Cours 1er STMG
Cours : Cours 1er STMG. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar linabenchek • 29 Décembre 2018 • Cours • 509 Mots (3 Pages) • 635 Vues
Objet d’étude N° II : La question de l’homme dans les genres de l’argumentation.
Réflexions sur la nature humaine Lectures analytiques : Nancy Huston, Nord perdu (1999)
Extrait
Nancy Huston, Nord perdu (1999)
Objectif : Étudier un texte contemporain sur le sentiment d’altérité.
Problématique : Comment Nancy Huston réfléchit-elle sur son identité linguistique et culturelle en mouvement ?
LECTURE ANALYTIQUE
Première lecture
1. Champ lexical de l’angoisse : déstabilisant. Angoissant. Déboussolant (l. 6-7), La détresse (l. 9), ça m’angoisse (l. 14-15) voyage = changement qui remet en cause nos certitudes, nos habitudes.
2. La maîtrise de la langue (l. 16-17) : ne pas comprendre / ne pas se faire comprendre métaphore du Mur opaque (l. 17) ; l’accent (l. 23).
Mise au point
3. a. Propos ironiques : N. Huston met à distance l’aspect soi-disant naturelle de cette réalité linguistique.
b. La langue maternelle.
Analyse
4. Une concession : D’accord (l. 5) / Mais (l. 6) admettre rapidement l’intérêt du voyage à l’étranger avant d’en exposer longuement les limites.
5. Mur opaque. Être impénétrables (l. 17) impossible de voir à travers, de comprendre vraiment.
6. a. on (l. 17, 19, 20, 22, 23, 24, 25, 26, 27) généralisation ; « je », comme tout étranger, ressent les mêmes troubles, agit de la même manière quand il est seul à l’étranger. Vous (au début du texte, l. 1-4), à la ligne 26, et tout au long du dernier § (Vous-même, l. 32) pour créer une complicité avec le lecteur : N. Huston, tout comme celui qui la lit, peut expérimenter ce qu’elle évoque.
b. je (l. 16) et on (l. 17, 19, 20, 22-27) / Ils (l. 17, 18) « je » et « on » d’un côté, et de l’autre les autochtones (l. 21) + métaphore (question 5) = situation d’infériorité, d’incapacité (On est débile, l. 27).
7. On est bâillonné. On balbutie, on bégaie (l. 24-25) allitération en [b] : le voyageur est vu comme quelqu’un qui baragouine, tel un barbare.
8. Même si elle parle (et écrit) le français, elle se sent une étrangère en France. Comparaison, Ils prendront le même air condescendant, légèrement apitoyé mais
en même temps agacé […] que si vous aviez porté à l’oreille une fourchette chargée de purée ton sarcastique et peiné = mise en valeur du caractère absurde du comportement : il est inimaginable pour un Français, pourtant souvent fâché avec les langues, de laisser commettre une faute de langue.
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