COURS DE PROTECTION SOCIALE
Cours : COURS DE PROTECTION SOCIALE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar joanasocio • 27 Décembre 2015 • Cours • 1 035 Mots (5 Pages) • 1 376 Vues
UE6 :
Cours du 03.12
Résumé de cours
L’exclusion :
On a tendance de se débarrasser du terme d’exclusion pour lui donner d’autres noms.
Il y a des lois, des mesures de lutte contre l’exclusion (première c’est le RMI).
En France, l’exclusion désigne un processus cumulatif de difficultés.
Dans un certains nombres de pays ont ne parle pas d’exclusion.
Dans les pays Anglo saxons : on parle de dépendance- le dépendant est coupable
La pauvreté c’est une culture, elle se transmet par l’éducation. Même s’il y a des opportunités ils ne les saisiront pas.
« Les enfants Sanchez 1963 » et « La vida 1969 ».
La régulation des pauvres
Ces différences culturelles se traduisent sur le plan d’action publique.
Plusieurs politiques :
- Politique d’assistance
- Politique d’insertion
Mesures de lutte contre la dépendance :
Développement du welfare dans les années 60
S’adresse aux familles monoparentales
Cours
Lutte contre la dépendance dans d’autres pays :
Royaume Unis : gouvernement Blaire= travailliste – mise en place de mesures qui s’inscrivent dans un programme de Welfare to work. (système dur- personnes avec handicaps doivent travailler tout de même !remise en cause des catégories des personnes qui ne peuvent pas travailler)- imposition des contraintes de travail
USA : Clinton = démocrate
Ce qui est remarquable c’est que ces différences entre workfare sont peu à peu entrain de s’estomper. On assiste à la montée en puissance de la logique de la réciprocité (Sylvie Morel- 2000). Tendance à l’uniformatisation des réponses politiques aux problèmes.
Les bénéfices sociaux pour les pauvres sont conditionnels. Mouvement profond : On voit se développer dans tous les pays des liens inédits, forts de droits et d’obligations qu’on nous impose en contre partie. Solidarité nationale et de l’autre coté la responsabilité individuelle. Passage de l’état passif providence (Posanvallon). Il fallait passer de ce schéma classique à l’activation des dépenses sociales.
Telle prestation ok mais en contre partie contrat d’insertion (emploi)
Comment expliquer cette évolution (cette logique de la contre partie) ?
Explications :
- la plus ancienne : analyse (de Piven, Cloward : Regulating the Poor 1972) sociologique arrière plan économique montre en période de difficultés économiques les aides aux pauvres servent pour maintenir leur participation sociale (mesures qui tendent à activer la reprise d’activités des pauvres) les inemployables d’hier deviennent des employables qu’il faut inciter à l’emploi. Thèse : L’état et le marché fonctionnent alternativement comme des systèmes de contrôle social. Phénomène nouveau qu’ils appellent
- (Paugan et Vaudou) « usure de la compassion ». Les pauvres sont pauvres par paresse. Mettent au jour la situation des assistés avec un nouveau clivage social entre les travailleurs précaires et les bénéficiaires des prestations. Fossé qui se creuse.
- la contrepartie est dissuasive et aurait vocation à limiter les demandes d’aides, de prestations. Philosophie au cœur de la Workhouse. Dissuader les demandeurs de solliciter les prestations en question. Calcul cout/ avantage
- sylvie Morel dit : « de plus en plus des personnes employables bénéficient, sollicitent de prestations de type assistance ». Alors que les prestations d’assistance sont prévus pour les inemployables à la base. La relation d’assistance tente à ressembler à la relation salariale.
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