Les fausses confidences / Marivaux

Les Fausses Confidences est une comédie en prose en trois actes écrite par Mariveau, créée le 16 mars 1737 par un comédien italien à l'Hôtel de Bourgogne sous le nom de La Fausse Confidence. Le titre connu aujourd'hui n'apparaîtra qu'à sa seconde exécution en 1738.

L'idée d'inspirer l'amour par la fausse confiance est souvent mise en œuvre avant et après Marivo. La comédie est bien tracée, bien développée, avec des personnages agréables, une intrigue légère et une intrigue hilarante, mais elle n'a pas réussi du vivant de l'auteur. Cependant, lorsqu'il fut relancé au Théâtre de France en 1793, il reçut un accueil plus positif.

La confiance étant souvent un secret communiqué oralement aux autres, le titre des Fausses Confidences a l'avantage de souligner d'emblée la prédominance du langage dans la pièce. La confiance suppose aussi une relation de confiance entre l'orateur et son auditoire. Cette relation fiduciaire est aussi essentielle à tout acte de communication : c'est le besoin de faire confiance à la parole de l'autre qui lui donne tout son pouvoir. Par conséquent, le mécanisme de "fausse confiance" ne peut fonctionner sans la pleine confiance de la victime dans le manipulateur. L'article pourrait même être lu comme une illustration de l'extrême puissance du langage comme outil de manipulation. Dubois a certainement su exploiter l'énorme pouvoir de séduction du langage.

La confiance étant souvent un secret communiqué oralement aux autres, le titre des Fausses Confidences a l'avantage de souligner d'emblée la prédominance du langage dans la pièce. La confiance suppose aussi une relation de confiance entre l'orateur et son auditoire. Cette relation fiduciaire est aussi essentielle à tout acte de communication : c'est le besoin de faire confiance à la parole de l'autre qui lui donne tout son pouvoir. Par conséquent, le mécanisme de "fausse confiance" ne peut fonctionner sans la pleine confiance de la victime dans le manipulateur. L'article pourrait même être lu comme une illustration de l'extrême puissance du langage comme outil de manipulation. Dubois a certainement su exploiter l'énorme pouvoir de séduction du langage.

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