La Physiologie pulmonaire
Cours : La Physiologie pulmonaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elena T • 27 Septembre 2019 • Cours • 2 101 Mots (9 Pages) • 448 Vues
La Physiologie pulmonaire
Où s’arrêtent les voies respiratoires supérieures et inférieures ? C’est important de le savoir car on pourra ainsi, dans la logopédie de la voix, recenser les maladies des voies respiratoires supérieures (VAVS) et voies aérodigestives inférieures (VAVI).
On part du principe que les voies respiratoires supérieures s’arrêtent au premier ou max au deuxième anneau trachéal : tout ce qui est au-dessus ce sont les voies aérodigestives supérieures et en-dessous c’est les voies aérodigestives inférieures, donc l’essentiel de la trachée, les branches souches, les branches terminales, les alvéoles pulmonaires sont inférieurs et le cricoïde, le thyroïde, le larynx, pharynx, la bouche et les lèvres sont supérieurs. C’est là qu’est la séparation.
La fonction respiratoire est particulière car les poumons est ce qui permet l’échange gazeux (le teint rosé est surtout car un tas de microglicons parcourent notre peau, se chargent d’oxygène et rendent le teint rouge ; si on est fumeur on a le teint grisâtre car les globules rouges sont moins chargés en oxygène). C’est très important d’avoir une bonne oxygénation.
Les globules rouges se chargent en oxygène au niveau des alvéoles. Il faut considérer les poumons comme une énorme éponge. Cette éponge est constituée de caillot conducteur inerte, de bronches, de bronchioles, de bronchioles terminales et des segmentations des tuyaux (ce sont les chiffres sur le dessins). Jusqu’à la 16ème segmentation, le tuyau est inerte. Après la 17ème segmentation, on commence à avoir une possibilité d’échanges gazeux : le réseau artériel qui vient du cœur avec du sang vicié va parcourir le poumon avec des globules rouges non saturés en oxygène et ils vont capter ils vont capter l’oxygène à partir de la 17ème segmentation surtout au niveau des alvéoles. Les alvéoles est le cul de sac pulmonaire. L’ensemble de ce cul de sac crée les poumons, cette espèce d’éponge (éponge car le volume d’un poumon est essentiellement composé d’air). Ces sacs restent ouverts car il y reste toujours une pression résiduelle (une pression positive). Primary respiratory function is gaz exchanges, taking in oxygen and expelling carbon dioxide. The primary organs of the respiratory system are lungs. The bronchial tubes lead to the lobes of the lungs. Lobes are filled with small, spongy sacs called alveoli, and this is where the exchange of oxygen and carbon dioxide occurs. [pic 1]
Il existe dans les alvéoles un produit qui s’appelle le surfactant. Si un enfant est prématuré, il peut avoir une maladie des membranes qui oblige à être aux soins intensifs parce qu’il est né avant d’avoir pu créer ce surfactant, ce qui donne des problèmes pulmonaires d’oxygénation importants. Le surfactant est une espèce d’huile qui permet que les deux feuillets du sac ne se collent pas l’un l’autre. Si on inhale du savon ou de l’essence, on détruit ce surfactant. Si la physiologie n’est pas bonne, si ce recrutement alvéolaire et ce volume d’air mobilisable n’est pas obtenable car le patient a déjà une maladie pulmonaire, ça sera compliqué.
Si on a des maladies interstitielles donc qui vont déposer des dépôts dans ces alvéoles, on va avoir une conduction d’oxygène et une oxygénation moins bonne. On appelle ça interstitielle car elle se mettent dans les interstices et empêchent les échanges gazeux en épaississant la paroi de transfert.
- Mécanisme de ventilation (tuyau)
On va inspirer en créant une pression négative et expirer en en créant une positive. Si on sait inspirer et expirer c’est grâce aux muscles respiratoires, qui sont insérés sur des structures osseuses et cartilagineuses. La géométrie d’un thorax est bien faite c’est pourquoi la position du thorax aura une importance dans la projection vocale (cfr chanteur) : une bonne position implique tous les alvéoles. Un chanteur est bien cambré sur ses pieds et a un diaphragme bien libéré, un thorax libéré avec les épaules vers le haut.
Un muscle important est le diaphragme. La capacité de la pompe dépend du volume de l’éponge, du volume d’éjection. Il y a toujours un volume résiduel à la fin, on n’expire jamais tout l’air qu’il y a dans les poumons car il faut garder des petits sacs d’air. La cavité de notre pompe dépend de ce volume d’éjection, de la résistance des voies respiratoires et de la force des muscles respiratoires, intercostaux, et diaphragmatiques. Si on est menu ou obèse, on aura une projection vocale moins importante. Il ne faut pas non plus avoir de résistance sous les voies aériennes (par exemple pendant les bronchites chroniques, les crasse vont obstruer les bronches), si on a de l’emphysème lié au tabac chronique on n’aura pas non plus de grande projection vocale. Il faut enfin évidemment être en forme musculairement (pas de problèmes musculaires).
L’essentiel de la musculature respiratoire est le diaphragme puis les muscles intercostaux. Quand c’est deux muscles sont fatigués ou malades, seulement à ce moment-là, le patient peut mettre en mouvement les muscles accessoires, qui sont ceux du cou (provoque une forte respiration). Si on a une crise de tétanie ou qu‘on est en hyperventilation, on peut aussi avoir cette sensation de blocage et nécessiter aux recours de ces muscles accessoires.
Lorsqu’on inspire, le diaphragme baisse et inversément. Quand on inspire, on sort le ventre et c’est essentiel pour les chanteurs, ils doivent sortir le ventre pour permettre au diaphragme de s’abaisser. Il y a une relation proportionnelle entre le mouvement du diaphragme et de la paroi.
Air is drawn along the bronchi by a pump, RESPIRATORY PUMP, working in negative pressure regime. This pump is composed of several muscles, supported by bony and cartilaginous structures. It has a special geometry, allowing a very efficient WORK.
Respiratory PUMP: MUSCLES
- The diaphragm is the main respiratory muscle that contracts and relaxes to allow air into the lungs
- intercostals muscles ,
- neck muscles : are inactive except when diaphragm is insufficient .[pic 2]
Le contrôle nerveux de cette respiration est autonome, on n’y réfléchit pas sauf quand on chante. Ça passe par le cortex, au niveau du tronc cérébral puis aux C3/C4/C5 vers les nerfs phréniques pus au niveau du diaphragme.
- Pathologies pouvant créer de la détresse respiratoire (respiratory insufficiency) :
Quand on tue un taureau, on coupe derrière la tête, on coupe la commande de respiration autonomique au niveau du tronc cérébral. En coupant le tronc cérébral, il y a arrêt des commandes respiratoires et un décès instantané. Si on coupe les racines des nerfs phréniques, ce n’est pas évident car il faut couper les trois C. La meilleure façon de tuer rapidement et efficacement est donc cette manière, le coup du lapin. A l’inverse, on a parfois des diagnostics pas fait à temps avec des enfants anencéphales (sans cerveau), et s’ils ont encore ce tronc cérébral ils ont encore la capacité de mobiliser le diaphragme et de respirer. Ça ne va pas durer longtemps car le cortex est essentiel à la survie mais après leur naissance ils peuvent pendant quelques heures survivre car le tronc cérébral est encore en place, il est essentiel. Un tétraplégique doit parfois cependant être ventilé en permanence par une machine s’il y a destruction de ce tronc.
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