Les logiques entrepreunariales et managériales

Chapitre 1 : Les logiques managériales et entrepreneuriale

I La logique entrepreneuriale 

Il existe deux conceptions sur la notion d’entrepreneur :

Selon SCHUMPETER : l’entrepreneur est un individu qui prend des risques, innove et saisit des opportunités.

Selon SAY : l’entrepreneur est un organisateur, il gère son entreprise.

Michel et Augustin :

Risques : financiers (toutes les économies sont investi dans le projet) ; abandon des postes ; CAP boulangerie.

Opportunités : insatisfaction de la demande car les produits ne correspondent pas aux attentes des consommateurs.

Innovation : Les produits sont sans cesse renouveler.

Est également présente la conception de SAY mais de façon minoritaire car Michel et Augustin sont également des entrepreneurs qui gèrent leur entreprise à travers les modes de distribution.

⇨ Les formes de l’entreprenariats :

- Création d’entreprise

- Reprise d’entreprise : rachat

- Réactivation : redémarre une entreprise en sommeil

- Essaimage : création ou reprise d’une entreprise par un salarié qui est aidé par son employeur

⇨ Les étapes de la création d’entreprise :

1 – Idée, innovation

2 – Plan d’affaire : étude de marché (=concurrence, demandes, barrières législatives, technologie…)

Etude financière (=besoins, rentabilité,…)

3 – Phase administrative : déclaration auprès de la préfecture de l’entreprise afin d’obtenir le n° SIRET

La deuxième et troisième relève de la conception de SAY, les deux conceptions sont complémentaires.

II La logique managériale

Le manageur assure la continuité de l’entreprise en :

- Organisant les ressources (humaines et financières)

- Fixant les objectifs

- Contrôlant

- Motivant les salariés

- Formant les salariés

Ce sont cinq fonctions de manager selon Peter DRUCKER.

Le manageur est un salarié qui agit sous le contrôle du chef d’entreprise. Il prend peu de risque, il a un sens de l’organisation.

ATTENTION !

La logique managériale ne doit pas prendre le dessus la logique entrepreneuriale car cela peut être un frein au développement de l’entreprise en raison d’une prise de risque trop faible.

ATTENTION !

Le manageur peut privilégier les intérêts au détriment de ceux de son entreprise.

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