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Les différentes manières de dire "non"

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Par   •  4 Mai 2017  •  Fiche  •  946 Mots (4 Pages)  •  827 Vues

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LES DIFFERENTES MANIERES DE DIRE « NON »

Sommaire

Quelques exemples        1

Les difficultés de dire « non »        1

Les raisons de dire « non »        2

La bonne manière de dire « non »        2

Le « non » définitif pour ne pas transiger sur les principes        3

La méthode Accept (ou comment justifier son refus avec tact)        3


Voici les différentes manières de dire non en fonction des circonstances. Il y a plusieurs manières de repousser une requête d’un collaborateur. Mieux vaut expliquer, proposer autre chose ou différer une décision, selon les circonstances.

Quelques exemples

Lorsque la veille de Noël, le DRH d’une grande société a découvert que le service marketing se retrouvait désert à un moment stratégique, il a failli s’étouffer. [pic 1]

Qui avait autorisé les trois chefs de produit à abandonner leur poste pendant les fêtes ? Et bien tout simplement la responsable du groupe, salariée compétente mais trop gentille. Elle n’avait pas su arbitrer entre les demandes de ses collaborateurs. Bilan : l’un deux a dû annuler son billet d’avion pour l’Asie du Sud-Est.

L’histoire est loin d’être banale. La gestion des congés est un excellent exercice pour un jeune dirigeant. Prenons l’exemple d’une responsable adjoint de département qui l’a appris à ses dépens.

« Rien de catastrophique, mais j’ai retenu la leçon, se souvient-elle. Depuis, je ne donne jamais mon accord immédiatement. Cela me permet de mieux dominer ma difficulté naturelle à refuser ce qu’on me demande ».

Les difficultés de dire « non »

D’ailleurs, de nombreux organismes de formation affirment que les modules sur l’« assertivité[1] » n’ont jamais eu autant de succès auprès des dirigeants. Ils figurent au « top 10 » des stages les plus demandés.

Mais pourquoi est-il si difficile d’exprimer un refus à son collaborateur alors même qu’on estime être dans son droit ?

« Parce que cela revient à renoncer à être apprécié de tous, analyse Maryse Dubouloy, professeur en sciences humaines à l’ESSEC. Pour beaucoup d’entre nous, c’est une perspective très pénible. »

Les raisons de dire « non »

Même pour ceux qui ne risquent pas d’en perdre le sommeil, les conséquences d’un  non font parfois un peu peur.

« Soupe à la grimace, absentéisme, baisse de motivation… Je me demande souvent si je n’ai pas plus à gagner en donnant un oui injustifié qu’un non mérité », témoigne un chef des ventes.

Sûrement pas, tranchent tous les experts interrogés au cours de cette enquête. Renoncer à un refus fondé sur un argument solide est la pire des solutions.

D’abord, parce que cela peut être préjudiciable à la bonne marche de l’entreprise. Ensuite, parce que les dirigeants qui disent oui en toutes circonstances finissent toujours par en payer le prix en termes de relations humaines.

« C’est exact, confesse une ancienne responsable RH d’un fournisseur d’accès Internet. Dans mon job précédent, j’ai tellement dit oui  à tout le monde que je n’arrivais plus à me défaire de ma réputation de mauviette. Et croyez-moi, on ne m’appréciait pas plus que mon patron, qui n’avait pourtant rien d’un tendre… »

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