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Analyse de situation / clinique du Val de Marne. Infirmier

Résumé : Analyse de situation / clinique du Val de Marne. Infirmier. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Avril 2022  •  Résumé  •  1 327 Mots (6 Pages)  •  495 Vues

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Thème et contexte de la situation

Présentation de la situation vécue ou de l’activité réalisé par l’étudiant :

La situation que je vais décrire s’est déroulée dans une clinique du Val de Marne. Elle a eu lieu en dans le service de médecine interne lors de mon deuxième stage en soins infirmiers dans la chambre du patient.

Je suis affectée en consultation non-programmée qui représente le service d’accueil des urgences de la clinique. Une seule infirmière y travaille et gère les trois salles de soins.

La situation que je vais présenter s’est déroulée au cours de ma troisième semaine de stage du semestre 2. Ce jour-là, il n’y avait pas d’infirmier dans le service de consultations non programmée. Je ne pouvais pas rester seule en tant qu’étudiante avec le médecin urgentiste. La directrice des soins m’avait prévenue la veille que je commencerai à 7h50 et que je monterai en médecine où je pourrai continuer à être encadrée.

Le service de médecine interne de la clinique est sur 3 étages et reçoit plus particulièrement des personnes âgées de plus de 65 ans.

Je suis affectée au 1er étage qui dispose de 12 chambres dont 9 chambres seules. Il y avait différentes pathologies. A mon arrivée, l’infirmière me demande de regarder la liste des patients et de choisir un patient pour la journée. J’ai donc choisi Monsieur SP, autonome, âgé de 68 ans, entré le 20/02/2021 en provenance des consultations non programmées. Il est à J-2 de son hospitalisation.

Motif d’entrée : le patient est pris en charge pour dyspnée, altération de l’état général et décompensation mixte.

Histoire de la maladie : C’est un patient BPCO qui vit sous oxygénothérapie à domicile. Monsieur SP est amené par son épouse dans un contexte d’asthénie, dyspnée brutale avec présence des marbrures et cyanoses.

Examens réalisés aux consultations non programmées : un bilan sanguin, une gazométrie artérielle, un test PCR covid négatif, et un scanner du thorax.

Domaine psychologique : Patient calme, de bon contact et compliant aux soins.

Domaine socio-professionnel : Retraité de la fonction publique, il vit avec son épouse.

Antécédents : AIT , BPCO , tabagisme actif, HTA et DNID .

La situation se déroule le matin vers 9h00 en faisant le premier tour. En prenant les transmissions, la collègue infirmière de nuit nous dit : « je n’ai pas administré l’aérosol au patient la nuit, parce qu’il dormait profondément, je n’ai pas voulu déranger le petit monsieur ». Lors du tour de l’infirmière, elle me demande de m’occuper de mon patient du début à la fin et de venir la voir en cas de problème. En arrivant dans chambre de monsieur SP, j’ai pris ses constantes : il est apyrétique, normo tendu, sature à 85% sous 6 L d’oxygène aux lunettes.

Son objectif de saturation est de 89 à 92%. Étant en dessous de la norme, je vais voir l’infirmière et je lui explique la situation. Avec son approbation, je retourne dans la chambre du patient afin d’augmenter l’oxygénothérapie à 8 L. En rentrant dans la chambre, le patient présente des cyanoses au niveau du nez. Je me permets de découvrir le patient, j’observe des marbrures au niveau des membres inférieurs et ses extrémités étaient froides.

Le patient continue à désaturer progressivement à 75% malgré l’augmentation d’O2 à 8L. Je retourne au poste de soin, ma référente étant à la pharmacie pour récupérer des traitements, je préviens sa collègue. Cette dernière vient avec moi afin de vérifier avec moi ce que je lui disais. Au bout de quelques minutes, elle me dit : « il n’y a pas de signe de gravité, il est oxygéné chez lui, il est un peu cyanosé, ce sont des signes d’insuffisance veineuse, il le tolère bien, on ne va pas s’affoler ».

Malgré l’explication de l’infirmière, au fond de moi, je me suis posée plusieurs questions. Au retour de ma référente, je lui explique l’état du patient ; ce qui ne l’a pas interpelée plus que ça non plus. Je retourne dans la chambre, je refais le circuit des lunettes à oxygène. Je me rends compte que le manomètre est mal fixé. Je vais voir ma référente et elle lui fait part de mon observation. Même si je savais comment bien fixer un manomètre j’ai quand même pris le soin de lui laisser me montrer comment bien fixer le manomètre. Et soudain, nous

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