Sociologie de l'éducation
Cours : Sociologie de l'éducation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar carladb • 16 Mai 2018 • Cours • 14 967 Mots (60 Pages) • 551 Vues
SOCIOLOGIE DE L’EDUCATION
Examen : concurrence entre établissement etc... Attention à l’écriture car dissertation il faudra s’appuyer sur nos études vues en cours
CHAPITRE 1 : Projets d’établissement
L’école inégalitaire : emprise du modèle libéral
TRAME DU COURS :
- Présentation du contexte socio historique de l’école : on le voit à travers l’évolution de l’école – manager à la place de CPE
- Stratégie des familles
- Les deux secteurs : publics / privées
- Les enseignants
- Les enseignants du bac pro
- Comment les élèves pros s’insèrent dans le monde du travail
- Qui sont les enseignants ?
- Que deviennent leurs enfants ?
Bibliographie : S.Devineau, les projets d’établissement discours et fonction sociale du discourt, PUE 1998. Site : fqe2 volume 1 à télécharger.
Deux secteurs : privée et public
- Secteur public : 8/10 scolarisée dans le public
- Secteur privée 2/10 scolarisée dans le privé
Dans les années 9o l’idéologie va changer à propos de la conception du collège, tous les enfants d’une même génération devait être accueillit dans un collège pour suivre une formation et suivre la même chose peu importe le lieu et l’endroit. Le collège est uniformisé.
80.90 vous monter en puissance des nouvelles idées qui mettait en avant les limites d’un système unique qui montrer que le collège unique crée des échecs scolaires. L’idée est que le collège unique est fautif dans l’échec scolaire et la solution est de libérer le collège du standard unique et de lui permettre de s’adapter aux élèves, ça a eu beaucoup de succès, cela apparait comme une chose logique. Le collège va s’adapter aux réalités locales,
« Collège libéré » avec la loi 1989. On passe ça après-guerre. On se retrouve sur ‘’un marché scolaire’’, l’établissement est dans une recherche de clientèles. Les établissements sont en concurrence les uns auprès des autres, tous veulent être les meilleures. C’est très récent – 1990.
Nous sommes dans un contexte d’une concurrence entre établissements, la question qui occupe les chefs d’établissement est de savoir quel jeu jouer dans cette concurrence. Evidement leurs pratiques vont changer, ce ne sera plus les mêmes chefs d’établissement qu’il y a 40 ans. Ils vont considérer les parents non plus comme des usagée d’un service public mais comme des clients.
Le marchée scolaire ne se dit pas comme officieux comme un marché pour attirer un meilleur public, alors ce qui conscient c’est que personne ne peut ignorer la hiérarchie scolaire et la répercussion sur les établissements. Le système dans lequel nous vivons cherche à hiérarchiser.
Dans les lieux les plus bourgeois il y a des lois qui ne sont pas mises en place, ils résistent.Le mouvement G depuis 90 vise à raboter les différences, à essayer de contraindre les établissement les pus bourgeois de les faire rentrer dans le moule.
Les hiérarchies scolaires sont des hiérarchies sociales à la base.
Quand il n’y a pas de concurrence il n’y a pas besoin de faire de stratégie à savoir où mettre son enfant ? dans quel établissement il réussira le mieux ?
La nouvelle rhétorique apparait et des nouveaux objets apparaissent pour le sociologue, dès les années 90 et cela pendant une vingtaine d’année avec un vocabulaire nouveau : les projets pros, les objectifs… Comment on faisait avant si on avait pas de projet ? c’était de transmettre des savoirs et de former la génération et de la diplômer avec ses spécialités apprise à l’université, mtn cela ne suffit pas il faut un projet…
Pour avoir un projet réalisable il faut qu’il s’appuie sur un diagnostic qui s’appuie sur un état.
Cela est présenté sur des éléments très importants sur la modernité, elle se signale à la rationalisation, la rationalisation s’impose dans la gestion des établissements, dans la manière d’organiser les cours, dans la dote d’argent de l’établissement.
Dans les années 90, on se demande si c’est des mots gratuits ou ça risquait d’avoir un impact important ? Personne n’imagine que cela aurait un lien avec une idéologie libérale.
Autonomie, responsabilité des établissements, projet d’évaluation sont les mots clefs de la scolarité maintenant. Ces mots occupent l’espace de l’enseignement. Ce sont des mots du monde de l’entreprise normalement mais ça arrive au monde de l’éducation, tout le monde doit devenir performant.
On ne peut pas ignorer l’organisation libérale de l’enseignement. Tous les établissements n’ont pas tous les mêmes moyens pour fournir l’éducation. Cette nouvelle manière de pensée s’est imposée pendant une vingtaine d’années.
Toujours dans les années 90, des nouveaux objets apparaissent dans les établissements. Les établissements du second degré conçoivent des plaquettes avec la photo de l’établissement, leurs formations (euro...) c’est uniquement dans un contexte de concurrence que ces objets sont là.
L’hypothèse de recherche : il n’y aurait aucune raison de s’émouvoir de l’apparition de telles pratiques si nous avions la preuve qu’elles n’entretenaient aucun lien avec une mise en forme idéologique de la structure scolaire (Norbert Elias).
Démarche sociologique :
3 temps de la recherche
- Brochure d’établissement
- Projet des établissements
- Suivis des cohortes d’élèves
Question posée : les codes sociaux qui règlent les pratiques pros dans les établissements scolaires, mais plus profondément qui suggèrent une idéologie scolaire.
Avant un établissement était une structure pédagogique ou il était question que des profs, des cours.
Sémiologie : Roland Barthes ; « le mot est ici d’autant mieux justifié, que le mythe a justement une double fonction ; il désigne et notifie, il fait comprendre et impose ».
La fonction sociale de l’étiquette : société est étiquette Norbert Elias : « la société de cour »
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