Culture générale, synthèse "l'humain peut-il avoir une vie heureuse tout en restant lent ?"
Dissertation : Culture générale, synthèse "l'humain peut-il avoir une vie heureuse tout en restant lent ?". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Guillaume Arregui • 25 Mars 2020 • Dissertation • 1 738 Mots (7 Pages) • 1 278 Vues
Arregui
Guillaume
NDRC 2A
PREMIÈRE PARTIE : SYNTHÈSE (40 points)
La lenteur à plusieurs significations, elle possède différents aspects (il peut s’agir d’une unité de mesure, d’un moyen de déplacement etc…). Les documents du corpus ont tous un lien avec la lenteur et la vitesse avec laquelle elle est employé.
La problématique qui nous est proposé ici est la suivante : L’humain peut-il avoir une vie heureuse tout en restant lent ?
On retrouve cet aspect de lenteur dans les documents suivants : pour le premier il s’agit d’une Fable de Jean de la Fontaine de 1668 « Le lièvre et la tortue ». Le deuxième document est un essai de Jean Giono :« L’homme qui plantait des arbres », paru en 1953. Le troisième document est également un essai de David le Breton paru en 2012 intitulé « Marcher, éloge des chemins et de la lenteur ». Enfin, nous pouvons voir une peinture de Vincent Van Gogh « La sieste »de 1889-1890.
Dans un premier temps, nous étudierons l’homme et son rapport à la vitesse, et dans un second temps, nous traiterons de ses ressentis et émotions face à cette lenteur, mais aussi des moyens techniques déployé pour les aider.
« Rien ne sert de courir, il faut partir à point » c’est ce que nous livre Jean de la Fontaine dans sa fable, en utilisant ce proverbe, l’auteur veut démontrer que ce n’est pas forcément la vitesse qui fait la qualité ou la performance. Cela signifie qu’il ne faut pas précipiter les choses ou son travail, lors de la fable « Le Lièvre et la Tortue » on comprend évidemment que la tortue représente la lenteur (de plus elle porte sa maison) et que le lièvre représente la vitesse, cependant, lors d’une course organisé entre les deux, le lièvre, trop confiant prit le temps avant de partir et laissa de l’avance à la tortue, étant persuadé de gagner, c’est seulement au moment où la tortue approcha du but qu’il se décida à partir, en vain, la lenteur et la persévérance de la tortue l’avait emporté sur la précipitation de la tortue. Cette phrase peut également s’appliquer pour Elzeard Bouffier, personnage principal de « L’homme qui plantait des arbres », en effet, cette homme qui possédait une ferme, vivait lentement avec ses brebis et son chien, selon lui, le pays mourrait par manque d’arbre, son objectif étant donc de combler ce manque et de repeupler le pays d’arbre, on le retrouva par la suite après la guerre de 14, pendant ce temps, il avait continué de planter des arbres, les chênes qu’il avait planté avait tous énormément grandi, c’est donc le temps et la lenteur des choses qui ont fait que Elzeard avait atteint son but. C’est aussi le cas de David le Breton qui nous présente un éloge de la lenteur et des bienfaits de la marche. Et puis, Vincent Van Gogh dans sa peinture « La sieste » nous montre un couple de moissonneurs en pleine sieste à l’ombre d’une meule qui peut être considéré comme un signe de lenteur, cela peut montrer que en effet ce n’est pas en se précipitant que le travail sera fait plus vite, la tâche qu’ils doivent effectuer est une tache physique, difficile, ces deux personnes nous montrent donc que en étant plus reposé, le travail sera de meilleure qualité.
De tout temps, l’homme est parvenu à parcourir de longues distances. A défaut de mobilité mécanique, il a toujours su disposer de ses jambes. « L’éloge des chemins et de la lenteur » est l’exemple parfait pour en témoigner, en effet, l’essai veut nous faire passer le message qu’il est très important de marcher et que cette marche à de nombreux bienfaits, que ce soit sur la santé mais également mentalement, elle permet de s’évader et de penser à autre chose qu’au quotidien, cette promenade est pour lui synonyme de délivrance. On peut voir la même chose avec « l’homme qui plantait des arbres » au moment où les deux hommes se retrouvent à marcher dans la forêt et à admirer la beauté des arbres, ils se retrouvent bouche bée, la tortue de Jean de la Fontaine elle aussi, marche, contrainte par la lourde charge qu’elle a sur le dos.
Les émotions représentent l’état d’esprit d’un individu, ce qu’elle ressent, on peut voir que la lenteur offre des émotions différentes à nos auteurs, chacun à sa propre perception des choses et une vision différente du sujet, pour commencer, le lièvre de Jean de la Fontaine s’est fait avoir par la tortue qui vient ensuite le narguer en utilisant la phrase « Eh bien, n’avais-je pas raison » ligne 32, cela permet de faire passer le message suivant au lièvre : la prochaine, tu ferais mieux de me prendre au sérieux.
Les sentiments exprimés par Elzeard Bouffier sont bien différents, en effet il a perdu sa femme et son fils unique, il vivait désormais à l’écart du monde, accompagné par ses brebis et son chien, son but de repeupler le pays d’arbre était surement un objectif qui lui permettrait de penser à autre chose que le chagrin qu’il a dû subir avec la perte de ses deux êtres chers. On retrouve des similarités entre lui et David le Breton, effectivement, le but de la marche est une échappatoire, pour lui, il est important d’avancer dans la vie comme il le montre en disant « Marcher, c’est progresser à pas de géant ». Les ressentis pour Vincent Van Gogh, sont que ce couple de moissonneurs, préfère abandonner leurs postes afin de se relaxer et d’oublier le travail qu’il leur reste à accomplir.
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