalise la même tache de façon répétée. Le travail est donc divisé on peut parler ainsi de polyéthisme.

Le polyéthisme est tout d’abord lié aux variations morphologiques au sein des ouvrières, dit polymorphisme. On remarque trois sous castes : les ouvrières minor, les ouvrières media et les ouvrières major. Les ouvrières minor sont chargées des soins adressés au couvain. Les ouvrières media, elles s’occupent de récolter la nourriture. Enfin les ouvrières major assurent la défense.

Les Lors de la chasse, quand les fourrageuses ramènent des feuilles au nid, elles peuvent la proie de mouche parasite, qui pond sur la fourmi un œuf, qui donnera naissant à un asticot qui dévorent la fourmi de l’intérieur. Pour cela la mouche doit se poser sur un support à proximité des fourmis. Ce diptère va donc le plus s’attaquer aux fourmis portant une feuille. L’ouvrière victime peut essayer de se débattre en agitant ses pattes antérieur et ses antennes, mais la feuille l’handicape, c’est donc souvent un échec. Pour résoudre ce type de problème, on voit des fourmis qui font office de garde du corps : des ouvrières minor accrochées sur la feuille transpotée par l’ouvrière moyenne. L’ouvrière minor agit ses pattes  antérieurs et ses antennes pour éloignés tout parasite. L’ouvrière media et l’ouvriere minor forme donc un véritable binôme, pour se protéger et être plus efficace.

On observe d’autres binôme : lors de raids les ouvrières sub-major (présentent chez les fourmis nomades), elles sont chargées comme les ouvrières media du fourragement. Elles sont peu nombreuses représentent seulement 3% des individus chez les fourmis nomades mais assurent 26% du transport des vivres récoltées lors de la chasse. Les ouvrières sub-major ont de très grandes pattes, disproportionnées par rapport à la taille de leur corps. Elles sont donc habiles pour déplacer de grandes proies qu’elles placent sous leur abdomen. Mais l’endroit ou l’ouvrière sub-major prend sa proie n’est pas forcément au point d’équilibre. Même si l’ouvrière porte la majorité de la charge il faut une autre ouvrière media pour s’assurer que la proie ne se ballotte dangereusement. Les scientifique ont comparés ce système à celui d’un grand bi. La grande roue avant(l’ouvrière sub-major)conduit, tandis que la petite roue arrière (ouvrière media) s’assure que le convoie n’oscille pas trop. Encore une fois les fourmis travaillent en équipe pour assurer un meilleur résultat.

Pour stocker des liquides ramenés au nid, les fourmis font face à un problème. Des ouvrières, peuvent conserver des liquides dans leur propre corps, elles ressemblent alors des bonbonnes, des ballons remplis d’eau. C’est pour cela qu’elles ont d’ailleurs été surnommées fourmis bonbonnes. Chez les fourmis à miel, que l’on trouve en Amérique du  Nord, certaines ouvrières peuvent avoir un gastre qui atteint la taille d’un grain de raisin. Elles pèsent donc 640mg soit 50 à 100 fois plus qu’une ouvrière moyenne. Les bonbonnes sont très difficilement déplaçable, elles sont donc souvent suspendues au plafond des chambres souterraines de la fourmilière. Les fourmis bonbonnes sont grandes et jeunes, ce qui explique qu’elles ont une plus grande élasticité de leurs membranes. Ces fourmis font appel à des mécanismes physiologiques encore inconnus, car elles arrivent à stockés des jus sucrés sans qu’ils fermentent.

         Les ouvrières major, ou soldats, sont chargées de défendre la colonie. Les mandibules des ouvrières major de la forêt amazonienne que les indiens les utilisaient pour suturer des plaies. Les ouvrières majeurs font des tours de garde et se relaient. Les soldats sont très facilement distinguables car elles ont une tête énorme, occupé par tous les muscles qui sont nécessaires aux mandibules. Les soldats, sont le fruit de larves suralimentées Les soldats passent la majorité de leur temps inactive, prête à combattre. Lorsque les soldats ont besoin d’agir, c’est les ouvrières qui les appellent. Les ouvrières se précipitant vers leur nid, laissent leur abdomen se frotter au sol pour déposer des phéromones de pistes et recrutement. Les soldats sortent donc de leur inactivité et combattent l’ennemi. L’ennemi le plus redoutable pour une colonie est une attaque de fourmis de la même espèce, car elles cherchent la même nourriture, le même endroit pour bâtir son nid…

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