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Sociologie de l'éducation

Fiche : Sociologie de l'éducation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2020  •  Fiche  •  2 778 Mots (12 Pages)  •  561 Vues

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Introduction :

L’apparition du problème social de l’échec scolaire et de son analyse sociologique

Lois FERRY 1881/1882 : instruction primaire publique, gratuite, laïque, obligatoire pour filles et garçons de 6 à 13 ans.

Sous 3ème république : rôle école = favoriser cohésion nationale via transmission valeurs communes notamment valeurs de la République. École séparée en 2 ordres (primaire gratuite, et secondaire payant qui accueille enfants de notables jusqu’à terminale). Système maintien ordre social.

A partir de années 50 : école rôle ascenseur social, pierre angulaire d’une société méritocratique, société des diplômes.

Dans les années 80 : terme échec scolaire apparait comme un problème social

INED Institut national d’études démographiques met en évidence lien entre échec scolaire et origine sociale

CHAPITRE 1 : THEORIE DE LA REPRODUCTION ET APPROCHES ALTERNATIVES

  • Les prémices d’une sociologie de l’école

Emile Durkheim : un des « pères fondateurs » de la sociologie de l’éducation et de l’école => fonction socialisatrice (orienter l’enfant dans sa manière de voir le monde plus que de lui donner des connaissances)

  • Les années 1960 et la démocratisation de l’enseignement

Années 1960 & démocratisation de l’enseignement :

  • Démographie : générations du baby-boom => augmentation massive des effectifs
  • Réformes institutionnelles : études au lycée devenu gratuites (1933) + suppression de l’examen d’entrée en 6éme (1956) … => Accès à l’enseignement secondaire pour tous

Aptitude : identifier les aptitudes naturelles des enfants et de leur permettre de suivre des études correspondantes, quelle que soit leur origine sociale.

  • Augmentation de la demande des familles : Espoir d’ascension sociale => école perçue comme chance, ascension socioprofessionnelle

  • Quelle est l’ampleur des inégalités sociales à l’école ?

  1. Décrire les inégalités sociales
  1. Les enquêtes de l’INED (1960) et les statistiques du MEN (2017)
  • Alain Girard, Henri bastide & Guy Pourcher : tableau des inégalités d’orientation en fonction de l’origine sociale (1963) + importantes inégalités sociales de réussite scolaire (2 fois moins d’enfants d’ouvriers connaissent une réussite « excellente ou bonne »)
  • Importantes inégalités entre enfants de cadres supérieurs ou d’agriculteurs et d’ouvriers ! (taux de réussite au diplôme national du brevet.)
  1. Les choix d’orientations des bacheliers
  • Familles de cadres et d’ouvriers poussent leurs enfants aux études longues => nécessitent de connaître les différentes possibilités
  • Facteurs déterminants : parcours scolaire antérieur, genre, origine sociale et géographique
  • Inégalités dès le collège dans l’accès à la seconde générale ou technologique => corrélé à l’origine sociale. Il en est de même pour l’accès aux filières de l’enseignement supérieur (sélectives)

Norme de scolarisation intégrée mais compétences et ressources inégales

  1. Illustration : Les inégalités d’accès aux CPGE

Dualité de l’enseignement supérieur :

  • Enseignement supérieure de masse et des profils étudiants hétérogènes
  • Des CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Écoles) sélectives et surdotées

CPGE :

  • Disparités scolaires par rapport au baccalauréat  
  • Disparités sociales avoir des parents cadres malgré la possibilité des bourses
  • Disparités de genre plus h que de f en économique que littéraire
  • Disparités territoriales uniquement dans les grandes villes

Ils constituent un refuge pour les enfants des milieux favorisées.

  • Quelle est la genèse des régularités sociologiques observées ?

  1. Comprendre les inégalités sociales : une entrée par les théories de la reproduction
  1. Regards croisés sur l’« école reproductrice »

Emile Durkheim : l’école contribue à une éducation morale et prépare chacun à une place dans la division sociale du travail.                          Talcott Parsons (1959) : l’école inculque les valeurs instrumentales prévalant dans la société, le sens de l’intérêt collectif et l’idée selon laquelle chacun obtient le statut qu’il mérite.

A cette perspective s’opposent des approches dites conflictualistes :

  • L’école capitaliste divise

École pousse à rejoindre soit la bourgeoisie (tâches de direction) soit le prolétariat (tâches d’exécution) => division capitaliste du travail (dès le cours préparatoire). Il y a donc une opposition entre tâches de direction et tâches d’exécution et donc deux niveaux scolaires.                              Réseau « secondaire-supérieur » : travail intellectuel                       Réseau « primaire-professionnel » : travail manuel

Samuel Bowles & Herbert Gintis (1977) sociologue américain : dans le système capitaliste l’école est au service de l’instance dominante, demande des attitudes de conformisme, d’obéissance, d’acceptation du travail en groupe. L’école au niveau supérieur est non accessible aux enfants de milieux sociaux défavorisés => REPRODUCTION SOCIALE

  • L’école légitime les hiérarchies

Pierre Bourdieu & Jean-Claude Passeron, sociologue français : remettent en cause le caractère central des rapports de production et de la division du travail.                                                                      Ils démythifient la visée méritocratique du système d’enseignement et l’égalitarisme de l’éducation de masse                                                Le système d’enseignement ne ferait que reproduire la structure sociale => INEGALITES CULTURELLES.                                      

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